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AUTISME - T.E.D.'S - FORUM - échanges - forum - Informations - Formations
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AUTISME - T.E.D.'S - FORUM - échanges - forum - Informations - Formations
Définition pour permettre un échange entre les familles concernées
L'autisme est un trouble sévère du développement qui apparaît au cours des trois premières années de la vie et se caractérise par des altérations plus ou moins importantes de l'interaction sociale, de la communication et du langage, des intérêts et du comportement. L'autisme est la forme la plus sévère des troubles envahissants du développement (TED).
Echangez vos expériences - vos conseils - partagez -
L'autisme est un trouble sévère du développement qui apparaît au cours des trois premières années de la vie et se caractérise par des altérations plus ou moins importantes de l'interaction sociale, de la communication et du langage, des intérêts et du comportement. L'autisme est la forme la plus sévère des troubles envahissants du développement (TED).
Echangez vos expériences - vos conseils - partagez -
AMIS5- Invité
COMMENT ETRE AIDE - QUI CONNAIT LE ROLE DE L A.V.S. ?
Textes que j'ai trouvés intéressants
que donnent-ils dans la pratique ?
si t e i n t e r n e t : w w w . a u t i s m e f r a n c e . o r g
- e – m a i l : a u t i s m e . F r a n c e @ w a n a d o o . f r
Autisme France Association Reconnue d’Utilité Publique – Siège : PARIS
Bureaux : Lot 110/111 Voie K - 460 Av. de la Quiéra– 06370 Mouans Sartoux.
N u m é r o A z u r : 0 8 1 0 1 7 9 1 7 9 / 04 93 46 01 77 – F a x : 0 4 9 3 4 6 0 1 1 4
Obtenir une AVS pour un enfant avec autisme ou autre TED
Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui de la loi de 2005
Dans le Rapport de la cour des comptes février 2008 au chapitre consacré à la
scolarisation des élèves handicapés on peut lire la déclaration suivante : Faisant sienne
une remarque du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), la
Cour avait constaté, en particulier, que les jeunes handicapés rencontraient toujours des
difficultés pour accomplir une scolarité répondant à leurs besoins, faute de disposer de
tous les accompagnements nécessaires. C’est particulièrement vrai pour les enfants TED.
1) Connaître les textes :
Avant tout, il est besoin de rappeler que :
- Il n’est écrit nulle part que l’AVS-Co interdit l’AVS-I et on voit passer en CDAPH, dans
certains cas particuliers, - il s’agissait d’autisme - la présence des deux.
Voir l’excellente page du site scolarité-partenariat
► Comme d’habitude, la méthode pour nous est toujours la mê me : éplucher les textes
officiels.
Vous avez besoin de connaître :
-la circulaire BOEN n° 2003-093 du 11-6-2003
Si vous n’avez pas le courage, l’essentiel est résumé :
-la circulaire BOEN du 15 juillet 2004 n°2004-117 du 15 juillet 2004
Extraits :
Que faut-il en retenir ?
- Il n’est écrit nulle part qu’il n’y a pas d’AVS en maternelle
Circ. n° 2003-093 du 11-6-03
- L'attribution d'un AVS à un élève peut tre envisagée - quelle que soit la nature de son
handicap et quel que soit le niveau d'enseignement - dès lors qu'un examen approfondi de sa
situation fait apparaoitre le besoin, pour une durée déterminée, d'une aide humaine apportée
dans le cadre de la vie scolaire quotidienne, en vue d'optimiser son autonomie dans les
apprentissages, de faciliter sa participation aux activités collectives et aux relations
interindividuelles et d'assurer son installation dans les conditions optimales de sécurité et de
confort.
- Il faut rappeler que cette modalité particulière d’accompagnement n’a de sens que si elle
répond aux besoins identifiés d’un élève. L’admission et la scolarisation d’un élève en
situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d’un AVS.
Celui-ci n’a d’utilité que lorsque la restriction d’autonomie de l’élève constitue un obstacle :
sa participation à tout ou partie des activités d’apprentissage au sein de la classe ou à des
activités organisées sur le temps péri-scolaire (études, cantine, permanence, sorties, voyages).
C’est la raison pour laquelle peu nombreux sont les élèves ayant besoin d’un AVS-I de
manière permanente et pour toutes les activités scolaires. De m ême, dans bien des cas, la
présence de l’AVS-I doit ê tre transitoire pour faciliter l’intégration de l’élève au sein de la
classe, pour l’aider à prendre des repères dans un univers non familier ou à établir des
relations avec ses camarades.
Des interventions dans la classe définies en concertation avec l'enseignant (aide pour écrire
ou manipuler le matériel dont l'élève a besoin) ou en dehors des temps d'enseignement
(interclasses, repas, ...). (…)
Il convient cependant de rechercher, le cas échéant, l’articulation du travail de l’AVS-I avec
les services médico-sociaux concernés (SESSAD, SAAAIS, SSEFIS...) afin de mieux cerner
les spécificités et les complémentarités des fonctions.
C’est seulement dans des situations bien précises que la présence en continu et dans la
durée peut se justifier. et c’est le cas de l’autisme.
Le temps de la cantine fait partie sans aucun doute des missions possibles d'un AVS comme
indiqué sur le guide HANDISCOL sur la scolarisation des enfants handicapés
2) Examinons quoi ressemble concrétement une demande d’AVS
Différentes académies ont précisé les missions des AVS-i ; nous pouvons y trouver de
précieux renseignements pour construire et argumenter nos propres demandes
Développement de l’autonomie de l’élève, de ses capacités d’apprentissage
Contribue au soutien de l’élève dans la compréhension et dans l’application des
consignes du travail pédagogique, en utilisant les supports adaptés
Fait part à l’enseignant de ses observations relatives à l’activité de l’élève
► Encourage et sécurise l’élève dans le travail à mener
► Assiste l’élève, si nécessaire, lors des examens, en référence aux textes en vigueur
Communication liée à la gestion des relations avec les différents partenaires du Projet
Personnalisé de Scolarisation.
► A une obligation de discrétion professionnelle : garantit la confidentialité des
informations qu’il est amené à connaître de par sa fonction
► Prend connaissance des objectifs définis par le Projet Personnalisé de Scolarisation
► En tant que membre de l’équipe éducative, peut participer à des réunions concernant le
projet de l’élève
► Participe en lien avec l’enseignant à l’information de la famille
Accompagnement dans les actes de la vie quotidienne
Apporte une aide selon les besoins identifiés (hygiène, confort, déplacement,
communications, sécurité…)
► Contribue à la sécurité de l’élève, intervient en cas de nécessité en application des
consignes de sécurité spécifiques du milieu considéré, avertit immédiatement les
responsables dans les situations d’urgence.
► Participe a l’aménagement et à l’adaptation de l’environnement matériel et physique
de l’élève, en lien avec les professionnels compétents
► Aide l’élève dans la manipulation d’outils pédagogiques ou d’aides techniques
Socialisation favorisant la participation des enfants dans la vie sociale (scolaire, et périscolaire)
► Assure, par sa présence la mise en confiance de l’élève et de son environnement
► Repère les difficultés relationnelles éventuelles de l’èlève ou des situations qui sont susceptibles de créer des obstacles
►Incite l’élève à réaliser des activités avec d’autres élèves, en lui proposant éventuellement des moyens adaptès
► Favorise les échanges directs, collectifs ou privilégiés, entre l’èlève et ses camarades, ainsi qu’avec les adultes
► Favorise l’expression et la prise de parole de l’élève et sa communication.
► Valorise les progrès de l’élève dans la réalisation des activités en autonomie, et en coopération avec d’autres élèves
LIENS à mettre sur un moteur de recherche internet :
Mémento des AVS-I / AVS-Co
fiches suivi d’une AVS
ais/ais/professionnel/avs/AVS_GrilleObservationEvaluation.pdf
grille observation évaluation
L’évaluation des besoins d’accompagnement par un AVS
une demande de renouvellement/modification d’AVS
L’évaluation des besoins de l’élève pour la mise à disposition de matériel scolaire adapté : pensez-y si vous avez
un enfant dyspraxique ; inutile qu’il s’épuise à essayer d’écrire, l’ordinateur ce sera mieux et c’est reconnu en
CDAPH
la fiche parcours de scolarisation
Attention : Ne pas cocher la case : j’accepte que mon dossier passe en commission simplifiée
sauf si vous demandez un renouvellement sans modification
3) Mentionner la spécificité de l’autisme
Les enfants présentant un Trouble Envahissant du Développement ont tous besoin
d’un accompagnement par un Auxiliaire de Vie Scolaire pendant leur temps de scolarisation.
Il est important de considérer qu’un accompagnement éducatif […] permet avant tout la personnalité et la vie intérieure de la personne autiste de se révéler, en acquérant la possibilité d’entrer en contact avec l’autre, d’une manière qui soit compréhensible l’autre – en l’occurrence nous.
- la plasticité cérébrale, relationnelle, cognitive, et comportementale est d’autant plus importante que l’enfant est plus jeune ;
- l’absence ou le défaut de stimulation relationnelle adaptée, de communication, et d’apprentissage est dans tous les cas, chez tout enfant, néfaste à son développement
► Extrait
de l’avis 102 du comité d’éthique dans son rapport sur la situation des personnes autistes en France.
L’accompagnement de la personne autiste est un besoin à vie.
En effet ce trouble neuro-développemental s'avère entrainer un certain nombre de difficultés :
►de traitement des informations sensorielles visuelles et auditives : la personne autiste a du mal à repérer la bonne information, son attention est vite parasitée.
►difficultés sensori-motrices : la motricité fine est souvent un problème pour les enfants
TED. Géométrie, collage, écriture cursive restent difficiles voire impossibles sans aide.
►difficultés cognitives qui perturbent les apprentissages : abstraction difficile, incapacité à généraliser, nécessité du concret présenté avec des couleurs différentes et des pictogrammes.
►difficultés d’interactions sociales : il faut apprendre à l’enfant autiste à respecter les contraintes de la classe, ► repérer les conventions sociales qui y sont nécessaires, à faire le lien entre consigne collective et respect individuel de la consigne.
►gestion des moments d’angoisse : l’enfant TED n’a pas de troubles du comportement, notion qui suppose le refus de la règle, que la personne autiste n’a pas, mais des moments de panique et des comportements socialement inadaptés lorsqu’il est agressé par l’environnement trop imprévisible ou quelque chose qu’il n’a pas compris ou pas su exprimer. Ces moments de panique n’arrivent jamais au hasard.
