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ATAXIE DE FRIEDREICH

2 participants

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ATAXIE - ATAXIE DE FRIEDREICH Empty ATAXIE DE FRIEDREICH

Message par AMIS20 Mar 8 Déc - 13:59

Je parcourais différentes pathologies et beaucoup se rejoignent

Ce lien est très intéressant - la recherche avance et comme quoi il ne faut jamais se décourager :



Je pensais particulièrement à l'ataxie de Friedreich qui est aussi une maladie neurogétative méconnue.

copie collé du lien cités ci-dessus.

« Le temps des chercheurs n’est pas celui des malades. »

Les grandes dates de la recherche dans l’ataxie de Friedreich

L'AFAF est un interlocuteur

Actuellement, bien que la recherche progresse à grands pas, le médicament miracle n'existe pas encore. Cependant la qualité et l'espérance de vie des personnes ataxiques sont nettement améliorées par un diagnostic plus précoce et un meilleur suivi qui retardent l'évolution et l'apparition de complications.
L'évolution de chacun est différente et l'apparition de certaines complications n'est pas systématique.
L'association a mis en place la diffusion de lettres d'informations auprès des professionnels de santé, en collaboration avec le Conseil Médical et Paramédical.
Faites nous parvenir les coordonnées de vos soignants, ils recevront cette lettre par courrier ou mail, ou téléchargez les lettres d'informations et faites les parvenir à vos soignants.
Fichier au format pdf Télécharger les 5 lettres d'informations :

Médicale

Par qui ?
# Le rôle du médecin de famille est fondamental. Il arrive souvent que vous soyez la première ou la seule personne rencontrée ayant une ataxie de Friedreich (maladie rare !).
Le médecin généraliste est le médecin " de premier recours " dès qu'un problème se pose. C'est lui qui vous connaît le mieux et qui vous orientera, vers les divers les spécialistes en étroite collaboration avec votre neurologue.
# Les médecins spécialistes : En libéral ou à l'hôpital, vous pouvez être amené à consulter un neurologue adulte ou enfant, un généticien, un cardiologue, un orthopédiste,un médecin de rééducation, etc).
# Les consultations pluridisciplinaires : elles existent dans certains CHU et dans les Centres dits "experts" : elles permettent de faire le bilan sur une journée, en un seul lieu, avec divers soignants médicaux et paramédicaux (neurologue, médecin de rééducation, psychologue, assistante sociale, orthophoniste, etc…) et d'adapter vos besoins. Son but est de faire le bilan sur les différents aspects de votre vécu dans la maladie et de réajuster votre prise en charge. Ces consultations ne peuvent pas être données dans l'urgence, et ne se font qu'une à deux fois par an. L'association travaille au recensement de ces consultations.
# Les Centres de référence, mis en place récemment, ont été choisis sur la connaissance qu'ils ont de la maladie et le nombre de malades suivis, leurs travaux de recherche et leur collaboration avec les associations concernées. De par leur expérience, ils peuvent apporter des conseils dans le cas de problèmes délicats ou peu courants.
# Les centres de réadaptation fonctionnel : un séjour dans un tel centre peut vous permettre de faire le point sur vos capacités et sur votre prise en charge médicale et paramédical.
IMPORTANT : le neurologue et le médecin généraliste doivent travailler en étroite collaboration. Ils sont le pivot de votre suivi dans l'ataxie de Friedreich., faisant le point avec vous régulièrement et étant relais de vos besoins auprès de divers autres soignants, médecins et paramédicaux.

Les axes du suivi

Il faut surveiller en particulier :
• L'évolution neurologique
• Les problèmes orthopédiques : la scoliose et déformations des pieds (Fichier au format pdf)
• La survenue éventuelle de complications comme :
- Atteinte cardiaque : suivi régulier par le cardiologue
- Diabète : mesure de la glycémie une fois par an
- Problèmes urinaires
Le rythme des visites doit être adapté en fonction de chacun et de son évolution.

Les traitements spécifiques
L'Idébénone (Mnésis*) : il est désormais établi que ce médicament améliore chez la plupart des patients la cardiomyopathie. La prescription doit être faite par un neurologue ou un généticien hospitalier connaissant bien l'Ataxie de Friedreich, dans le cadre d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU). En effet, l'Idébénone n'a pas encore obtenu d'autorisation de mise sur le marché.

Les traitements symptomatiques :
Il existe actuellement de nombreuses médications efficaces pour traiter différents symptômes. N'hésitez pas à en parler à vos soignants !
IMPORTANT : préparez vos consultations. Ecrivez ou faites écrire les différentes questions qui vous préoccupent et que vous souhaitez poser afin de pouvoir toutes les aborder avec votre médecin.


