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notes sommaires et comptes rendus Congrès AUTISME FRANCE
A.M.I.S. des M.O.M :: diverses informations - coordonnés spécialistes/OTHER INFORMATION :: INFORMATIONS DIVERSES //OTHER INFORMATION
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notes sommaires et comptes rendus Congrès AUTISME FRANCE
L'association AMIS D MOM soutient les associations phares.
Nous étions présents et nous avons pris quelques notes.
Résumé – extraits de notes personnelles –
à compléter, modifier ou à améliorer.
Courriel AMISDMOM : AMIS.D.MOM@GMAIL.COM
Le 20 novembre 2010, s’est tenu le 20ème Congrès sur l'autisme à la Cité Internationale de Lyon.
Ce congrès a réuni un public varié pour une journée de conférences de médecins, psychiatres, ergothérapeutes, représentants ministériels.
Cette année, le congrès a été axé sur la reconnaissance du handicap autistique.
Cette 20ième édition a été ouverte par un mot du
Maire Sénateur G. Collomb, qui a accueilli les participants.
Dans son discours, il a précisé sa fierté d’apporter son soutien à cette manifestation et à cette association.
Il a confirmé que la ville de Lyon s'était et continuera de s’investir dans la prise en charge des personnes autistes en mettant en place des actions à destination des enfants malades et du personnel soignant : subventions d'associations en lien avec l'autisme, accueil dans des crèches municipales et associatives de plus de 130 enfants handicapés, favorisant la scolarisation de ces enfants par des services médico-sociaux, dans les écoles, et mise à disposition de locaux pour les associations....
Le député J. F. Chossy a quant-à-lui, présenté les actions qu’il entreprendra auprès du gouvernement.
Mme LANGLOYS, Présidente autisme union sud-est, de l’association AUTISME France a pris la parole pour rappeler les grandes lignes de la journée et de l’association.
Elle a remercié les différentes personnes ayant organisé les protocoles et l’organisation de congrès.
Autisme France, association créée en 1989 à l’initiative de parents d’enfants autistes ou atteints de troubles envahissants du développement.
Elle lutte pour que la dignité des personnes autistes soient respectée, si possible en favorisant leur autonomie, leur épanouissement et leurs possibilités.
Autisme France intervient auprès des pouvoirs publics pour garantir l’intégration des personnes autistes en milieu ordinaire ou pour la création de places adaptées en milieu spécialisé. Elle veille également avec la plus grande vigilance à la protection des personnes autistes contre les violences physiques, psychiques, sociales ou médicamenteuses.
Le discours préparé par le ministère a été lu publiquement et conforte les actions entreprises.
Voir actions en cours pour que l’autisme soit une cause nationale pour 2011 –
voir communiqué de l’association FRANCE AUTISME–
liens
http ://www.autisme-union-sud-est.asso.fr/
Extraits et notes sur quelques présentations :
A -Génétique et autisme : Dr Sylvain Briault, C.N.R.S., Université d’Orléans.
- Rappel de l’importance de la protéine FMRP comme chef d’orchestre.
- Test de Crawley : intérêt social et cognitif.
Et travaux sur le lithium.
Autisme ?
Anomalie du développement neurologique pendant la période de maturation du cerveau. Ce syndrome apparaît au début de la vie et affecte au minimum 1 personne sur 150, les garçons étant plus touchés. La pathologie peut être associée à d’autres handicaps, tels que troubles sensoriels, moteurs, maladies génétiques, épilepsie, déficience intellectuelle.
Difficultés rencontrées :
Développement d’une communication efficace, décryptage des rapports sociaux, acquisition des outils d’intégration.
Les personnes autistiques ont une vision très spécifique du monde qui les entoure.
Trouble neuropsychiatrique génétique, altération du développement du cerveau et de son fonctionnement, infections et produits toxiques durant la grossesse… les causes semblent multiples sont encore inconnues.
Evolution – prise en charge.
1- Diagnostic précoce.
2- Méthodes éducatives globales, structurées adaptées à la personne autiste.