Ces difficultés si elles sont comprises et accompagnées se réduisent progressivement mais il ne faut jamais relâcher l’accompagnement. Un certain nombre de MDPH ont fait le choix d’accorder la totalité du temps de présence l’école avec une AVS pour les enfants autistes qui en ont besoin.
L’AVS, formé aux TED et ayant une bonne connaissance de l’enfant et de son programme éducatif adapté, doit pouvoir
►organiser la structuration de l’espace et du temps de l’enfant, gérer les aides visuelles nécessaires à l’enfant avec l’aide des parents, fournir une guidance adaptée par rapport au
travail scolaire, au comportement, à la communication (comprendre et exprimer), aux interactions avec ses pairs.
►repérer ce qui perturbe l’enfant pour adapter son environnement immédiat : plannings, consignes écrites, paroles rassurantes, médiation entre la classe et l’enfant autiste, éventuellement pauses dans le travail scolaire.
►gérer les troubles de l’attention par la reprise des consignes collectives, leur adaptation concrète avec le matériel de l’élève.
►assurer la surveillance et la guidance nécessaires pendant les temps de récréation, car le bruit, le mouvement, un espace parfois grand angoissent l’enfant autiste. Le rôle de l’AVS est aussi de solliciter la complicité des autres enfants pur qu’ils soient les tuteurs de l’enfant autiste.
►participer aux réunions de concertation –coordination et de réajustement du projet
►aider à l’adaptation du matériel pédagogique ; beaucoup d’enfants TED sont dyspraxiques et auront besoin d’un ordinateur.
L’objectif de prise d’autonomie des enfants autistes, au fur et à mesure de leurs évolutions, ne peut justifier l’allégement de leur temps d’accompagnement par l’AVS.
Chaque apprentissage nouveau peut nécessiter, en effet, selon la situation, de revenir à une guidance maximale, puis estompée, qui peut ensuite se décliner en démonstration, aide gestuelle, aide visuelle, ou simple consigne verbale. Et il faut aussi tenir compte de leurs difficultés de concentration (ruptures d’attention).
La diminution du temps d’accompagnement par l’AVS ne peut se concevoir que lorsqu’il est vérifié que toutes ces aides sont devenues superflues.
que donnent-ils dans la pratique ?
si t e i n t e r n e t : w w w . a u t i s m e f r a n c e . o r g
- e – m a i l : a u t i s m e . F r a n c e @ w a n a d o o . f r
Autisme France Association Reconnue d’Utilité Publique – Siège : PARIS
Bureaux : Lot 110/111 Voie K - 460 Av. de la Quiéra– 06370 Mouans Sartoux.
N u m é r o A z u r : 0 8 1 0 1 7 9 1 7 9 / 04 93 46 01 77 – F a x : 0 4 9 3 4 6 0 1 1 4
Obtenir une AVS pour un enfant avec autisme ou autre TED
Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui de la loi de 2005
Dans le Rapport de la cour des comptes février 2008 au chapitre consacré à la
scolarisation des élèves handicapés on peut lire la déclaration suivante : Faisant sienne
une remarque du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), la
Cour avait constaté, en particulier, que les jeunes handicapés rencontraient toujours des
difficultés pour accomplir une scolarité répondant à leurs besoins, faute de disposer de
tous les accompagnements nécessaires. C’est particulièrement vrai pour les enfants TED.
1) Connaître les textes :
Avant tout, il est besoin de rappeler que :
- Il n’est écrit nulle part que l’AVS-Co interdit l’AVS-I et on voit passer en CDAPH, dans
certains cas particuliers, - il s’agissait d’autisme - la présence des deux.
Voir l’excellente page du site scolarité-partenariat
► Comme d’habitude, la méthode pour nous est toujours la mê me : éplucher les textes
officiels.
Vous avez besoin de connaître :
-la circulaire BOEN n° 2003-093 du 11-6-2003
Si vous n’avez pas le courage, l’essentiel est résumé :
-la circulaire BOEN du 15 juillet 2004 n°2004-117 du 15 juillet 2004
Extraits :
Que faut-il en retenir ?
- Il n’est écrit nulle part qu’il n’y a pas d’AVS en maternelle
Circ. n° 2003-093 du 11-6-03
- L'attribution d'un AVS à un élève peut tre envisagée - quelle que soit la nature de son
handicap et quel que soit le niveau d'enseignement - dès lors qu'un examen approfondi de sa
situation fait apparaoitre le besoin, pour une durée déterminée, d'une aide humaine apportée
dans le cadre de la vie scolaire quotidienne, en vue d'optimiser son autonomie dans les
apprentissages, de faciliter sa participation aux activités collectives et aux relations
interindividuelles et d'assurer son installation dans les conditions optimales de sécurité et de
confort.
- Il faut rappeler que cette modalité particulière d’accompagnement n’a de sens que si elle
répond aux besoins identifiés d’un élève. L’admission et la scolarisation d’un élève en
situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d’un AVS.
Celui-ci n’a d’utilité que lorsque la restriction d’autonomie de l’élève constitue un obstacle :
sa participation à tout ou partie des activités d’apprentissage au sein de la classe ou à des
activités organisées sur le temps péri-scolaire (études, cantine, permanence, sorties, voyages).
C’est la raison pour laquelle peu nombreux sont les élèves ayant besoin d’un AVS-I de
manière permanente et pour toutes les activités scolaires. De m ême, dans bien des cas, la
présence de l’AVS-I doit ê tre transitoire pour faciliter l’intégration de l’élève au sein de la
classe, pour l’aider à prendre des repères dans un univers non familier ou à établir des
relations avec ses camarades.
Des interventions dans la classe définies en concertation avec l'enseignant (aide pour écrire
ou manipuler le matériel dont l'élève a besoin) ou en dehors des temps d'enseignement
(interclasses, repas, ...). (…)
Il convient cependant de rechercher, le cas échéant, l’articulation du travail de l’AVS-I avec
les services médico-sociaux concernés (SESSAD, SAAAIS, SSEFIS...) afin de mieux cerner
les spécificités et les complémentarités des fonctions.
C’est seulement dans des situations bien précises que la présence en continu et dans la
durée peut se justifier. et c’est le cas de l’autisme.
Le temps de la cantine fait partie sans aucun doute des missions possibles d'un AVS comme
indiqué sur le guide HANDISCOL sur la scolarisation des enfants handicapés
2) Examinons quoi ressemble concrétement une demande d’AVS
Différentes académies ont précisé les missions des AVS-i ; nous pouvons y trouver de
précieux renseignements pour construire et argumenter nos propres demandes
Développement de l’autonomie de l’élève, de ses capacités d’apprentissage
Contribue au soutien de l’élève dans la compréhension et dans l’application des
consignes du travail pédagogique, en utilisant les supports adaptés
Fait part à l’enseignant de ses observations relatives à l’activité de l’élève
► Encourage et sécurise l’élève dans le travail à mener
► Assiste l’élève, si nécessaire, lors des examens, en référence aux textes en vigueur
Communication liée à la gestion des relations avec les différents partenaires du Projet
Personnalisé de Scolarisation.
► A une obligation de discrétion professionnelle : garantit la confidentialité des
informations qu’il est amené à connaître de par sa fonction
► Prend connaissance des objectifs définis par le Projet Personnalisé de Scolarisation
► En tant que membre de l’équipe éducative, peut participer à des réunions concernant le
projet de l’élève
► Participe en lien avec l’enseignant à l’information de la famille
Accompagnement dans les actes de la vie quotidienne
Apporte une aide selon les besoins identifiés (hygiène, confort, déplacement,
communications, sécurité…)
► Contribue à la sécurité de l’élève, intervient en cas de nécessité en application des
consignes de sécurité spécifiques du milieu considéré, avertit immédiatement les
responsables dans les situations d’urgence.
► Participe a l’aménagement et à l’adaptation de l’environnement matériel et physique
de l’élève, en lien avec les professionnels compétents
► Aide l’élève dans la manipulation d’outils pédagogiques ou d’aides techniques
Socialisation favorisant la participation des enfants dans la vie sociale (scolaire, et périscolaire)
► Assure, par sa présence la mise en confiance de l’élève et de son environnement
► Repère les difficultés relationnelles éventuelles de l’èlève ou des situations qui sont susceptibles de créer des obstacles
►Incite l’élève à réaliser des activités avec d’autres élèves, en lui proposant éventuellement des moyens adaptès
► Favorise les échanges directs, collectifs ou privilégiés, entre l’èlève et ses camarades, ainsi qu’avec les adultes
► Favorise l’expression et la prise de parole de l’élève et sa communication.
► Valorise les progrès de l’élève dans la réalisation des activités en autonomie, et en coopération avec d’autres élèves
LIENS à mettre sur un moteur de recherche internet :
Mémento des AVS-I / AVS-Co
fiches suivi d’une AVS
ais/ais/professionnel/avs/AVS_GrilleObservationEvaluation.pdf
grille observation évaluation
L’évaluation des besoins d’accompagnement par un AVS
une demande de renouvellement/modification d’AVS
L’évaluation des besoins de l’élève pour la mise à disposition de matériel scolaire adapté : pensez-y si vous avez
un enfant dyspraxique ; inutile qu’il s’épuise à essayer d’écrire, l’ordinateur ce sera mieux et c’est reconnu en
CDAPH
la fiche parcours de scolarisation
Attention : Ne pas cocher la case : j’accepte que mon dossier passe en commission simplifiée
sauf si vous demandez un renouvellement sans modification
3) Mentionner la spécificité de l’autisme
Les enfants présentant un Trouble Envahissant du Développement ont tous besoin
d’un accompagnement par un Auxiliaire de Vie Scolaire pendant leur temps de scolarisation.
Il est important de considérer qu’un accompagnement éducatif […] permet avant tout la personnalité et la vie intérieure de la personne autiste de se révéler, en acquérant la possibilité d’entrer en contact avec l’autre, d’une manière qui soit compréhensible l’autre – en l’occurrence nous.
- la plasticité cérébrale, relationnelle, cognitive, et comportementale est d’autant plus importante que l’enfant est plus jeune ;
- l’absence ou le défaut de stimulation relationnelle adaptée, de communication, et d’apprentissage est dans tous les cas, chez tout enfant, néfaste à son développement
► Extrait
de l’avis 102 du comité d’éthique dans son rapport sur la situation des personnes autistes en France.