Kinésithérapie

Fichier au format pdf Télécharger la kinésithérapie dans l'ataxie de Friedreich
Elle peut se faire soit en cabinet libéral ou à domicile, soit en centre spécialisé (SESSAD, centre de rééducation, hôpital de jour…)
Elle est prescrite par un médecin. Il est bénéfique que les axes de rééducation soient établis par un médecin spécialisé dans les maladies neurologiques évolutives (médecins de rééducation, neurologues…).

L'objectif :
Préserver le plus longtemps possible les capacités physiques du malade. Elle fera partie de sa vie.

La fréquence :
Plusieurs séances par semaine sont conseillées. La durée des exercices actifs doit tenir compte de la fatigabilité, des séances de massages sont également bénéfiques.

Les axes principaux de travail :
# Le travail musculaire : entraînement ou réentraînement à l'effort
# Le travail de l'équilibre : au sol, sur table ou debout suivant les possibilités L
# La prévention ou le traitement des rétractions par mobilisation étirement et posture.
# Le traitement de la raideur et de la spasticité par des mobilisations douces et des étirements musculaires
# Le traitement d'éventuelles douleurs par des massages et la balnéothérapie par exemple
# La kinésithérapie respiratoire associée à un travail postural du tronc
# La verticalisation
Il faut réajuster régulièrement vos besoins et vos objectifs avec votre kinésithérapeute et votre médecin.
Le malade peut renforcer les bénéfices de la kinésithérapie :
- Par des exercices quotidiens de postures et d'étirements préconisés par le kinésithérapeute.
- Par la pratique d'activités physiques ou sportives selon ses possibilités et ses goûts : natation, musculation, yoga, tai-chi, équitation, tir à l'arc, handibike, etc.

L'orthophonie

Fichier au format pdf Télécharger l'orthophonie dans l'ataxie de Friedreich
L'orthophoniste est un professionnel paramédical qui prend en charge les troubles du langage, de la parole, de la voix et de la déglutition.

Quand voir un orthophoniste :
Dès que le malade rencontre des difficultés d'articulation (dysarthrie), de voix (dysphonie) ou de déglutition (dysphagie).

L'objectif de la prise en charge :
Permettre une amélioration des possibilités de communication par une meilleure intelligibilité (en ralentissant le débit).
Une meilleure gestion du souffle dans la phonation (coordination pneumo-phonique)
Des conseils pour la déglutition.

La fréquence :
Le rythme des séances peut varier de 1 à 2 fois par semaine, en tenant compte de la fatigabilité du malade.
En règle générale, on conseille de faire des séries de 20 ou 30 séances, renouvelables à des rythmes variables selon les besoins.

Les axes de la prise en charge :
# La relaxation et la détente musculaire
# Le travail de la respiration
# Les exercices de voix
# L'articulation
# Le ralentissement du débit
# La déglutition : faire des fausses routes peut entraîner une anxiété chez le patient au moment des repas, et parfois un refus de s'alimenter

L'orthophoniste donnera également des conseils pratiques pour l'adaptation des repas ou pourra diriger vers une diététicienne.


Ergothérapie
L'ergothérapeute est un professionnel paramédical conseillant le malade sur les adaptations possible dans son environnement. Son rôle se situe au niveau des activités quotidiennes et habitudes de vie dans le cadre de son travail ou de ses loisirs. Il tend à ce que la personne puisse conserver un maximum d'autonomie.

Les objectifs
# Il tend à conser ver un maximum d’autonomie, par : la prévention : montrer les mouvements à éviter et comment faire autrement
# la rééducation en travaillant sur la coordination des mouvements, la préhension, le graphisme…
# la réadaptation : apprendre à faire avec le handicap, par le biais des aides techniques ou de l’adaptation de l’environnement.

Axes principaux d’intervention
# les adaptations de l’habitat
# les aides aux moyens de déplacements : fauteuils, véhicules aménagés…
# l’utilisation des aides techniques : siège de douche, rampes…
# les adaptations au monde scolaire et au monde du travail
# l’utilisation d’un ordinateur avec logiciels et matériels adaptés
# les multiples astuces pour faciliter la vie quotidienne.

Où exerce l’ergothérapeute ?
# dans les hôpitaux au sein des consultations pluridisciplinaires
# dans les centres de rééducation fonctionnelle
# dans les centres médicaux sociaux :SESSAD, foyers de vie…
# au sein des associations de soins et de maintien à domicile
# dans les maisons de matériel médical.

Où s’adresser ?
# à la maison départementale des personnes handicapées (anciennement sites de la vie autonome)
# aux associations spécialisées dans le handicap (APF, GIHP, AFM…)
# aux services sociaux de la mairie.


L’accompagnement psychologique

La maladie touche TOUTE la famille. Il est important que chacun, à différents moments de la maladie, puisse avoir un lieu d’écoute neutre et extérieur pour exprimer son ressenti, pour mieux comprendre ses réactions et mieux vivre avec…
Le psychologue est un professionnel qui accompagne les personnes atteintes et les proches tout au long de la maladie. Chaque rencontre est un temps pour soi où chacun peut parler librement, sans jugement, à son rythme.