3- Retarder l’hospitalisation en hôpital psychiatrique par la création de structure adaptée.
4- Projet de vie personnalisé.
5- Rôle des associations
B- Epidémiologie de l’autisme – Pr Eric Fombonne, Prof. de psychiatrie, hôpital pour enfants de Montréal.
- Importance de définir la maladie et l’identifier.
- Screening dépistage, différents outils.
- Tremplin Grandin, Gunilla Gerland, Stefany Bonnot-Briey
Pour ce professeur, l’auto stimulation est vitale.
Il est primordial de demander à la personne autiste pourquoi elle fait ses auto stimulations.
Communiquer avec des mots, des images.
Une auto stimulation peut-être "organisante ou envahissante".
Exemple, une auto stimulation vestibulaire peut aboutir sur une solution : hamac-balançoire.
Base sensorielle : essais sur soi-même.
Si la tête bouge, il a transfert de poids…
Important de décortiquer les actions, cela permet de comprendre.
Ressentir corporellement est différent pour chacun de nous.
Quels sont les bénéfices possibles et chercher à comprendre : tout simplement parce qu’on gagne à l’expérimenter soi-même.
Selon leurs hypothèses de stimulation, deux axes.
Envahissant : enfant dans sa bulle, difficultés de communication et de compréhension.
Donc si la stimulation est intense, le moyen sensoriel doit être également intense.
D’après quelques témoignages et études, on a compris que le cerveau des autistes ne percevait pas toujours leur corps comme nous le percevions.
Les personnes autistes donnaient plus d’importance à certaines parties de leurs corps :
mains et bouche, sont souvent pour eux, des parties démesurées.
Autres remarques :
Accumulation de stressi (stimuli), exemple se frapper la tête de manière répétée.
Solutions proposées : exemple, port d’un casque.
Questions :
Quand est-il de la fréquence et de l’intensité ?
Est-ce une zone plus sensible du corps ?
Est-ce que le moyen suggéré pour pallier est plus handicapant que l’auto stimulation elle-même ?
Est-ce que le moyen de compensation élimine une cause organique ou une cause physique ?
Pour les stéréotypie de l’autiste : éviter de tirer des conclusions trop hâtives.
Poser la question permet d’obtenir une réponse plus adéquate.
Perspectives :
Dynamique de développements avec atouts.
L’imitation au service des enfants avec autisme, système miroir, perception,
L’exécution d’une action, cf miroir brisé de l’autisme.
Dysfonctionnement cérébral du système miroir.
L’imitation est une capacité multi mécanisme.
L’imitation est une capacité flexible.
Actions familières ou nouvelles.
Significations concrètes.
La reconnaissance d’être imité est intacte.
Importance de reconnaître que l’on est imité et que l’on peut imiter.
Ces capacités modifient positivement l’état émotionnel immédiat et c’est durable.
Observer pour apprendre, c’est une autre facette du couplage perception-action.
Difficulté dans le but de la réalisation entraine l’impossibilité de l’anticipation.
C- Pour le Pr Berthoz A. (autisme et stratégies)
Stratégies cognitives du traitement de l’espace : une théorie spatiale de l’empathie.
Importance du corps et manipulation des référentiels spatiaux.
Difficultés d’interpréter un scénario pour l’autiste.
Importance de la cohérence et de l’unité du corps.
Certaines aires du cerveau, notamment le lobe temporal intervient sur l’orientation spatiale et la perception du mouvement du corps (cortex vestibulaire, le STS, le gyrus temporal supérieur)
Ce sont des zones importantes pour la réorientation, l’empathie et la théorie de l’esprit.
Gérard Jorland a établi une esquisse sur la théorie de l’empathie.
L’empathie n’est pas l’imitation,
L’empathie n’est pas la théorie de l’esprit.
L’empathie n’est pas la sympathie.
La sympathie consiste à éprouver les émotions d’autrui sans se mettre nécessairement à sa place.
Exemple, contagion des émotions, exemple «le fou rire».
La sympathie peut être considérée comme typique.