L’accompagnement de la personne autiste est un besoin à vie.
En effet ce trouble neuro-développemental s'avère entrainer un certain nombre de difficultés :
►de traitement des informations sensorielles visuelles et auditives : la personne autiste a du mal à repérer la bonne information, son attention est vite parasitée.
►difficultés sensori-motrices : la motricité fine est souvent un problème pour les enfants
TED. Géométrie, collage, écriture cursive restent difficiles voire impossibles sans aide.
►difficultés cognitives qui perturbent les apprentissages : abstraction difficile, incapacité à généraliser, nécessité du concret présenté avec des couleurs différentes et des pictogrammes.
►difficultés d’interactions sociales : il faut apprendre à l’enfant autiste à respecter les contraintes de la classe, ► repérer les conventions sociales qui y sont nécessaires, à faire le lien entre consigne collective et respect individuel de la consigne.
►gestion des moments d’angoisse : l’enfant TED n’a pas de troubles du comportement, notion qui suppose le refus de la règle, que la personne autiste n’a pas, mais des moments de panique et des comportements socialement inadaptés lorsqu’il est agressé par l’environnement trop imprévisible ou quelque chose qu’il n’a pas compris ou pas su exprimer. Ces moments de panique n’arrivent jamais au hasard.
Ces difficultés si elles sont comprises et accompagnées se réduisent progressivement mais il ne faut jamais relâcher l’accompagnement. Un certain nombre de MDPH ont fait le choix d’accorder la totalité du temps de présence l’école avec une AVS pour les enfants autistes qui en ont besoin.
L’AVS, formé aux TED et ayant une bonne connaissance de l’enfant et de son programme éducatif adapté, doit pouvoir
►organiser la structuration de l’espace et du temps de l’enfant, gérer les aides visuelles nécessaires à l’enfant avec l’aide des parents, fournir une guidance adaptée par rapport au
travail scolaire, au comportement, à la communication (comprendre et exprimer), aux interactions avec ses pairs.
►repérer ce qui perturbe l’enfant pour adapter son environnement immédiat : plannings, consignes écrites, paroles rassurantes, médiation entre la classe et l’enfant autiste, éventuellement pauses dans le travail scolaire.
►gérer les troubles de l’attention par la reprise des consignes collectives, leur adaptation concrète avec le matériel de l’élève.
►assurer la surveillance et la guidance nécessaires pendant les temps de récréation, car le bruit, le mouvement, un espace parfois grand angoissent l’enfant autiste. Le rôle de l’AVS est aussi de solliciter la complicité des autres enfants pur qu’ils soient les tuteurs de l’enfant autiste.
►participer aux réunions de concertation –coordination et de réajustement du projet
►aider à l’adaptation du matériel pédagogique ; beaucoup d’enfants TED sont dyspraxiques et auront besoin d’un ordinateur.
L’objectif de prise d’autonomie des enfants autistes, au fur et à mesure de leurs évolutions, ne peut justifier l’allégement de leur temps d’accompagnement par l’AVS.
Chaque apprentissage nouveau peut nécessiter, en effet, selon la situation, de revenir à une guidance maximale, puis estompée, qui peut ensuite se décliner en démonstration, aide gestuelle, aide visuelle, ou simple consigne verbale. Et il faut aussi tenir compte de leurs difficultés de concentration (ruptures d’attention).
La diminution du temps d’accompagnement par l’AVS ne peut se concevoir que lorsqu’il est vérifié que toutes ces aides sont devenues superflues.
AMIS13- Invité
LA DIFFICILE PRISE EN CHARGE DE L'AUTISME
Dossier en ligne > Handicap
Publication n° 834 du 29 mars 2007
Thèmes : Autisme.
La difficile prise en charge de l’autisme
On connaissait les difficultés d’une prise en charge équitable et efficace du handicap : il semblerait que les obstacles soient surmultipliés pour ce qui concerne l’autisme. Pourtant, quelques textes législatifs spécifiques ont vu le jour et un plan Orsec a même été vigoureusement préconisé il y a trois ans
Aujourd’hui, à peu près cerné dans toute sa complexité, l’autisme a toujours une place particulière dans le monde du handicap : il se caractérise en général par des troubles de la communication et du langage auxquels s’ajoutent une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement. La population autistique est évaluée à environ 80 000 personnes.
Quelques textes législatifs existent : une circulaire (27 avril 1995) relative à la prise en charge thérapeutique, pédagogique et éducative et à l’insertion sociale des enfants, adolescents et adultes atteints d’un syndrome autistique ; une loi (11 septembre 1996) sur une prise en charge adaptée de l’autisme, accompagnée d’un plan de création de places… Une autre circulaire (10 avril 1998) relative à la formation continue… Mais en 2000, un rapport remis au Parlement sur l’évaluation des actions conduites en la matière pendant les cinq dernières années soulignait les manques : « Malgré ces avancées, les programmes mis en œuvre demeurent encore insuffisants pour répondre à l’ampleur des difficultés rencontrées par les personnes et leur famille ».
En effet. Insuffisance notoire du nombre de personnes prises en charge, diagnostics trop tardifs, recherche pas assez soutenue, accompagnement à largement améliorer… Un point particulièrement douloureux résume le malaise : les données recueillies il y a trois ans indiquaient que seule une personne sur huit atteinte d’autisme bénéficiait d’une prise en charge adaptée, d’où le nombre important de familles contraintes de confier leurs enfants en Belgique, pays mieux équipé…
Tout en réclamant « un plan Orsec pour l’autisme », un rapport avait dressé fin 2003 un constat sévère et précis des lacunes [1]. L’intégration — qu’elle soit scolaire, sociale ou professionnelle — ne fonctionne pas. L’auteur, député de la Loire en mission auprès de la secrétaire d’État aux Personnes handicapées, y réclamait des formations spécifiques pour les parents comme pour les intervenants professionnels. Des budgets ne correspondant pas au « devoir de solidarité nationale » et la défiance marquée des pouvoirs publics quant aux initiatives expérimentales étaient également dénoncés. Entre autres dysfonctionnements : le fait que rien ne soit prévu pour les personnes autistes vieillissantes qui finissent le plus souvent leur existence en structure psychiatrique. Les différentes formes de maltraitance — par ignorance, par négligence, par renoncement — devaient impérativement être combattues. Par ailleurs, les associations déplorent la banalisation du terme autisme et souhaitent qu’un effort de sensibilisation soit fait en direction du grand public. (Lire encadré)
Un plan Orsec pour l’autisme
Poser un diagnostic précoce et stimuler la recherche.
Accompagner la personne autiste par des moyens humains, techniques et financiers, de façon personnalisée, tout au long de la vie.
Réaliser la formation continue et adaptée de tous les intervenants.
Organiser une conférence de consensus.
Relancer la politique de soutien à domicile.
Tendre à l’intégration sociale, scolaire et professionnelle.
Ne pas opposer l’approche « psychodynamique » à la tendance « éducative ».
Intégrer en développant en priorité les méthodes éducatives.
Créer les places qui correspondent aux besoins.
Déclencher un nouveau plan pluriannuel.
Mettre en place une circulaire interministérielle pour la promotion d’actions innovantes et performantes, avec les moyens programmés.
Appuyer toutes ces actions sur la solidarité nationale. Revenir en haut de l’encadré
Certes, en 2004, à l’occasion de la présentation du projet de loi relatif à l’égalité des droits des personnes handicapées, le gouvernement avait annoncé un programme pluriannuel de création de places en établissements et services médicosociaux sur la période 2005-2007. Un volet spécifique pour les personnes autistes prévoyait la création de 750 places pour enfants et adolescents, 1200 places médicalisées pour adultes (maisons d’accueil spécialisées, foyers d’accueil médicalisés – MAS, FAM). À l’époque, les pouvoirs publics estimaient que 4200 enfants déclarés autistes se trouvaient en institution ou pris en charge en service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) ; pratiquement le même nombre d’adultes autistes (4400) étaient accueillis en foyer d’hébergement, en MAS ou en foyer d’accueil médicalisé. Certaines personnes (moins de mille) avaient pu bénéficier d’une prise en charge en centre d’aide par le travail (CAT, aujourd’hui ESAT).
Qu’en est-il aujourd’hui ? Si des avancées sont faites, c’est à petits pas (lire l’interview de Thomas Bourgeron). Le bulletin officiel n° 15 du 14 avril 2005 faisait le point sur la politique menée. Il y était considéré comme fondamental « que soient constituées des instances régionales de dialogue, de concertation et d’approfondissement des problématiques liées à l’autisme et aux troubles envahissants du développement (TED) » appropriées au contexte local. De même, la mise en place d’un dispositif national d’animation et de suivi, et la mise en œuvre de réponses adaptées — principalement en matière d’éducation et d’accompagnement — étaient préconisées. Le bilan insistait enfin sur la nécessité de développer les centres ressources autisme (CRA) dans toute la France.
Il y a donc encore, semble-t-il, du chemin à parcourir. L’association Autisme France donne deux rendez-vous : les 12 et 13 mai 2007, une rencontre portera sur le thème Diagnostic et accompagnement des familles, et son congrès annuel fera le point de la situation à la fin de cette année, le 10 novembre 2007.
Joël Plantet
[1] La situation des personnes autistes en France – Besoins et perspectives, Jean-François Chossy. Rapport téléchargeable sur Internet
Publication n° 834 du 29 mars 2007
Thèmes : Autisme.
La difficile prise en charge de l’autisme
On connaissait les difficultés d’une prise en charge équitable et efficace du handicap : il semblerait que les obstacles soient surmultipliés pour ce qui concerne l’autisme. Pourtant, quelques textes législatifs spécifiques ont vu le jour et un plan Orsec a même été vigoureusement préconisé il y a trois ans
Aujourd’hui, à peu près cerné dans toute sa complexité, l’autisme a toujours une place particulière dans le monde du handicap : il se caractérise en général par des troubles de la communication et du langage auxquels s’ajoutent une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement. La population autistique est évaluée à environ 80 000 personnes.