Un soutien psychologique peut améliorer la perception et le vécu de la maladie.

Voir un psychologue au moment de l’annonce de la maladie
L’annonce de la maladie est d’une grande violence aussi bien pour la personne touchée que pour ses proches. Après une période où chacun encaisse le choc, il n’est pas facile de retrouver la parole à l’intérieur du noyau familial et encore moins avec l’entourage. Parler dans la famille est souvent difficile car chacun souffre, ressent la souffrance de l’autre et veut l’épargner. De plus, la maladie commence souvent à l’adolescence pendant laquelle la communication est parfois plus difficile. Pourtant la vie continue, il faut réapprendre à vivre et donc à parler. Le psychologue peut aider chacun à exprimer sa souffrance, ses craintes et permettre de renouer les liens familiaux.

Voir un psychologue après l’annonce
Le psychologue peut accompagner le malade et les proches dans les différentes étapes de la maladie. Ce soutien ne peut se faire qu’avec la participation active de la personne demandeuse. Exprimer son ressenti, sa révolte, sa culpabilité ne les font pas disparaître mais peut les apaiser et aider à trouver des ouvertures face à un quotidien souvent difficile.

Quelques thèmes souvent abordés
# La culpabilité : pour les parents d’avoir transmis, pour les malades d’être une charge pour les proches
# Comment en parler : au sein de la famille, avec ses amis, à l’école, au travail ?
# Comment se comporter face à certaines réactions de l’entourage vis-à-vis du malade et du malade vis-à-vis de l’entourage (agressivité, rejet, honte…) ?
# Les relations familiales : couple, parents/enfants, frères/soeurs
# Le soutien de la famille : aider sans étouffer, demander de l’aide, en particulier au moment de l’adolescence où le jeune rêve d’autonomie et de faire comme tout le monde
# Les difficultés rencontrées liées au handicap et à l’évolution de la maladie
# Comment réaliser ses projets : études, travail, loisirs, vie personnelle, avoir son indépendance, vivre en couple, avoir des enfants ?
# Le regard des autres, l’isolement, la solitude…
# La maladie : l’accepter, la refuser, la combattre, composer avec elle…
# Retrouver la personne derrière la maladie

Le type d’accompagnement
L’accompagnement peut se faire de façon individuelle ou collective. Le groupe permet de confronter ses doutes, ses angoisses et ses questions avec d’autres malades et/ou leurs proches à travers le vécu de chacun.

La fréquence
Le rythme des séances individuelles est très variable. Le psychologue pourra proposer de vous accompagner ponctuellement mais régulièrement, ou plus longuement selon vos besoins.

Les séances durent de 30 à 45 minutes. En groupe de paroles, les réunions durent environ 3 heures et peuvent avoir lieu tous les un, deux ou trois mois. Elles sont souvent organisées par les associations de malades.

Où exerce le psychologue ?
# Dans les hôpitaux ou centres médicopsychologiques
# Dans un cadre libéral, en cabinet privé

Les consultations dans les centres médico-psychologiques et dans les hôpitaux sont gratuites, contrairement à celles effectuées dans le cadre libéral.
Le médecin de famille peut aussi aider dans cette démarche, notamment en vous indiquant des adresses de psychothérapeutes. Il ne faut pas hésiter à le consulter et à l’informer d’une éventuelle prise en charge avec un psychiatre ou un psychologue.

1881
Première description de la maladie par le neurologue Nikolaus Friedreich (All.).
1988 à 1996
Localisation du gène de la maladie sur le chromosome 9 par l’équipe de S. Chamberlain (GB) et identification du gène et de la protéine codée, la frataxine, par les équipes de M. Koenig (Fr), J-L. Mandel (Fr) et M. Pandolfo (It).
1996
Première identification du déficit des activités mitochondriales chez les malades par l’équipe d’A. Rotig et P. Rustin (Fr), et dans la levure par les équipes de F. Foury (Belg), J. Kaplan (USA), et R. Wilson (USA).
1997
Mise au point d’un test génétique qui permet de confirmer le diagnostic par l’équipe de M. Koenig (Fr).
1998
Identification en laboratoire de l’idébénone comme molécule potentiellement active contre l’ataxie de Friedreich par l’équipe d’A. Rotig et P. Rustin (Fr).
1998
Démonstration du rôle de la frataxine dans la synthèse des protéines fer-soufre par l’équipe de R. Lill (All) et de son rôle de chaperon vis-à-vis du fer par l’équipe de G. Isaya (USA).
1999 - 2000
1er essai clinique avec une molécule, l’idébénone, par les équipes d’A. Munnich et D. Sidi de l’hôpital Necker (Fr) pour les enfants et d’A. Brice et A. Dürr de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Fr) pour les adultes.
1999
Etude de la structure anormale prise par le gène de la frataxine par l’équipe de R. Wells (USA).
1999
Début de la recherche sur la création de modèles souris par l’équipe de M. Koenig et H. Puccio (Fr), et de modèles cellulaires par les équipes de G. Cortopassi (USA) et P. Rustin (Fr) pour tenter de reproduire au mieux les mécanismes de la maladie.