L’empathie consiste à se mettre à la place de l’autre (avec un changement de référentiel spatial)
Paradigme
Symétrie par rotation
Etudes Berthoz, B. Thiroux, B. Jorland, M. Tramus, Bret – Brain cognition 2009
Distinction entre soi et autrui.
Reconnaissance de soi dans le miroir.
Hypothèses :
Des fonctions déficientes dans l’autisme.
Manipulation de l’espace : espaces emboités.
Différence entre les hommes et les femmes dans les stratégies de traitement de l’espace.
Rôle de l’hippocampus ,
Quand on se déplace dans un bâtiment, une rue...
et que l’on veut se souvenir du trajet, pour mémoriser le parcours,
on a tous des méthodes qui nous sont personnels. (enregistrements de détails, perceptions différentes)
Différence entre "l’égo centré et l’allo centré".
On se repère de manière différente, en se remémorant le topo kinesthésique (plan avec description sommaire) – en somme route "égo centrique"
Ou on se sert d’une carte détaillée, comme un survol soit méthode "allo centrique".
Activation des régions différentielles (voir étude de Maguire E. – 2001)
Le cortex
Rétrosplénial : translateur entre égo et allo ?
Latéralisation des mécanismes de la mémoire spatiale, l’hippocampe gauche – mémoire épisodique.
D- Témoignage de Jérôme ECOCHARD – autiste asperger – T.E.D.
(SATEDI = Spectre Autistique troubles envahissants du développement International)
C’est avec beaucoup d’humilité que cet homme raconte son parcours atypique.
Scolarité , intégration, apprentissage des règles sociales…. Un parcours du combattant.
Tout au long de son témoignage, il nous rappelle qu’il est vital pour lui que l’on accepte leurs différences.
Il rappelle qu’il a commencé à sortir de son isolement en classe de quatrième avec la découverte des équations.
Comme il le sous entend :
Avant d’arriver à une certaine maturité, âge ou avant de découvrir un centre d’intérêt, il faut vaincre d’innombrables péripéties et obstacles.
Ses affinités pour les matières scientifiques lui ont permis de sortir d’un isolement prédestiné.
Aveu :
Il éprouve encore des difficultés à dominer ses appréhensions pour les relations sociales et même si les relations avec le monde extérieur demeurent un souci constant.
Il nous raconte avec modestie, ses combats contre ses stimuli et ses angoisses.
> – voici un ressenti personnel après avoir écouté ce témoignage> Pour résumer
« Diagnostic autistique -
Oubliez les différences.
Se souvenir que l’’incompréhension
affecte davantage leur quotidien.
Laissez du temps à ces personnes.
Pour qu’il nous rejoigne.
Et qu’on les comprenne»
E- Aspects comportementaux spécifiques à l’autisme par le Pr Eric Willaye
Directeur scientifique du SUSA (université de Mons Hainaut – Belgique.)
Compléments d’informations par d’ autres présentateurs qui se sont succédés.
Rappel
Définitions sommaires
Troubles du comportement
Difficultés à comprendre les situations sociales,
à exprimer ses besoins, ses attentes, ses émotions,
difficultés d’anticipation, exemple prévoir ses occupations,
sensibilité particulière (bruits, lumière…)
F- Tableau sommaire que l’on a pu découvrir (à améliorer et à compléter…notes rapides)
Essai conversion en JPEG pour publication sur ce site (assombrir pour lecture).
G- Compléments – interlocuteurs divers qui se sont succédés pour clôturer ce congrès 2010.
Informations générales -
Évènements contextuels :
Problèmes médicaux, co-morbidité, discontinuité des programmes, des services.
Imprévisibilité organisationnelle.
Effets secondaires majeurs de la médication psychotrope.
Variation de la médication.
Quasi absence.
Pro action :
Carnet de règle – règles explicites visuelles.
Contrats de comportements
Positif avec un code tarif
Adaptation de programmes
Adéquation du niveau des activités
Organisation des tâches.
Aménagement des espaces
Aménagement de votre communication
Aménager les facteurs déclencheurs.
Apprentissage des comportements.
Communication fonctionnelle. STOP – FINI – NON
Autonomie : apprendre à s’occuper seul.