Quelques textes législatifs existent : une circulaire (27 avril 1995) relative à la prise en charge thérapeutique, pédagogique et éducative et à l’insertion sociale des enfants, adolescents et adultes atteints d’un syndrome autistique ; une loi (11 septembre 1996) sur une prise en charge adaptée de l’autisme, accompagnée d’un plan de création de places… Une autre circulaire (10 avril 1998) relative à la formation continue… Mais en 2000, un rapport remis au Parlement sur l’évaluation des actions conduites en la matière pendant les cinq dernières années soulignait les manques : « Malgré ces avancées, les programmes mis en œuvre demeurent encore insuffisants pour répondre à l’ampleur des difficultés rencontrées par les personnes et leur famille ».
En effet. Insuffisance notoire du nombre de personnes prises en charge, diagnostics trop tardifs, recherche pas assez soutenue, accompagnement à largement améliorer… Un point particulièrement douloureux résume le malaise : les données recueillies il y a trois ans indiquaient que seule une personne sur huit atteinte d’autisme bénéficiait d’une prise en charge adaptée, d’où le nombre important de familles contraintes de confier leurs enfants en Belgique, pays mieux équipé…
Tout en réclamant « un plan Orsec pour l’autisme », un rapport avait dressé fin 2003 un constat sévère et précis des lacunes [1]. L’intégration — qu’elle soit scolaire, sociale ou professionnelle — ne fonctionne pas. L’auteur, député de la Loire en mission auprès de la secrétaire d’État aux Personnes handicapées, y réclamait des formations spécifiques pour les parents comme pour les intervenants professionnels. Des budgets ne correspondant pas au « devoir de solidarité nationale » et la défiance marquée des pouvoirs publics quant aux initiatives expérimentales étaient également dénoncés. Entre autres dysfonctionnements : le fait que rien ne soit prévu pour les personnes autistes vieillissantes qui finissent le plus souvent leur existence en structure psychiatrique. Les différentes formes de maltraitance — par ignorance, par négligence, par renoncement — devaient impérativement être combattues. Par ailleurs, les associations déplorent la banalisation du terme autisme et souhaitent qu’un effort de sensibilisation soit fait en direction du grand public. (Lire encadré)
Un plan Orsec pour l’autisme
Poser un diagnostic précoce et stimuler la recherche.
Accompagner la personne autiste par des moyens humains, techniques et financiers, de façon personnalisée, tout au long de la vie.
Réaliser la formation continue et adaptée de tous les intervenants.
Organiser une conférence de consensus.
Relancer la politique de soutien à domicile.
Tendre à l’intégration sociale, scolaire et professionnelle.
Ne pas opposer l’approche « psychodynamique » à la tendance « éducative ».
Intégrer en développant en priorité les méthodes éducatives.
Créer les places qui correspondent aux besoins.
Déclencher un nouveau plan pluriannuel.
Mettre en place une circulaire interministérielle pour la promotion d’actions innovantes et performantes, avec les moyens programmés.
Appuyer toutes ces actions sur la solidarité nationale. Revenir en haut de l’encadré
Certes, en 2004, à l’occasion de la présentation du projet de loi relatif à l’égalité des droits des personnes handicapées, le gouvernement avait annoncé un programme pluriannuel de création de places en établissements et services médicosociaux sur la période 2005-2007. Un volet spécifique pour les personnes autistes prévoyait la création de 750 places pour enfants et adolescents, 1200 places médicalisées pour adultes (maisons d’accueil spécialisées, foyers d’accueil médicalisés – MAS, FAM). À l’époque, les pouvoirs publics estimaient que 4200 enfants déclarés autistes se trouvaient en institution ou pris en charge en service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) ; pratiquement le même nombre d’adultes autistes (4400) étaient accueillis en foyer d’hébergement, en MAS ou en foyer d’accueil médicalisé. Certaines personnes (moins de mille) avaient pu bénéficier d’une prise en charge en centre d’aide par le travail (CAT, aujourd’hui ESAT).
Qu’en est-il aujourd’hui ? Si des avancées sont faites, c’est à petits pas (lire l’interview de Thomas Bourgeron). Le bulletin officiel n° 15 du 14 avril 2005 faisait le point sur la politique menée. Il y était considéré comme fondamental « que soient constituées des instances régionales de dialogue, de concertation et d’approfondissement des problématiques liées à l’autisme et aux troubles envahissants du développement (TED) » appropriées au contexte local. De même, la mise en place d’un dispositif national d’animation et de suivi, et la mise en œuvre de réponses adaptées — principalement en matière d’éducation et d’accompagnement — étaient préconisées. Le bilan insistait enfin sur la nécessité de développer les centres ressources autisme (CRA) dans toute la France.
Il y a donc encore, semble-t-il, du chemin à parcourir. L’association Autisme France donne deux rendez-vous : les 12 et 13 mai 2007, une rencontre portera sur le thème Diagnostic et accompagnement des familles, et son congrès annuel fera le point de la situation à la fin de cette année, le 10 novembre 2007.
Joël Plantet
[1] La situation des personnes autistes en France – Besoins et perspectives, Jean-François Chossy. Rapport téléchargeable sur Internet
Interlocutrice sur cette pathologie
En ma qualité d'administratrice de ce forum et de parent d'un enfant autiste.
j'espère pouvoir vous répondre sur le sujet délicat de l'autisme:
Clarisse
j'espère pouvoir vous répondre sur le sujet délicat de l'autisme:
Clarisse
Clarisse- modérateur
- Messages : 6
Date d'inscription : 20/10/2009
LIENS A VISUALISER
Bonjour,
Nous étions ravis de découvrir que vous aviez une partie de votre site consacrée aux autistes.
Il est certain que les origines ou les symptômes ont des similitudes avec des pathologies cérébrales, voir auto immunes...
Comme il est difficile de voir les lésions cérébrales sur des I.R.M. on doit souvent être confronté aux mêmes problèmes de reconnaissance mais aussi de soutien...
Nous avons visualisé les liens que vous avez hébergés votre site d'accueil - certains sont très intéressants.
Nous vous communiquons ceux que nous avons recueillis et nous vous joignons quelques informations de base qui peuvent peut-être aussi vous aider.
L'origine de l'autisme est neuro-biologique et n'est en aucune façon liée au comportement et à l'environnement familial. L'autisme fait partie des troubles envahissants du développement (TED). Les TED touchent environ 1 enfant sur 165. On compte 1 fille pour 4 garçons.
L'autisme se caractérise par des difficultés et anomalies dans les trois domaines suivants (pour info, difficultés ne signifie pas absence de compétences) :
- la communication : absence ou retard de langage, mauvaise utilisation du langage, compréhension au sens littéral, écholalie
- les règles sociales : pauvreté ou absence de contact visuel, peu d'attention conjointe (pointé du doigt pauvre voire même absent), pas ou peu de symbolique, peu de jeux avec des pairs
- intérêts restreints et/ou routines répétitives et/ou résistance aux changements
Quelques exemples : l'enfant aime ouvrir et fermer portes et tiroirs, l'enfant aime aligner des objets, l'enfant utilise les objets de façon détournée (ouvrir et fermer la portière d'une petite voiture, faire tomber les légos pour écouter le bruit qu'ils font en tombant), l'enfant aime regarder les lumières ou des objets qui tournent, l'enfant aime se balancer ou agiter ses mains
Pour obtenir un diagnostic d'autisme, ce qui est une chose très difficile en France, il faut que l'enfant ait des difficultés dans les 3 domaines précédemment cités : il s'agit de la triade autistique.
Mais malheureusement, les professionnels de la petite enfance, ont une connaissance de l'autisme et des critères de diagnostic très restreinte. Ils connaissent seulement la forme la plus profonde d'autisme qui correspond à des enfants en retrait total, sans langage, sans contact visuel, avec des stéréotypies (balancements, bouger les mains...), avec une déficience mentale et avec de l'automutilation.
Pourtant, de nombreuses autres formes d'autisme plus atténuées existent et le diagnostic précoce permet de mettre en place au plus vite une stimulation, intensive et individualisée qui permet de repousser les limites du handicap et d'apporter à l'enfant un réel bénéfice.
Sur cette discussion, nous avons privilégié les prises en charge éducatives afin d'aider nos enfants à progresser : orthophonie, psychomotricité, intégration scolaire pour la plupart des enfants, travail à table d'après la méthode Teacch, système de communication alternatif (système PECS), structuration du temps et de l'espace. Il existe également d'autres méthodes (ABA).
Il est difficile de dire qu'elle est la bonne méthode sans polémiquer sur des choix éducatifs.
Nous vous conseillons, pour une plus ample information sur l'autisme, de consulter les sites suivants :
Le site d’autisme Alsace, où il y a un forum de parents de toutes les régions, très informés également, et où vous pourrez relire facilement des discussions qui vous intéressent car elles sont classées par thème :
Le site d'une association très dynamique, entre autres au niveau de l'intégration scolaire :
Vous avez également le site d'une association créée par des adultes asperger ou HN, où il y a également un forum de discussion :
Et le site très intéressant d'un adulte HN :
N'hésitez pas également à consulter les sites créés par les mamans de ce forum.
Vous y trouverez plein d'idées sur les apprentissages. Les liens sont dans leur signature. En voici un très complet :
Nous étions ravis de découvrir que vous aviez une partie de votre site consacrée aux autistes.
Il est certain que les origines ou les symptômes ont des similitudes avec des pathologies cérébrales, voir auto immunes...
Comme il est difficile de voir les lésions cérébrales sur des I.R.M. on doit souvent être confronté aux mêmes problèmes de reconnaissance mais aussi de soutien...
Nous avons visualisé les liens que vous avez hébergés votre site d'accueil - certains sont très intéressants.
Nous vous communiquons ceux que nous avons recueillis et nous vous joignons quelques informations de base qui peuvent peut-être aussi vous aider.
L'origine de l'autisme est neuro-biologique et n'est en aucune façon liée au comportement et à l'environnement familial. L'autisme fait partie des troubles envahissants du développement (TED). Les TED touchent environ 1 enfant sur 165. On compte 1 fille pour 4 garçons.
L'autisme se caractérise par des difficultés et anomalies dans les trois domaines suivants (pour info, difficultés ne signifie pas absence de compétences) :
- la communication : absence ou retard de langage, mauvaise utilisation du langage, compréhension au sens littéral, écholalie
- les règles sociales : pauvreté ou absence de contact visuel, peu d'attention conjointe (pointé du doigt pauvre voire même absent), pas ou peu de symbolique, peu de jeux avec des pairs
- intérêts restreints et/ou routines répétitives et/ou résistance aux changements
Quelques exemples : l'enfant aime ouvrir et fermer portes et tiroirs, l'enfant aime aligner des objets, l'enfant utilise les objets de façon détournée (ouvrir et fermer la portière d'une petite voiture, faire tomber les légos pour écouter le bruit qu'ils font en tombant), l'enfant aime regarder les lumières ou des objets qui tournent, l'enfant aime se balancer ou agiter ses mains
Pour obtenir un diagnostic d'autisme, ce qui est une chose très difficile en France, il faut que l'enfant ait des difficultés dans les 3 domaines précédemment cités : il s'agit de la triade autistique.