2001
Démonstration du rôle de la frataxine dans la signalisation des systèmes antioxydants par les équipes de M. Pandolfo (It) et P. Rustin (Fr).
2001–2002
Succès dans la mise au point de modèles souris avec atteinte soit purement cardiaque, soit purement neurologique, par l’équipe de M. Koenig et H. Puccio (Fr).
2006
Mise au point d’un modèle de souris atteinte d’ataxie de Friedreich reproduisant très fidèlement la situation génétique des patients par l’équipe de M. Pook (GB).
2006
Démonstration de la possibilité de « démêler » le gène muté de la frataxine, pour en permettre une meilleure lecture et ainsi augmenter le taux de frataxine, par l’équipe de J. Gottesfeld (USA).
2007
Les modèles cellulaires reproduisent de mieux en mieux les mécanismes intracellulaires de la maladie et les modèles souris présentent les mêmes symptômes que les malades.


De nombreuses équipes travaillent désormais sur l’ataxie de Friedreich et de nombreuses pistes de traitement sont actuellement étudiées.


La recherche fondamentale
La recherche fondamentale consiste à mieux comprendre les mécanismes de la maladie, de la fonction des gènes jusqu’aux conséquences dans l’organisme et ainsi ouvrir des perspectives de traitements.

Elle a pour objectif la mise au point de modèles (cellulaires, levures, vers, mouches et souris) les plus proches possibles de la maladie chez l’homme. Un modèle est destiné à reproduire, dans la cellule ou l’organisme utilisé, les mêmes défauts de fonctionnement que ceux observés chez les malades.

Mettre au point des modèles cellulaires
Il s’agit de reproduire dans des cellules, que l’on peut multiplier en grande quantité, les mêmes défauts de fonctionnement que ceux observés dans les cellules des malades. Ces modèles cellulaires servent à tester un très grand nombre de molécules existantes ou nouvelles (criblage thérapeutique). Les molécules identifiées peuvent être ensuite testées sur les modèles plus complexes (petits organismes ou souris).

Les petits organismes modèles pour l’ataxie de Friedreich
Le ver (Caenorrhabditis) et la mouche (Drosophila), comme la souris, sont des organismes multicellulaires possédant notamment des cellules neuronales et cardiaques (celles qui sont atteintes chez les malades). Ces organismes ont l’avantage d’avoir un temps de reproduction très court par rapport aux souris. Des modèles présentant des symptômes proches de ceux des malades peuvent être créés. Ils sont tout aussi importants que les modèles murins pour tester des molécules et pour comprendre les mécanismes de la maladie.

Les étapes d’élaboration d’un modèle souris idéal dans l’ataxie de Friedreich

Fichier au format pdf *Rôle de la frataxine

Avoir un modèle souris idéal, c’est avoir un modèle animal qui présente les mêmes symptômes que les malades. Dans l’ataxie de Friedreich, un premier modèle souris a vu le jour en l’an 2000 avec une inactivation totale de la frataxine*, ce qui a conduit à la mort in utero des souriceaux. Aucune étude n’était donc possible avec ce modèle.

Puis les chercheurs ont inactivé un gène correspondant à un tissu précis (coeur, muscle, tissus nerveux) et ont développé tout d’abord un modèle de souris « cardiaque » (signes cardiaques de la maladie), puis un modèle de souris « neurologique ». Ces modèles développent une maladie similaire à celle de l’homme, mais plus sévère, puisqu’il n’y a plus du tout de frataxine dans les tissus. Ils permettent de tester des molécules potentiellement thérapeutiques (par exemple des antioxydants comme l’idébénone et des chélateurs de fer).

Actuellement les chercheurs ont mis au point un modèle souris qui présente, comme chez les malades, une faible quantité de frataxine. Ce modèle reproduit le mécanisme moléculaire de la maladie (la présence de la même mutation, c’est-à-dire l’expansion anormale de GAA) et reproduit certains symptômes précoces de la maladie. Ces modèles sont complémentaires aux précédents et vont permettre de tester des molécules thérapeutiques, notamment celles visant à contrer la mutation.

Ces modèles servent donc à mieux comprendre les mécanismes de la maladie, à tester l’efficacité et la toxicité des molécules avant de les essayer chez l’homme.

Fichier au format pdf Résumé de la thèse de Delphine Simon
Comprendre la maladie, c’est pouvoir la traiter...


La recherche clinique
La recherche clinique concerne l’être humain. Elle a pour objectifs de mieux connaître la maladie, améliorer la qualité de vie, trouver de nouvelles méthodes d’explorations et développer des thérapies.