Scénario sociaux.
Apprendre à comprendre les autres
Jeux de rôles
Self management.
Pour plus d'informations
Association Autisme France
04 93 46 01 77
Nous étions présents et nous avons pris quelques notes.
Résumé – extraits de notes personnelles –
à compléter, modifier ou à améliorer.
Courriel AMISDMOM : AMIS.D.MOM@GMAIL.COM
Le 20 novembre 2010, s’est tenu le 20ème Congrès sur l'autisme à la Cité Internationale de Lyon.
Ce congrès a réuni un public varié pour une journée de conférences de médecins, psychiatres, ergothérapeutes, représentants ministériels.
Cette année, le congrès a été axé sur la reconnaissance du handicap autistique.
Cette 20ième édition a été ouverte par un mot du
Maire Sénateur G. Collomb, qui a accueilli les participants.
Dans son discours, il a précisé sa fierté d’apporter son soutien à cette manifestation et à cette association.
Il a confirmé que la ville de Lyon s'était et continuera de s’investir dans la prise en charge des personnes autistes en mettant en place des actions à destination des enfants malades et du personnel soignant : subventions d'associations en lien avec l'autisme, accueil dans des crèches municipales et associatives de plus de 130 enfants handicapés, favorisant la scolarisation de ces enfants par des services médico-sociaux, dans les écoles, et mise à disposition de locaux pour les associations....
Le député J. F. Chossy a quant-à-lui, présenté les actions qu’il entreprendra auprès du gouvernement.
Mme LANGLOYS, Présidente autisme union sud-est, de l’association AUTISME France a pris la parole pour rappeler les grandes lignes de la journée et de l’association.
Elle a remercié les différentes personnes ayant organisé les protocoles et l’organisation de congrès.
Autisme France, association créée en 1989 à l’initiative de parents d’enfants autistes ou atteints de troubles envahissants du développement.
Elle lutte pour que la dignité des personnes autistes soient respectée, si possible en favorisant leur autonomie, leur épanouissement et leurs possibilités.
Autisme France intervient auprès des pouvoirs publics pour garantir l’intégration des personnes autistes en milieu ordinaire ou pour la création de places adaptées en milieu spécialisé. Elle veille également avec la plus grande vigilance à la protection des personnes autistes contre les violences physiques, psychiques, sociales ou médicamenteuses.
Le discours préparé par le ministère a été lu publiquement et conforte les actions entreprises.
Voir actions en cours pour que l’autisme soit une cause nationale pour 2011 –
voir communiqué de l’association FRANCE AUTISME–
liens
http ://www.autisme-union-sud-est.asso.fr/
Extraits et notes sur quelques présentations :
A -Génétique et autisme : Dr Sylvain Briault, C.N.R.S., Université d’Orléans.
- Rappel de l’importance de la protéine FMRP comme chef d’orchestre.
- Test de Crawley : intérêt social et cognitif.
Et travaux sur le lithium.
Autisme ?
Anomalie du développement neurologique pendant la période de maturation du cerveau. Ce syndrome apparaît au début de la vie et affecte au minimum 1 personne sur 150, les garçons étant plus touchés. La pathologie peut être associée à d’autres handicaps, tels que troubles sensoriels, moteurs, maladies génétiques, épilepsie, déficience intellectuelle.
Difficultés rencontrées :
Développement d’une communication efficace, décryptage des rapports sociaux, acquisition des outils d’intégration.
Les personnes autistiques ont une vision très spécifique du monde qui les entoure.
Trouble neuropsychiatrique génétique, altération du développement du cerveau et de son fonctionnement, infections et produits toxiques durant la grossesse… les causes semblent multiples sont encore inconnues.
Evolution – prise en charge.
1- Diagnostic précoce.
2- Méthodes éducatives globales, structurées adaptées à la personne autiste.
3- Retarder l’hospitalisation en hôpital psychiatrique par la création de structure adaptée.
4- Projet de vie personnalisé.