Mais malheureusement, les professionnels de la petite enfance, ont une connaissance de l'autisme et des critères de diagnostic très restreinte. Ils connaissent seulement la forme la plus profonde d'autisme qui correspond à des enfants en retrait total, sans langage, sans contact visuel, avec des stéréotypies (balancements, bouger les mains...), avec une déficience mentale et avec de l'automutilation.
Pourtant, de nombreuses autres formes d'autisme plus atténuées existent et le diagnostic précoce permet de mettre en place au plus vite une stimulation, intensive et individualisée qui permet de repousser les limites du handicap et d'apporter à l'enfant un réel bénéfice.
Sur cette discussion, nous avons privilégié les prises en charge éducatives afin d'aider nos enfants à progresser : orthophonie, psychomotricité, intégration scolaire pour la plupart des enfants, travail à table d'après la méthode Teacch, système de communication alternatif (système PECS), structuration du temps et de l'espace. Il existe également d'autres méthodes (ABA).
Il est difficile de dire qu'elle est la bonne méthode sans polémiquer sur des choix éducatifs.
Nous vous conseillons, pour une plus ample information sur l'autisme, de consulter les sites suivants :
Le site d’autisme Alsace, où il y a un forum de parents de toutes les régions, très informés également, et où vous pourrez relire facilement des discussions qui vous intéressent car elles sont classées par thème :
Le site d'une association très dynamique, entre autres au niveau de l'intégration scolaire :
Vous avez également le site d'une association créée par des adultes asperger ou HN, où il y a également un forum de discussion :
Et le site très intéressant d'un adulte HN :
N'hésitez pas également à consulter les sites créés par les mamans de ce forum.
Vous y trouverez plein d'idées sur les apprentissages. Les liens sont dans leur signature. En voici un très complet :
SOPHIE- Invité
liens et molécules
désolée,
je ne suis pas arrivée à mettre mes liens sur l'article précédent - mes liens n'ont pas été pris en compte.
j'aimerai que vous voyiez cet article
qui parlait de l'autisme sous une autre approche (celle que vous partagez sur ce site : le cerveau en grande partie)
voir
http:
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4918
Vie et Terre
Posté par le Vendredi 4 Janvier 2008 à 00:00:37
Observation 3D de protéines incriminées dans l'autisme
Les structures tridimensionnelles d'une protéine neuronale, la neuroligine , et de son complexe avec son partenaire, la neurexine, ont été caractérisées par cristallographie aux rayons X (1) par des chercheurs des laboratoires "Biochimie des interactions moléculaires et cellulaires" (CNRS/Université de la Méditerranée) et "Architecture (L’architecture, terme issu du latin architectura, mot tiré du grec...) et fonction des macromolécules biologiques" (CNRS/Université de Provence/Université de la Méditerranée) (2).
La figure montre une double molécule de neuroligine (ou dimère, en jaune et violet)
associée à deux molécules de neurexine (en vert).
Les sphères rouges et vertes sur la neuroligine signalent les positions
de modifications de cette protéine trouvées chez certains patients autistes
L'association neuroligine-neurexine participe à l'établissement des connexions neuronales dans le cerveau: des malfaçons de l'une ou l'autre de ces protéines seraient incriminées dans certains cas d'autisme. Ces travaux permettent d'analyser l'effet des mutations sur l'intégrité de ces protéines ainsi que leur capacité à se reconnaître et s'associer pour former une connexion fonctionnelle. Publiés dans le journal Neuron, le 20 décembre 2007, ils permettent aussi de mieux comprendre la responsabilité de ces protéines dans l'apparition de certaines formes d'autisme.
L'autisme (3) est un syndrome complexe qui se traduit, dès les premières années de l'enfance, par d’importantes difficultés de communication (La communication concerne aussi bien l'homme (communication intra-psychique,interpersonnelle, groupale...) que l'animal...), de socialisation et d’interactions avec l’entourage. Il atteint environ 6 enfants sur 1000 et 4 fois plus de garçons que de filles (il existe 100 000 autistes en France, dont 40 000 enfants et adolescents). A l’issue d’une longue période de mise en accusation psychologique des mères d’enfants autistes, les origines génétiques de l'autisme sont maintenant confirmées et plusieurs marqueurs génétiques, localisés sur différents chromosomes, ont été identifiés. Parmi ces marqueurs se trouvent ceux codant pour les neuroligines et les neurexines, deux familles de protéines d'adhésion cellulaire respectivement situées de part et d’autre des jonctions entre neurones (ou synapses). L’association d’une neurexine avec une neuroligine contribue à la formation des synapses dans l’enfance, alors que le cerveau est encore plastique et malléable, et à leur bon fonctionnement à l’âge adulte.
Ici, les structures tridimensionnelles d'une neuroligine seule, et de la même neuroligine associée à son partenaire, la neurexine, ont été déterminées par cristallographie aux rayons X. En analysant la structure de la neuroligine normale, les chercheurs peuvent prédire les résultats des mutations et les raisons de l’absence ou du mauvais fonctionnement de la protéine mutée. L’analyse de la structure du complexe neurexine-neuroligine apporte un niveau d’information supplémentaire puisqu’il révèle comment ces deux partenaires doivent s’associer pour contribuer à la formation d’une synapse fonctionnelle, permettant des connexions neuronales normales. Ces résultats pourraient ouvrir des pistes thérapeutiques visant à restaurer la fonction de la (ou des) protéine(s) mutée(s).
Les causes exactes de l’autisme ne sont pas encore parfaitement définies, mais ces travaux représentent une étape importante puisqu’ils suggèrent que les mutations génétiques qui altèrent la présence ou la forme des protéines d’adhésion dans le système nerveux influencent leurs interactions, et par là même, la construction de synapses fonctionnelles.
Notes:
(1) Technique permettant de visualiser atome par atome la structure 3D des protéines.
(2) En collaboration avec un laboratoire de l'Université de Californie à San Diego.
(3) Maladie associant plusieurs origines et symptômes.
Source: CNRS
Illustration: CNRS 2007 (Montage effectué par Michael E. Pique, TSRI, La Jolla, CA. Profil d'enfant mis à disposition par le Waisman Laboratory for Brain Imaging and Behavior, University of Wisconsin-Madison, WI, Etats-Unis.)
je ne suis pas arrivée à mettre mes liens sur l'article précédent - mes liens n'ont pas été pris en compte.
j'aimerai que vous voyiez cet article
qui parlait de l'autisme sous une autre approche (celle que vous partagez sur ce site : le cerveau en grande partie)
voir
http:
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4918
Vie et Terre
Posté par le Vendredi 4 Janvier 2008 à 00:00:37
Observation 3D de protéines incriminées dans l'autisme
Les structures tridimensionnelles d'une protéine neuronale, la neuroligine , et de son complexe avec son partenaire, la neurexine, ont été caractérisées par cristallographie aux rayons X (1) par des chercheurs des laboratoires "Biochimie des interactions moléculaires et cellulaires" (CNRS/Université de la Méditerranée) et "Architecture (L’architecture, terme issu du latin architectura, mot tiré du grec...) et fonction des macromolécules biologiques" (CNRS/Université de Provence/Université de la Méditerranée) (2).
La figure montre une double molécule de neuroligine (ou dimère, en jaune et violet)
associée à deux molécules de neurexine (en vert).
Les sphères rouges et vertes sur la neuroligine signalent les positions
de modifications de cette protéine trouvées chez certains patients autistes
L'association neuroligine-neurexine participe à l'établissement des connexions neuronales dans le cerveau: des malfaçons de l'une ou l'autre de ces protéines seraient incriminées dans certains cas d'autisme. Ces travaux permettent d'analyser l'effet des mutations sur l'intégrité de ces protéines ainsi que leur capacité à se reconnaître et s'associer pour former une connexion fonctionnelle. Publiés dans le journal Neuron, le 20 décembre 2007, ils permettent aussi de mieux comprendre la responsabilité de ces protéines dans l'apparition de certaines formes d'autisme.
L'autisme (3) est un syndrome complexe qui se traduit, dès les premières années de l'enfance, par d’importantes difficultés de communication (La communication concerne aussi bien l'homme (communication intra-psychique,interpersonnelle, groupale...) que l'animal...), de socialisation et d’interactions avec l’entourage. Il atteint environ 6 enfants sur 1000 et 4 fois plus de garçons que de filles (il existe 100 000 autistes en France, dont 40 000 enfants et adolescents). A l’issue d’une longue période de mise en accusation psychologique des mères d’enfants autistes, les origines génétiques de l'autisme sont maintenant confirmées et plusieurs marqueurs génétiques, localisés sur différents chromosomes, ont été identifiés. Parmi ces marqueurs se trouvent ceux codant pour les neuroligines et les neurexines, deux familles de protéines d'adhésion cellulaire respectivement situées de part et d’autre des jonctions entre neurones (ou synapses). L’association d’une neurexine avec une neuroligine contribue à la formation des synapses dans l’enfance, alors que le cerveau est encore plastique et malléable, et à leur bon fonctionnement à l’âge adulte.
Ici, les structures tridimensionnelles d'une neuroligine seule, et de la même neuroligine associée à son partenaire, la neurexine, ont été déterminées par cristallographie aux rayons X. En analysant la structure de la neuroligine normale, les chercheurs peuvent prédire les résultats des mutations et les raisons de l’absence ou du mauvais fonctionnement de la protéine mutée. L’analyse de la structure du complexe neurexine-neuroligine apporte un niveau d’information supplémentaire puisqu’il révèle comment ces deux partenaires doivent s’associer pour contribuer à la formation d’une synapse fonctionnelle, permettant des connexions neuronales normales. Ces résultats pourraient ouvrir des pistes thérapeutiques visant à restaurer la fonction de la (ou des) protéine(s) mutée(s).
Les causes exactes de l’autisme ne sont pas encore parfaitement définies, mais ces travaux représentent une étape importante puisqu’ils suggèrent que les mutations génétiques qui altèrent la présence ou la forme des protéines d’adhésion dans le système nerveux influencent leurs interactions, et par là même, la construction de synapses fonctionnelles.