Mieux connaître la maladie
Tout n’est pas encore connu dans l’ataxie de Friedreich.
Exemples :
Pourquoi certains ataxiques et pas d’autres présentent une cardiomyopathie, un diabète, des atteintes auditives et oculaires, etc ?
Pourquoi la maladie débute à 5 ans chez certains, à 50 ans chez d’autres ?

Améliorer la qualité de vie
Développer la recherche en orthophonie, ergothérapie, kinésithérapie, psychologie…

Trouver de nouvelles méthodes d’exploration
Tests diagnostics, méthodes d’imagerie, méthodes d’évaluation pour les essais de médicament.

Développer des thérapies
C’est mettre en place des essais cliniques sur des médicaments, des thérapies géniques ou cellulaires et des techniques orthopédiques (par exemple l’arthrodèse).

Un essai clinique sur un médicament consiste à étudier, selon un protocole précis, les effets d’une molécule chez l’homme, qu’il s’agisse de volontaires malades ou sains. Le but des essais est d’établir la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une substance.
Les essais cliniques sont encadrés par des lois et doivent obéir aux règles de bonnes pratiques cliniques.


Participer à un essai clinique sur un médicament
La participation à un essai est une démarche individuelle, volontaire et qui demande un engagement éclairé.
Un essai clinique se fait sous la conduite d’équipes de médecins (appelés investigateurs), compétentes et expérimentées, qui connaissent avec précision la maladie, les traitements existants et les conditions requises.
Le médecin doit vous expliquer l’essai auquel il vous propose de participer. Seul l’investigateur de l’essai clinique décide ou non d’accepter une candidature.


Les questions à poser sur le déroulement de l’essai clinique à l’investigateur ?
* Qu’est ce qu’un placebo ?
C’est un produit qui a la même apparence que celle du produit que l’on teste, mais qui ne contient pas de substance active.
La comparaison de son effet sur le corps avec celui du produit étudié permet d’être sûr de l’effet véritable de ce dernier.
Qu’est-ce qu’un essai ouvert ?
Dans un essai, le malade et les soignants connaissent l’ensemble des médicaments pris.
Qu’est-ce qu’un essai en double aveugle ?
Dans certains essais, il peut-être nécessaire de ne pas révéler à la personne et/ou au médecin la nature du traitement pour ne pas influencer les résultats.
• Quel traitement me propose-t-on ?
• Quels sont les effets espérés sur la maladie ?
• Est-ce un essai avec placebo* ?
• Quels sont la fréquence, le lieu et la durée des visites ?
• Quelle est la prise en charge pour les déplacements et journées d’hospitalisation ?
• Quels types d'examens sont pratiqués ?
• Quels sont les inconvénients et les risques de cette recherche ?
• Que faire si un problème survient ?
• Quelle est la durée de l’essai ?
• Puis-je quitter l’essai ?
• Combien de temps après la fin de l’essai peut-on connaître les résultats ?
• A la fin de l'essai, pourrai-je continuer le traitement que je vais recevoir dans l'essai ?
• Quelles sont les réglementations pour les mineurs ?
• En cas de non participation à cet essai, puis-je espérer participer à un autre essai ?
• Qui continue à assurer mon suivi pendant l’essai clinique ?
• Le médecin traitant et les spécialistes qui me suivent, sont-ils informés de ma participation à l’essai ?



Participer à un essai clinique, c’est accélérer la recherche.


La recherche : l’actualité en 2007

La recherche sur les mécanismes de l’ataxie de Friedreich progresse et les essais de médicaments potentiels se multiplient.
S’il n’y a pas encore LE traitement de l’ataxie de Friedreich, il semblerait que plusieurs molécules associées puissent ralentir la maladie, voire entraîner une amélioration, avec toujours l’espoir de la guérir...

Les grands axes de travaux dans la recherche fondamentale

Fichier au format pdf La recherche en 2007

Les modèles cellulaires
Réalisés à partir de fibroblastes de patients ou de cellules dérivées de souris, ces modèles montrent dans des conditions déterminées l’existence d’un stress oxydant très tôt dans les cellules déficitaires en frataxine. Ils pourront être utilisés pour la recherche de molécules antioxydantes spécifiques (idébénone, pioglitazone, mitoquinone, coenzyme Q10, deferiprone). Certains de ces modèles sont utilisés pour des criblages à grande échelle de molécules potentiellement thérapeutiques. Plusieurs essais cliniques liés à ces différents travaux sont en cours.
Equipes : G. Cortoppasi (USA), P. Rustin (Fr), M. Koenig et H. Puccio (Fr), A. Pastore (GB), J. Sarsero (Australie).

Les petits organismes modèles pour l’ataxie de Friedreich
Plusieurs équipes travaillent sur la mise au point de nouveaux modèles dans l’ataxie de Friedreich, dont le ver et la mouche. Ces modèles sont complémentaires aux modèles souris.
Equipes : F. Palau et M. Moltó (Esp), Pr Phillips (Canada), M. Ristow (All).