5- Rôle des associations
B- Epidémiologie de l’autisme – Pr Eric Fombonne, Prof. de psychiatrie, hôpital pour enfants de Montréal.
- Importance de définir la maladie et l’identifier.
- Screening dépistage, différents outils.
- Tremplin Grandin, Gunilla Gerland, Stefany Bonnot-Briey
Pour ce professeur, l’auto stimulation est vitale.
Il est primordial de demander à la personne autiste pourquoi elle fait ses auto stimulations.
Communiquer avec des mots, des images.
Une auto stimulation peut-être "organisante ou envahissante".
Exemple, une auto stimulation vestibulaire peut aboutir sur une solution : hamac-balançoire.
Base sensorielle : essais sur soi-même.
Si la tête bouge, il a transfert de poids…
Important de décortiquer les actions, cela permet de comprendre.
Ressentir corporellement est différent pour chacun de nous.
Quels sont les bénéfices possibles et chercher à comprendre : tout simplement parce qu’on gagne à l’expérimenter soi-même.
Selon leurs hypothèses de stimulation, deux axes.
Envahissant : enfant dans sa bulle, difficultés de communication et de compréhension.
Donc si la stimulation est intense, le moyen sensoriel doit être également intense.
D’après quelques témoignages et études, on a compris que le cerveau des autistes ne percevait pas toujours leur corps comme nous le percevions.
Les personnes autistes donnaient plus d’importance à certaines parties de leurs corps :
mains et bouche, sont souvent pour eux, des parties démesurées.
Autres remarques :
Accumulation de stressi (stimuli), exemple se frapper la tête de manière répétée.
Solutions proposées : exemple, port d’un casque.
Questions :
Quand est-il de la fréquence et de l’intensité ?
Est-ce une zone plus sensible du corps ?
Est-ce que le moyen suggéré pour pallier est plus handicapant que l’auto stimulation elle-même ?
Est-ce que le moyen de compensation élimine une cause organique ou une cause physique ?
Pour les stéréotypie de l’autiste : éviter de tirer des conclusions trop hâtives.
Poser la question permet d’obtenir une réponse plus adéquate.
Perspectives :
Dynamique de développements avec atouts.
L’imitation au service des enfants avec autisme, système miroir, perception,
L’exécution d’une action, cf miroir brisé de l’autisme.
Dysfonctionnement cérébral du système miroir.
L’imitation est une capacité multi mécanisme.
L’imitation est une capacité flexible.
Actions familières ou nouvelles.
Significations concrètes.
La reconnaissance d’être imité est intacte.
Importance de reconnaître que l’on est imité et que l’on peut imiter.
Ces capacités modifient positivement l’état émotionnel immédiat et c’est durable.
Observer pour apprendre, c’est une autre facette du couplage perception-action.
Difficulté dans le but de la réalisation entraine l’impossibilité de l’anticipation.
C- Pour le Pr Berthoz A. (autisme et stratégies)
Stratégies cognitives du traitement de l’espace : une théorie spatiale de l’empathie.
Importance du corps et manipulation des référentiels spatiaux.
Difficultés d’interpréter un scénario pour l’autiste.
Importance de la cohérence et de l’unité du corps.
Certaines aires du cerveau, notamment le lobe temporal intervient sur l’orientation spatiale et la perception du mouvement du corps (cortex vestibulaire, le STS, le gyrus temporal supérieur)
Ce sont des zones importantes pour la réorientation, l’empathie et la théorie de l’esprit.
Gérard Jorland a établi une esquisse sur la théorie de l’empathie.
L’empathie n’est pas l’imitation,
L’empathie n’est pas la théorie de l’esprit.
L’empathie n’est pas la sympathie.
La sympathie consiste à éprouver les émotions d’autrui sans se mettre nécessairement à sa place.
Exemple, contagion des émotions, exemple «le fou rire».
La sympathie peut être considérée comme typique.
L’empathie consiste à se mettre à la place de l’autre (avec un changement de référentiel spatial)
Paradigme
Symétrie par rotation
Etudes Berthoz, B. Thiroux, B. Jorland, M. Tramus, Bret – Brain cognition 2009
Distinction entre soi et autrui.