Notes:
(1) Technique permettant de visualiser atome par atome la structure 3D des protéines.
(2) En collaboration avec un laboratoire de l'Université de Californie à San Diego.
(3) Maladie associant plusieurs origines et symptômes.
Source: CNRS
Illustration: CNRS 2007 (Montage effectué par Michael E. Pique, TSRI, La Jolla, CA. Profil d'enfant mis à disposition par le Waisman Laboratory for Brain Imaging and Behavior, University of Wisconsin-Madison, WI, Etats-Unis.)
sophie- Invité
Re: AUTISME - T.E.D.'S - FORUM - échanges - forum - Informations - Formations
bonjour Sophie,
j'ai lu un article plus récent sur ce que tu présentes -
si on peut agir sur les synapses - il aura probablement une grande avancée dans les années à venir. La piste et les études semblent intéressantes.
http://www.
inb.u-bordeaux2.fr/siteneuro2/pages/archiindex/Thoumine/PnasThoumine.php
Copie de l'article :
"Olivier Thoumine dans quel contexte s’inscrit cette étude ?
C’est un travail en collaboration avec mon collègue et ami Martin Heine, initialement post-doctorant dans l’équipe de Daniel Choquet, et maintenant chercheur senior à Magdeburg (Allemagne). Nous venons de deux domaines différents, moi qui travaille sur les protéines d’adhérence et le cytosquelette, et lui neurobiologiste et électro-physiologiste.
Martin Heine et Olivier Thoumine
... j’ai mis au point depuis quelques années des systèmes bio-mimétiques à base de microsphères recouvertes de protéines d’adhérence purifiées, pour mimer des contacts précoces entre neurones, notamment au niveau du cône de croissance (Dequidt et al., Mol Biol Cell 2007 ; Bard et al., J Neurosci 2008). Martin, lui s’est penché sur les mécanismes de transmission synaptique impliquant la diffusion rapide de récepteurs du glutamate de type AMPA (Heine et al., Science 2008). Pour cela, il a mis au point un appareillage d’enregistrement patch-clamp couplé à la iontophorèse. Cette technique permet de perfuser très localement du glutamate à l’aide d’une micropipette, mimant ainsi une activité pré-synaptique. Notre collaboration a permis une intersection très fructueuse d’un point de vue scientifique entre deux domaines de recherche de l’équipe de Daniel Choquet...
Courant AMPA
Ci dessus / Courants AMPA au niveau de contacts adhésifs neurexin/neuroligine
(A) Des neurones jeunes (7 jours in vitro) sont incubés avec des microsphères recouvertes de neurexine-1β, qui collent spécifiquement à la neuroligine 1 à la surface des cellules. (B) Ces contacts biomimétiques recrutent la protéine d’échafaudage post-synaptique PSD-95. (C) En appliquant du glutamate par iontophorèse au niveau des billes, on enregistre en patch clamp des courants révélant la présence de récepteurs AMPA fonctionnels (D).
Quelle est le procédé utilisé pour déclancher la synaptogénèse ?
En collaboration avec Grégory Giannone (CR CNRS), nous avons commencé il y a deux ans à nous intéresser aux étapes précoces de la synaptogénèse. Nous avons développé un système qui induit la différentiation synaptique, en utilisant les propriétés spécifiques des interactions entre molécules d’adhérence neurexine et neuroligine. Nous utilisons des microsphères de latex recouvertes de molécules de β-neurexine-1 purifiées (travail de biochimie de Christelle Breillat et Béatrice Tessier), pour mimer des éléments pré-synaptiques (Figure 1). Ces microsphères se collent à la surface de neurones primaires, via la neuroligine endogène ou transfectée, et génèrent de nouveaux complexes post-synaptiques, contenant notamment la protéine d’échafaudage PSD-95. Ces post-synapses se font de façon complètement indépendante de synapses pré-existantes. On parle ainsi d’hémi synapses, qui ne contiennent que l’élément post-synaptique (Graf et al., Cell 2004). Le fait de pouvoir contrôler le temps de contact autorise une mesure fine de la dynamique de recrutement des composants moléculaires, i.e. la protéine PSD-95 et les récepteurs du glutamate.
Des post-synapses fonctionnelles...
Nous nous sommes ainsi rapprochés de Martin HEINE pour étudier si ces post-synapses étaient fonctionnelles. Martin a montré par iontophorèse de glutamate et électrophysiologie que les contacts neurexine/neuroligine recrutent très tôt des récepteurs de glutamate AMPA et NMDA fonctionnels. Par la suite, j’ai effectué des expériences de décageage de glutamate à l'aide d’une molécule de glutamate cagée et du microscope bi-photon de la PICIN. J’ai montré que les post-synapses laissent passer des flux calciques, probablement via des canaux calciques voltage-dépendants, activés par la dépolarisation générée par les récepteurs AMPA nouvellement recrutés. Enfin, en transfectant des récepteurs recombinants, Magali MONDIN (étudiante en deuxième année de thèse) a montré que le recrutement de récepteurs AMPA se fait indépendamment de l’activité cellulaire et est spécifique de la sous-unité GluR2 (Figure 2).
Synapses endogènes et post-synapses...
Le dogme était jusqu’à présent que l’accumulation des récepteurs AMPA aux synapses naissantes nécessitait l’activation des récepteurs NMDA, recrutés plus précocement (Nam et Chen, PNAS 2005 ; Chubykin et al., Neuron 2007). L’ensemble de nos données suggère un rôle potentiel des récepteurs AMPA dans l’initiation synaptique, jusqu’à présent ignoré. On savait déjà que les adhésions neurexine/neuroligine étaient capables d’induire des pré-synapses fonctionnelles, avec des vésicules qui libèrent du glutamate. Ici, nous démontrons que l’inverse est vrai aussi, c'est-à-dire que ce complexe adhésif dans un système très réductionniste, à la capacité de créer des post-synapses qui possèdent toutes les caractéristiques fonctionnelles de synapses endogènes.
des perspectives à des fins thérapeutiques ?
Actuellement, nous regardons en détail les mécanismes moléculaires responsables du recrutement des récepteurs AMPA, en étudiant notamment les processus de diffusion membranaire par des expériences de suivi de particules uniques. Nous étudions aussi les mécanismes fins des liens neurexine/neuroligine et du recrutement de la PSD-95. Le développement d’outils moléculaires ciblant ces interactions permettrait éventuellement de perturber ou d’induire la synaptogénèse. Ceci est important quand on sait que certains isoformes de neuroligines sont impliquées dans l’autisme (Sudhof, Nature 2008).
Le Concept de l'hemi-synapse
Le concept de l’hemi-synapse
Détails moléculaires au contact entre une microsphère recouverte de neurexine-1β et une dendrite (a), en comparaison avec une synapse réelle (b). La neurexine-1β (Nrx1β) est fusionnée au fragment constant de l’IgG humain (Fc) et accrochée à la bille par un anticorps secondaire. La liaison de la neurexine-1β avec son partenaire neuroligine-1 (Nlg1) induit le recrutement de la PSD-95. La libération récurrente de glutamate au niveau de la pré-synapse stimule les récepteurs NMDA (NMDAR) qui induisent le recrutement de récepteurs AMPA contenant essentiellement la sous-unité GluR1. En revanche, les récepteurs AMPA contenant la sous-unité GluR2 peuvent être recrutés en l’absence d’activité synaptique, comme par exemple au contact d’une bille recouverte de Nrx1β (a)."
bonne lecture
j'ai lu un article plus récent sur ce que tu présentes -
si on peut agir sur les synapses - il aura probablement une grande avancée dans les années à venir. La piste et les études semblent intéressantes.
http://www.
inb.u-bordeaux2.fr/siteneuro2/pages/archiindex/Thoumine/PnasThoumine.php
Copie de l'article :
"Olivier Thoumine dans quel contexte s’inscrit cette étude ?
C’est un travail en collaboration avec mon collègue et ami Martin Heine, initialement post-doctorant dans l’équipe de Daniel Choquet, et maintenant chercheur senior à Magdeburg (Allemagne). Nous venons de deux domaines différents, moi qui travaille sur les protéines d’adhérence et le cytosquelette, et lui neurobiologiste et électro-physiologiste.
Martin Heine et Olivier Thoumine
... j’ai mis au point depuis quelques années des systèmes bio-mimétiques à base de microsphères recouvertes de protéines d’adhérence purifiées, pour mimer des contacts précoces entre neurones, notamment au niveau du cône de croissance (Dequidt et al., Mol Biol Cell 2007 ; Bard et al., J Neurosci 2008). Martin, lui s’est penché sur les mécanismes de transmission synaptique impliquant la diffusion rapide de récepteurs du glutamate de type AMPA (Heine et al., Science 2008). Pour cela, il a mis au point un appareillage d’enregistrement patch-clamp couplé à la iontophorèse. Cette technique permet de perfuser très localement du glutamate à l’aide d’une micropipette, mimant ainsi une activité pré-synaptique. Notre collaboration a permis une intersection très fructueuse d’un point de vue scientifique entre deux domaines de recherche de l’équipe de Daniel Choquet...
Courant AMPA
Ci dessus / Courants AMPA au niveau de contacts adhésifs neurexin/neuroligine
(A) Des neurones jeunes (7 jours in vitro) sont incubés avec des microsphères recouvertes de neurexine-1β, qui collent spécifiquement à la neuroligine 1 à la surface des cellules. (B) Ces contacts biomimétiques recrutent la protéine d’échafaudage post-synaptique PSD-95. (C) En appliquant du glutamate par iontophorèse au niveau des billes, on enregistre en patch clamp des courants révélant la présence de récepteurs AMPA fonctionnels (D).
Quelle est le procédé utilisé pour déclancher la synaptogénèse ?