Le modèle de souris atteintes d’ataxie de Friedreich
Plusieurs équipes travaillent sur la mise au point de modèles murins. Des modèles « humanisés » portant le gène humain avec la mutation ont été développés très récemment. Tous ces modèles permettent de comprendre les étapes de la maladie et de tester des molécules thérapeutiques pour leur efficacité potentielle.
Equipes : M. Koenig et H. Puccio (Fr), M. Pook (GB), M. Pandolfo (Belg), J. Sarsero (Australie), M. Ristow (All)

Recherche génique : la piste des polyamides
Chez les patients atteints d’ataxie de Friedreich, le gène de la frataxine ne fonctionne pas bien, car son ADN est à l’état « emmêlé » : la frataxine ne peut donc pas être fabriquée. Les polyamides sont capables de se fixer spécifiquement sur l’ADN du gène de la frataxine et de le dérouler pour lui permettre d’être lu et de fabriquer de la frataxine en quantité suffisante. Pour l’instant, ces molécules n’ont été testées que sur des globules blancs de patients et des neurones de souris en culture.
Equipes : J. Gottesfeld (USA), M. Pandolfo (Belg)

Le rôle de la frataxine extra mitochondriale dans l’apoptose cellulaire
Dans la cellule, la frataxine est aussi présente en dehors des mitochondries. La frataxine extra mitochondriale pourrait peut-être protéger de la mort cellulaire, les cellules des patients atteints de l’ataxie de Friedreich. Elle pourrait se révéler une cible appropriée pour développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Equipe : R. Testi (It)

EPI-A0001
Objectif : augmenter l’énergie générée par les mitochondries et diminuer le stress oxydant en rétablissant un flux d’électrons dans les mitochondries (étude effectuée dans des levures). Essai clinique envisagé.
Equipe : R. Wilson, Muller (USA)

L’impact de l’ataxie de Friedreich sur la fonction auditive

Fichier au format pdf Rapport de F. Giraudet sur la fonction auditive

Une première étape consiste à examiner chez la souris les répercussions de la maladie sur la fonction auditive. Un des objectifs est de mettre au point un nouvel outil de suivi de l’évolution de la maladie chez l’homme.
Equipe : P. Avan (Fr)

Fichier au format pdf Le diabète dans l'ataxie de Friedreich

Les actualités en recherche clinique
Depuis 2005, plusieurs équipes mettent en place des essais cliniques avec des molécules différentes à travers le monde. Elles visent à :

Diminuer le stress oxydant
• L’idébenone 2006 : résultats de l’essai clinique de phase II (efficacité et tolérance) aux Etats-Unis sur 48 enfants âgés de 9 à 18 ans, qui confirment la bonne tolérance de l’idébénone à des doses élevées après 6 mois de traitement. Quelques améliorations au niveau neurologique ont été observées mais les résultats ne sont pas encore publiés.
Equipe : D. Lynch et N. Di Prospero (USA)

2007 : mise en place d’un essai de phase III, multicentrique, en double aveugle contre placebo chez les adultes dans 5 pays en Europe (Fr, GB, All, Belg, Pays Bas) et aux Etats-Unis. Les résultats sont espérés fin 2008.
Equipes : un très grand nombre de cliniciens à travers toute l’Europe dont A. Dürr (Fr) et aux Etats-Unis

• La mitoquinone
2007 : deux essais de phase II avec 130 patients pendant 1 an. L’objectif est de freiner la progression de la maladie.
Equipes : M. Delatycki (Australie) et S. Perleman (USA)

• Le coenzyme Q10 et la vitamine E Un petit essai pilote a été mené chez 10 patients pendant 47 mois et a montré une amélioration significative de la fonction cardiaque et quelques améliorations neurologiques chez 7 patients sur 10.
Equipe : M. Cooper (GB)

• La pioglitazone Cet essai, espéré en 2007, vise à établir si cette molécule peut augmenter les défenses antioxydantes dans l’ataxie de Friedreich.
Equipes : I. Husson, P. Rustin et A. Dürr (Fr)

Augmenter la frataxine
• L’erythropoïétine (EPO) L’EPO augmenterait sensiblement le niveau de frataxine dans la cellule et cette augmentation serait associée à une diminution du stress oxydant.
En 2006, un premier essai ouvert sur 13 patients, traités pendant 8 semaines, aurait donné des résultats positifs mais la toxicité de l’EPO à long terme pose des problèmes. Des tests à plus grande échelle sont prévus.
Equipe : B. Scheiber et B. Sturm (Autriche)

Diminuer le fer dans les mitochondries
• Le défériprone Suite à un premier essai ouvert réalisé avec 13 enfants à l’hôpital Necker qui a montré une amélioration de la qualité de vie chez quelques-uns, un essai multicentrique, en double aveugle, chez 80 personnes (40 enfants et 40 adultes) sera mis en place en 2007.
Equipes : A. Munnich (Fr) et M. Pandolfo (Belg), I. Cabantchik (Israël)

Affiner les échelles d’évaluation
Si le nombre d’essais augmente, par contre, il faut améliorer les outils d’évaluations permettant de mieux mesurer les effets des traitements en cours d’essai.
Equipes : Les cliniciens participants aux différents essais.