Reconnaissance de soi dans le miroir.
Hypothèses :
Des fonctions déficientes dans l’autisme.
Manipulation de l’espace : espaces emboités.
Différence entre les hommes et les femmes dans les stratégies de traitement de l’espace.
Rôle de l’hippocampus ,
Quand on se déplace dans un bâtiment, une rue...
et que l’on veut se souvenir du trajet, pour mémoriser le parcours,
on a tous des méthodes qui nous sont personnels. (enregistrements de détails, perceptions différentes)
Différence entre "l’égo centré et l’allo centré".
On se repère de manière différente, en se remémorant le topo kinesthésique (plan avec description sommaire) – en somme route "égo centrique"
Ou on se sert d’une carte détaillée, comme un survol soit méthode "allo centrique".
Activation des régions différentielles (voir étude de Maguire E. – 2001)
Le cortex
Rétrosplénial : translateur entre égo et allo ?
Latéralisation des mécanismes de la mémoire spatiale, l’hippocampe gauche – mémoire épisodique.
D- Témoignage de Jérôme ECOCHARD – autiste asperger – T.E.D.
(SATEDI = Spectre Autistique troubles envahissants du développement International)
C’est avec beaucoup d’humilité que cet homme raconte son parcours atypique.
Scolarité , intégration, apprentissage des règles sociales…. Un parcours du combattant.
Tout au long de son témoignage, il nous rappelle qu’il est vital pour lui que l’on accepte leurs différences.
Il rappelle qu’il a commencé à sortir de son isolement en classe de quatrième avec la découverte des équations.
Comme il le sous entend :
Avant d’arriver à une certaine maturité, âge ou avant de découvrir un centre d’intérêt, il faut vaincre d’innombrables péripéties et obstacles.
Ses affinités pour les matières scientifiques lui ont permis de sortir d’un isolement prédestiné.
Aveu :
Il éprouve encore des difficultés à dominer ses appréhensions pour les relations sociales et même si les relations avec le monde extérieur demeurent un souci constant.
Il nous raconte avec modestie, ses combats contre ses stimuli et ses angoisses.
> – voici un ressenti personnel après avoir écouté ce témoignage> Pour résumer
« Diagnostic autistique -
Oubliez les différences.
Se souvenir que l’’incompréhension
affecte davantage leur quotidien.
Laissez du temps à ces personnes.
Pour qu’il nous rejoigne.
Et qu’on les comprenne»
E- Aspects comportementaux spécifiques à l’autisme par le Pr Eric Willaye
Directeur scientifique du SUSA (université de Mons Hainaut – Belgique.)
Compléments d’informations par d’ autres présentateurs qui se sont succédés.
Rappel
Définitions sommaires
Troubles du comportement
Difficultés à comprendre les situations sociales,
à exprimer ses besoins, ses attentes, ses émotions,
difficultés d’anticipation, exemple prévoir ses occupations,
sensibilité particulière (bruits, lumière…)
F- Tableau sommaire que l’on a pu découvrir (à améliorer et à compléter…notes rapides)
Essai conversion en JPEG pour publication sur ce site (assombrir pour lecture).
G- Compléments – interlocuteurs divers qui se sont succédés pour clôturer ce congrès 2010.
Informations générales -
Évènements contextuels :
Problèmes médicaux, co-morbidité, discontinuité des programmes, des services.
Imprévisibilité organisationnelle.
Effets secondaires majeurs de la médication psychotrope.
Variation de la médication.
Quasi absence.
Pro action :
Carnet de règle – règles explicites visuelles.
Contrats de comportements
Positif avec un code tarif
Adaptation de programmes
Adéquation du niveau des activités
Organisation des tâches.
Aménagement des espaces
Aménagement de votre communication
Aménager les facteurs déclencheurs.
Apprentissage des comportements.
Communication fonctionnelle. STOP – FINI – NON
Autonomie : apprendre à s’occuper seul.
Scénario sociaux.
Apprendre à comprendre les autres
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Self management.
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Association Autisme France
04 93 46 01 77
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