En collaboration avec Grégory Giannone (CR CNRS), nous avons commencé il y a deux ans à nous intéresser aux étapes précoces de la synaptogénèse. Nous avons développé un système qui induit la différentiation synaptique, en utilisant les propriétés spécifiques des interactions entre molécules d’adhérence neurexine et neuroligine. Nous utilisons des microsphères de latex recouvertes de molécules de β-neurexine-1 purifiées (travail de biochimie de Christelle Breillat et Béatrice Tessier), pour mimer des éléments pré-synaptiques (Figure 1). Ces microsphères se collent à la surface de neurones primaires, via la neuroligine endogène ou transfectée, et génèrent de nouveaux complexes post-synaptiques, contenant notamment la protéine d’échafaudage PSD-95. Ces post-synapses se font de façon complètement indépendante de synapses pré-existantes. On parle ainsi d’hémi synapses, qui ne contiennent que l’élément post-synaptique (Graf et al., Cell 2004). Le fait de pouvoir contrôler le temps de contact autorise une mesure fine de la dynamique de recrutement des composants moléculaires, i.e. la protéine PSD-95 et les récepteurs du glutamate.
Des post-synapses fonctionnelles...
Nous nous sommes ainsi rapprochés de Martin HEINE pour étudier si ces post-synapses étaient fonctionnelles. Martin a montré par iontophorèse de glutamate et électrophysiologie que les contacts neurexine/neuroligine recrutent très tôt des récepteurs de glutamate AMPA et NMDA fonctionnels. Par la suite, j’ai effectué des expériences de décageage de glutamate à l'aide d’une molécule de glutamate cagée et du microscope bi-photon de la PICIN. J’ai montré que les post-synapses laissent passer des flux calciques, probablement via des canaux calciques voltage-dépendants, activés par la dépolarisation générée par les récepteurs AMPA nouvellement recrutés. Enfin, en transfectant des récepteurs recombinants, Magali MONDIN (étudiante en deuxième année de thèse) a montré que le recrutement de récepteurs AMPA se fait indépendamment de l’activité cellulaire et est spécifique de la sous-unité GluR2 (Figure 2).
Synapses endogènes et post-synapses...
Le dogme était jusqu’à présent que l’accumulation des récepteurs AMPA aux synapses naissantes nécessitait l’activation des récepteurs NMDA, recrutés plus précocement (Nam et Chen, PNAS 2005 ; Chubykin et al., Neuron 2007). L’ensemble de nos données suggère un rôle potentiel des récepteurs AMPA dans l’initiation synaptique, jusqu’à présent ignoré. On savait déjà que les adhésions neurexine/neuroligine étaient capables d’induire des pré-synapses fonctionnelles, avec des vésicules qui libèrent du glutamate. Ici, nous démontrons que l’inverse est vrai aussi, c'est-à-dire que ce complexe adhésif dans un système très réductionniste, à la capacité de créer des post-synapses qui possèdent toutes les caractéristiques fonctionnelles de synapses endogènes.
des perspectives à des fins thérapeutiques ?
Actuellement, nous regardons en détail les mécanismes moléculaires responsables du recrutement des récepteurs AMPA, en étudiant notamment les processus de diffusion membranaire par des expériences de suivi de particules uniques. Nous étudions aussi les mécanismes fins des liens neurexine/neuroligine et du recrutement de la PSD-95. Le développement d’outils moléculaires ciblant ces interactions permettrait éventuellement de perturber ou d’induire la synaptogénèse. Ceci est important quand on sait que certains isoformes de neuroligines sont impliquées dans l’autisme (Sudhof, Nature 2008).
Le Concept de l'hemi-synapse
Le concept de l’hemi-synapse
Détails moléculaires au contact entre une microsphère recouverte de neurexine-1β et une dendrite (a), en comparaison avec une synapse réelle (b). La neurexine-1β (Nrx1β) est fusionnée au fragment constant de l’IgG humain (Fc) et accrochée à la bille par un anticorps secondaire. La liaison de la neurexine-1β avec son partenaire neuroligine-1 (Nlg1) induit le recrutement de la PSD-95. La libération récurrente de glutamate au niveau de la pré-synapse stimule les récepteurs NMDA (NMDAR) qui induisent le recrutement de récepteurs AMPA contenant essentiellement la sous-unité GluR1. En revanche, les récepteurs AMPA contenant la sous-unité GluR2 peuvent être recrutés en l’absence d’activité synaptique, comme par exemple au contact d’une bille recouverte de Nrx1β (a)."
bonne lecture
olivier- Invité
AUTISME
Bonjour,
merci à Sophie et Olivier pour l'intérêt que vous portez à l'autisme.
D'après vos informations les recherches s'orientent plus particulièrement vers la forme génétique !!! l'examen génétique pratiqué sur mon enfant autiste de 11 ans s'est avéré négatif; depuis l'âge de 3 ans le diagnostic a été prononcé et je me demande combien de temps la recherche mettra pour aboutir vers un traitement adéquat, je suis ravie que la recherche dans le domaine génétique avance en espérant qu'elle prendra en compte toutes les formes autistiques.
Olivier serait-il possible que vous m'expliquiez les croquis sans utiliser le "jargon" de la science je vous remercie à l'avance.
je reste à votre disposition.
merci à Sophie et Olivier pour l'intérêt que vous portez à l'autisme.
D'après vos informations les recherches s'orientent plus particulièrement vers la forme génétique !!! l'examen génétique pratiqué sur mon enfant autiste de 11 ans s'est avéré négatif; depuis l'âge de 3 ans le diagnostic a été prononcé et je me demande combien de temps la recherche mettra pour aboutir vers un traitement adéquat, je suis ravie que la recherche dans le domaine génétique avance en espérant qu'elle prendra en compte toutes les formes autistiques.
Olivier serait-il possible que vous m'expliquiez les croquis sans utiliser le "jargon" de la science je vous remercie à l'avance.
je reste à votre disposition.
AMIS32- Invité
oxygenation hyperbare
Ma sœur est autiste et je n'ai jamais perdu espoir, j'ai trouvé cet article et je ne sais pas si ces traitements ont été efficaces.
Avons nous des retours d'expérience ?
"Mai 2006 - Nouveaux traitements pour l'autisme :"
l'oxygénation hyperbare
Dr James A. Neubrander M.D.
Le Dr James Neubrander se consacre depuis le début des années 90 au traitement des enfants autistes. Il n'avait à l'époque guère de solutions à proposer aux familles, mais la situation a depuis bel et bien changé !
"Je me souviens avoir rencontré mon premier enfant autiste en 1993. Me souvenant ce que l'on m'avait enseigné à la faculté de médecine, je m'étais dit en mon for intérieur qu'il s'agissait sans doute là du premier des deux cas d'autisme qu'il me serait sans doute donné de connaître sur toute ma carrière. J'ai rencontré depuis des milliers d'enfants atteints d'un syndrome autistique.
Je pensais à l'époque que le cas de ces enfants était désespéré. Pourtant, après avoir commencé à recourir à différents traitements biomédicaux, j'ai commencé à envisager qu'il puisse y avoir un peu d'espoir pour certains enfants. Après avoir découvert par hasard la méthyl-B12 en 2002, je me suis rendu à l'évidence : il y avait beaucoup d'espoir à avoir pour beaucoup d'enfants. Depuis que j'allie oxygénation hyperbare, méthyl-B12 et d'autres traitements complémentaires, je suis aujourd'hui convaincu qu'il y a indéniablement de l'espoir pour la majorité de ces enfants !
Les fondements inattaquables de la pensée conventionnelle, qui se réclamaient de la science, commencent à s'effriter, et nous assistons à l'épanouissement d'un nouvel âge des lumières qui s'appuie, lui aussi, sur LA science".
Ce nouvel âge n'épargne plus la "vieille garde", protégée jusque là par ses fossés, ses ponts-levis, et ses ouvrages obscurs et élitistes.
Bien au contraire, les structures de pensée de ce nouvel âge ouvrent leurs fenêtres sur des passages dont elles baignent de lumière ceux qui les parcourent, leurs portes-tambours ne demandent qu'à être franchies, incitent le visiteur à entrer, s'attarder quelques instants, et revenir à sa guise. Ce nouvel âge des lumières regorge de bibliothèques ouvertes au public, foisonnant de livres et de publications compréhensibles pour les parents. Au bout de chaque allée, les parents y trouvent un ordinateur et une invite : "Rendez-vous sur l'internet, formulez vos questions, nous chercherons ensemble les réponses. Voyons si nous pouvons franchir les limites du petit monde du connu, et trouver ensemble de nouvelles contrées de par le vaste monde de l'inconnu ".
Ce nouvel âge des lumières introduit un changement radical en faisant à la fois siennes la connaissance de la science conventionnelle et une nouvelle sagesse, une sagesse qui consiste à écouter attentivement les parents et à prendre au sérieux leurs témoignages au lieu de les écarter comme étant anecdotiques.
A de rares exceptions près, les scientifiques, cliniciens et éducateurs traditionnels ne croient pas que les traitements biomédicaux peuvent aider les enfants. Ces traitements sont à leurs yeux coûteux, infondés, inefficaces, les seuls traitements valides demeurant l'éducation et les thérapies, tout aussi coûteuses mais unanimement respectées.
Je crois fermement en les approches éducatives et thérapeutiques et tout ce qu'elles comportent. Toutefois, il est absolument absurde d'affirmer que les approches biomédicales ne marchent pas. Ceux qui se réclament de la validité du fait scientifique pour défendre ce credo ne reconnaîtront jamais qu'ils décident moins de ne croire qu'en les faits, que de sélectionner soigneusement les faits en lesquels ils décident de croire !
Malheureusement, les usages de la médecine traditionnelle veulent que les témoignages des parents demeurent dénués de tout fondement scientifique, résultats anecdotiques d'effets placebo. Les constatations des parents sont infirmées, et la masse considérable d'informations glanées par ces observateurs en ligne de front 24 heures sur 24 que sont les parents, est gaspillée à jamais.
Les tenants de la médecine traditionnelle passent à côté de ces "changements lents ou subtils" qui ne seront jamais identifiés comme "statistiquement significatifs" dans des études en double-aveugle avec groupe de contrôle placebo, études trop courtes ou dont les outils d'évaluation classiques ne sont pas assez sensibles pour mettre en évidence que des "changements lents ou subtils", lorsqu'ils existent, sont tout aussi importants que des changements "rapides et évidents".
Lorsque la "science" exige des "changements" à la fois "flagrants" et "rapides", elle perd la capacité d'identifier les 20 à 50% d'enfants qui répondent réellement à certains traitements biomédicaux. Il s'agit là de ce que j'appelle une "science aveugle", et je considère qu'accorder à ce type de science le privilège de définir ce qu'est la vision absolue de la santé des enfants que je suis est tout simplement ridicule !