Des perspectives intéressantes de traitements voient le jour depuis peu dans l’ataxie de Friedreich. A travers le monde, de plus en plus d’équipes sont impliquées dans la recherche et collaborent entre elles, avec la participation active des associations et des personnes concernées par l’ataxie de Friedreich.

AMIS20
Invité


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ATAXIE - ATAXIE DE FRIEDREICH Empty ATAXIE DE FRIEDREICH - COORDONNES POUR AMIS DES M.O.M.

Message par RITA Ven 11 Déc - 21:38

réponse à notre demande par mail du 8 décembre 2009:

Bonjour,
suite à l'ouverture de ce sujet et à votre demande :

Pour les personnes qui comprennent l'anglais
je suggère les liens suivants :


http://internaf.org/
http://www.curefa.org/
ainsi que les listes de mallages:
http://internaf.org/network/services.html
http://www.fortnet.org/fapg/

Sinon,en français, il y a :
http://www.ataxie.com/
contacte : Juliette Dieusaert, Présidente AFAF à bdieusaert@nordnet.fr
et sa liste :

http://www.ataxie.com/index.php?page=7

Traitements: Idébénone ou Mnésis (énergie et cardiomyopatie)
il y a beaucoup d'essais cliniques en cours ou à venir.


Si vous avez besoin de plus d'informations, n'hésitez pas à me contacter.
cordialement
Michel


On 8-Dec-09, at 7:08 AM, E wrote:

origine du message

bonjour,

je recherche information :
Traitements
comment intégrer les protocole de recherche
etc...

merci
estelle

notre site des maladies orphelines solidaires
http://amis-d-mom.org/

--envoyé à

michel.beaudet@videotron.ca
michel.beaudet@gmail.com
mikebeaudet@me.com

Internaf - INTERnational Network of Ataxia Friends
http://pages.infinit.net/macmike
http://groups.yahoo.com/group/internaf
http://www.internaf.org
RITA
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ATAXIE - ATAXIE DE FRIEDREICH Empty Affections cérébello-médullaires - les dégénérescence ?

Message par VITAL Mer 6 Jan - 22:07

classement intéressant
http://
www.
cepidc.vesinet.inserm.fr/inserm/html/pages/ICD-9FR/330_337.htm#334

334 - Affections cérébello-médullaires

A l'exclusion de:
amyotrophie péronière (356.1)
dégénérescence olivo-ponto-cérébelleuse (333.0)

334.0 Ataxie de Friedreich

334.1 Paraplégie spasmodique héréditaire

334.2 Dégénérescence cérébelleuse primitive
Dégénérescence cérébelleuse primitive:
SAI
héréditaire
sporadique

334.3 Autres ataxies cérébelleuses
Ataxie cérébelleuse SAI
Ajouter, au besoin, une rubrique du code E pour identifier le médicament, s'il y a lieu

334.4* Ataxies cérébelleuses accompagnant d'autres affections classées ailleurs
Ataxie cérébelleuse au cours de:
éthylisme (303)
maladie néoplasique(140-239)
myxoedème (244)

334.8 Autres
Ataxie-télangiectasie [syndrome de Louis Bar]

334.9 Sans précision

VITAL
Invité


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ATAXIE - ATAXIE DE FRIEDREICH Empty L’équipe du Dr. Jacques P. Tremblay (Centre de Recherche du CHU de Québec – Université Laval)

Message par Admin Dim 2 Déc - 22:11

Que sait-on sur les avancées ?
Comme nous l'avons évoqué : Le Canada avance.


Pour résumé :
"L’ataxie de Friedreich est une maladie génétique. Elle est due à une anomalie située dans le gène X25 qui est localisé sur le chromosome 9.

 
La structure de ce gène est connue depuis 1996.


Les gènes sont des fragments d’ADN et les molécules d’ADN sont constituées de quatre éléments (bases), à savoir A (adénine), T (thymine), G (guanine), et C (cytosine). 


Le gène X25 possède une région dans laquelle une séquence de trois bases (guanine-adénine-adé ...)".



Il est important de rappeler que d'autres maladies ressemblent à l’A.F. comme : l'ataxie avec carence en vitamine E, l'abêtalipoprotéinémie, la maladie de Refsun, l'ataxie spinocérébelleuse infantile, l'ataxie télangiectasie et de nombreuses autres. 


Pour ceux qui ont parcouru les avancées, voici un "copié-collé" d'un lien très intéressant :


source cf lien ci-dessous.



"L’équipe du Dr. Jacques P. Tremblay (Centre de Recherche du CHU de Québec – Université Laval) poursuit ses travaux de recherche pour développer un traitement pour l’Ataxie de Friedreich. 
Cette maladie est due à une mutation dans le gène de la frataxine : une augmentation du nombre de tri-nucléotides GAA dans l’intron 1 de ce gène. Cette mutation diminue la production de la protéine frataxine ce qui mène à la mort des cellules du cerveau (les neurones) et du cœur (les cardiomyocytes) ce qui entrainent les symptômes neuronaux et cardiaques.


Cette équipe travaille sur 3 approches thérapeutiques différentes pour augmenter l’expression de la protéine frataxine :


1) livrer le gène normal de la frataxine avec un vecteur associé à l’adénovirus (un AAV) ;


2) cibler le promoteur de la frataxine avec des protéines TALES fusionnées avec un peptide (VP64) qui recrute des facteurs de transcription ;


3) enlever la répétition GAA dans l’intron 1 du gène de la frataxine avec le nouveau système CRISPR/Cas9 qui permet de couper l’ADN à des endroits exacts (avant et après la répétition de GAA).


Ces trois approches thérapeutiques sont toutes prometteuses et ont toutes faites l’objet de publications scientifiques par le groupe du Dr. Tremblay (voir liste en fin d’article).


Toutes ces approches thérapeutiques ont un point en commun : elles demandent la livraison dans les cellules du cerveau et du cœur de gènes codant soit pour la frataxine, les protéines TALEs ou la protéine Cas9 et des ARN guides (système CRISPR/Cas9).  La meilleure façon de livrer ces gènes est d’utiliser un AAV. Il y a plus d’une centaine de sortes (des sérotypes) d’AAV qui ont déjà été identifiés. Certains de ces AAV sont meilleurs pour livrer des gènes au cerveau et au cœur que d’autres.
.....
Pour ne pas à avoir à payer de telles sommes, l’équipe du Dr. Tremblay a récemment obtenu d’Ataxie Canada une subvention pour développer un nouveau sérotype d’AAV capable d’infecter le cerveau et le cœur. 


Ce projet prendra environ un an.
Le Dr. Tremblay et le Dr. Antoine Duquette (neurologue de l’hôpital Notre-Dame) ont eu, en octobre 2016, une rencontre préliminaire avec Santé Canada pour établir les objectifs à atteindre pour pouvoir faire un essai clinique de thérapie génique avec l’une de ces approches.


Pour faire un tel essai clinique, les AAV doivent être produits dans des conditions de Bonnes Pratiques de Fabrication(BPF). Ce sont des conditions extrêmement rigoureuses pour être sûr que les AAV soient de la meilleure qualité possible pour l’administration à des patients. Il n’existe actuellement pas de laboratoire au Canada capable de produire des AAV en condition BPF. Il faut faire appel à des compagnies ou à des universités américaines ; et le prix de production varie entre 2 et 16 millions de dollars américains pour la production des virus nécessaires pour un essai clinique sur 9 patients.


Santé Canada a aussi demandé que les travaux sur les souris soient répétés avec un AAV fait dans les mêmes conditions de BFP que le virus qui sera utilisé pour l’essai clinique.


De plus, des études de toxicologie devront être faites chez des souris par une compagnie spécialisée dans ce type de travaux.


Afin de produire au Québec dans des conditions BPF les vecteurs viraux nécessaires pour traiter non seulement l’Ataxie de Friedreich mais aussi un grand nombre d’autres maladies héréditaires présentes au Québec, le Dr. Tremblay a préparé un plan en collaboration avec le Dr. Bernard Massie (Directeur R&D, Portefeuille Produits thérapeutiques en santé humaine du Conseil national de recherches Canada, CNRC) et le Dr. Denis-Claude Roy (Directeur du centre de recherche de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, HMR).


Ce plan a pour but de développer un laboratoire adéquat au centre de recherche de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) à Montréal. En effet, le CNRC a développé la technologie pour produire de grandes quantités de vecteurs viraux dans un bio-réacteur de 500 litres. Cependant, le CNRC n’a pas un laboratoire adéquat pour la production en BPF. D’un autre côté, le centre de recherche HMR a un laboratoire adéquat mais n’a pas les équipements.


Le plan présenté au gouvernement du Québec prévoit donc l’achat des équipements nécessaires, la formation d’une équipe de techniciens pour le développement des procédures détaillées de production en BPF et la production de deux lots de virus adéquats pour des essais cliniques (dont un sur l’ataxie de Friedreich) approuvés par Santé Canada.


Ce plan a été présenté au Ministère de l’Économie Science et Innovation (MESI) mais n’a pas encore été approuvé. La production de vecteurs viraux dans ce nouveau laboratoire permettrait de faire des essais cliniques au Québec et ce non seulement pour l’Ataxie de Friedreich mais aussi pour beaucoup d’autres maladies héréditaires...."


liens  :
https://lacaf.org/fr/des-nouvelles-des-avancees-scientifiques-de-lequipe-du-professeur-jacques-p-tremblay/
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