Mes collègues et moi-même recourons globalement aux mêmes traitements. En ce qui me concerne, je commence immédiatement par des injections sous-cutanées de méthyle-B12 pratiquées tous les trois jours à domicile par les parents. A l'issue d'une phase d'essai de 5 semaines, phase durant laquelle les parents ne doivent modifier aucune variable, je préconise un régime spécifique accompagné d'un certain nombre de compléments alimentaires et d'antioxydants.
La majeure partie des enfants souffrant d'un syndrome autistique présentant des troubles gastro-intestinaux, je commence par soigner les intestins. Je travaille en outre sur les infections en tous genres en recourant à des substances naturelles ainsi que, si nécessaire, à des produits pharmacologiques.
Je recherche également une éventuelle intoxication aux métaux lourds, et en présence de métaux lourds, je préconise le protocole de chélation le mieux adapté.
Les enfants atteints d'un trouble autistique présentant le plus souvent des marqueurs d'activité auto-immune et des allergies, j'essaie d'éliminer ou de juguler ces problèmes en recourant à des techniques de désensibilisation, à la naltrexone à faibles doses, à des produits tels qu'Actos pour les PPAR, ou encore des antiviraux de type Valtrex.
Chaque enfant étant unique, ces traitements ne sont ni introduits simultanément, ni appliqués à tous les enfants. Je recours aux traitements intraveineux chaque fois que nécessaire, et fais appel sans tarder à des médecins tels que le Dr Arthur Krigsman pour des examens gastro-intestinaux ou des coloscopies si je ne viens pas à bout des problèmes intestinaux par des méthodes plus classiques. Je préconise en outre l'oxygénation hyperbare pour tous mes patients".
L'oxygénation hyperbare
"N'importe quelle concentration d'oxygène, lorsqu'elle est administrée sous pression, dissout l'oxygène dans les fluides extracellulaires du corps : plasma, lymphe, liquide céphalo-rachidien. L'oxygène dissout n'étant pas confiné à la molécule d'hémoglobine, il pénètre en profondeur dans les tissus plus facilement et de manière plus systématique que jamais.
En l'absence de tests permettant de discerner clairement les enfants susceptibles de bénéficier ou non de cet apport supplémentaire d'oxygène (à ne pas confondre avec une oxygénation excessive), je laisse faire la nature en prescrivant un essai clinique à tous mes patients. Cela fait maintenant plus de deux ans que je pratique l'oxygénation hyperbare, et depuis les débuts de ce traitement "sans fondements scientifiques", je constate que les enfants réagissent pour la plupart de manière favorable, en particulier si le traitement est poursuivi assez longtemps.
Pratiquement tous les symptômes de l'autisme sont de nature à être allégés par l'oxygénation hyperbare. Certains de ces symptômes sont toutefois plus courants que d'autres, ou plus marqués. Dans ma pratique, rien ne me réjouit plus que de voir un enfant devenir non seulement "plus conscient", mais aussi ce que j'appelle "plus présent".
Par être conscient, j'entends "savoir intellectuellement". Par être présent, j'entends dépasser le stade de la simple "conscience". Lorsqu'il est "présent", l'enfant est non seulement conscient de ses désirs, mais "agit" et sollicite de l'aide pour obtenir ce qu'il désire obtenir ou faire. Il "agit" en outre pour que l'on tienne compte de lui dans le fonctionnement de la famille, la vie en général et les interactions sociales au quotidien.
Non seulement il devient conscient que le monde existe et qu'il en fait partie, mais il réalise en outre qu'il veut s'approprier ce monde tout nouveau pour lui – vous y compris, vous et vos compliments, votre affection, votre temps ! En d'autres termes, il vous veut de plus en plus dans ce nouveau monde, parce qu'il y devient beaucoup plus "présent".
Parmi les autres effets de l'oxygénation hyperbare, j'ai également pu noter :
• une amélioration du contact oculaire ;
• plus d'énergie, de souplesse, moins de difficultés pour les transitions, les changements d'habitudes ;
• une amélioration du langage, d'abord réceptif, puis expressif (par exemple, le passage de séquences simples de 2-3 mots à des séquences plus complexes de 5 à 8 mots incluant des pronoms, adjectifs, etc.) ;
• une amélioration de la relation avec la fratrie et les pairs, des capacités d'expression des émotions - pas nécessairement des émotions les plus plaisantes, ardemment souhaitées par les parents - mais des émotions qui montrent que l'enfant a maintenant sa propre personnalité qui s'exprime par plus d'indépendance et ce besoin d'affirmation de soi qui peut déboucher à 4 ans sur la fameuse crise du "non" des deux ans ;
• une amélioration surprenante et néanmoins fréquente, de la qualité des selles, avec un allègement, voire la disparition des problèmes gastro-intestinaux ;
• une amélioration de l'appétit, qui conduit l'enfant à essayer de nouveaux aliments et lui permet parfois de normaliser soudainement son poids pour la toute première fois, etc.
Pourtant, malgré tout ce que je viens de décrire, et qui correspond aux attentes de parents désireux de voir les traitements aider leur enfant, je me dois de formuler une vive mise en garde.
Durant toutes ces années qui m'ont permis d'affiner ma pratique, il m'est apparu qu'aucune compétence n'est plus cruciale que celle qui consiste à enseigner aux parents à être à la fois patients et précis dans leurs observations.
Je rappelle aux parents que plus un traitement est contraignant, coûteux ou "tendance", qu'il s'agisse d'oxygénation hyperbare ou de tout autre traitement, plus ils ont tendance à exiger des changements spectaculaires pour être convaincus que le traitement vaut la peine d'être poursuivi.
Ceci est malheureux, quel que soit le traitement. Il n'y a pas si longtemps, nous avions pu percevoir des améliorations évidentes chez un enfant de 4 ans dont le terrain autistique se normalisait progressivement en termes de contact oculaire, utilisant des séquences de 7 mots et non plus de 3 mots, sollicitant le personnel dans des situations de jeu, et dont pour la première fois de sa vie les selles devenaient formées.
Pourtant, après 40 séances d'oxygénation hyperbare, nous avions eu la surprise et la déception d'entendre les parents déclarer que l'oxygénation hyperbare était demeurée sans effet car leur enfant n'était toujours pas à même d'engager une conversation, et qu'ils ne souhaitaient donc pas poursuivre le traitement.
Interrompre ainsi un traitement qui marche alors que l'enfant continue de progresser, au prétexte qu'il ne serait pas efficace, est dramatique, tant pour l'enfant que pour tous les autres enfants qui n'en bénéficieront jamais parce que leurs parents auront entendu dire que l'oxygénation hyperbare ne marche pas.
Dernière mise en garde : il n'existe pas de "chiffre magique". Certains patients mettent du temps à réagir, et fixer d'avance un nombre de séances en disant par exemple "40 séances et c'est réglé" priverait les enfants de l'apport d'un traitement suffisamment inscrit dans la durée.
Je souhaiterais conclure en rappelant que même si nous n'avons pas encore toutes les réponses à nos questions, l'expérience nous montre que n'importe quelle concentration d'oxygène à n'importe quelle pression donne des résultats chez la majorité des enfants.
Nous sommes heureusement en train de constituer un comité d'expertise collective spécifique pour l'autisme et l'oxygénation hyperbare, afin de combattre les conceptions erronées qui abondent, communiquer ce que nous savons, ce que nous ne savons pas, et ce que nous nous efforçons actuellement de découvrir en nous appuyant sur la configuration la plus efficace à ce jour : la science, les parents et le concours de praticiens à l'esprit ouvert !"
Traduit par é.t.i.c
Avons nous des retours d'expérience ?
"Mai 2006 - Nouveaux traitements pour l'autisme :"
l'oxygénation hyperbare
Dr James A. Neubrander M.D.
Le Dr James Neubrander se consacre depuis le début des années 90 au traitement des enfants autistes. Il n'avait à l'époque guère de solutions à proposer aux familles, mais la situation a depuis bel et bien changé !
"Je me souviens avoir rencontré mon premier enfant autiste en 1993. Me souvenant ce que l'on m'avait enseigné à la faculté de médecine, je m'étais dit en mon for intérieur qu'il s'agissait sans doute là du premier des deux cas d'autisme qu'il me serait sans doute donné de connaître sur toute ma carrière. J'ai rencontré depuis des milliers d'enfants atteints d'un syndrome autistique.
Je pensais à l'époque que le cas de ces enfants était désespéré. Pourtant, après avoir commencé à recourir à différents traitements biomédicaux, j'ai commencé à envisager qu'il puisse y avoir un peu d'espoir pour certains enfants. Après avoir découvert par hasard la méthyl-B12 en 2002, je me suis rendu à l'évidence : il y avait beaucoup d'espoir à avoir pour beaucoup d'enfants. Depuis que j'allie oxygénation hyperbare, méthyl-B12 et d'autres traitements complémentaires, je suis aujourd'hui convaincu qu'il y a indéniablement de l'espoir pour la majorité de ces enfants !
Les fondements inattaquables de la pensée conventionnelle, qui se réclamaient de la science, commencent à s'effriter, et nous assistons à l'épanouissement d'un nouvel âge des lumières qui s'appuie, lui aussi, sur LA science".
Ce nouvel âge n'épargne plus la "vieille garde", protégée jusque là par ses fossés, ses ponts-levis, et ses ouvrages obscurs et élitistes.
Bien au contraire, les structures de pensée de ce nouvel âge ouvrent leurs fenêtres sur des passages dont elles baignent de lumière ceux qui les parcourent, leurs portes-tambours ne demandent qu'à être franchies, incitent le visiteur à entrer, s'attarder quelques instants, et revenir à sa guise. Ce nouvel âge des lumières regorge de bibliothèques ouvertes au public, foisonnant de livres et de publications compréhensibles pour les parents. Au bout de chaque allée, les parents y trouvent un ordinateur et une invite : "Rendez-vous sur l'internet, formulez vos questions, nous chercherons ensemble les réponses. Voyons si nous pouvons franchir les limites du petit monde du connu, et trouver ensemble de nouvelles contrées de par le vaste monde de l'inconnu ".
Ce nouvel âge des lumières introduit un changement radical en faisant à la fois siennes la connaissance de la science conventionnelle et une nouvelle sagesse, une sagesse qui consiste à écouter attentivement les parents et à prendre au sérieux leurs témoignages au lieu de les écarter comme étant anecdotiques.
A de rares exceptions près, les scientifiques, cliniciens et éducateurs traditionnels ne croient pas que les traitements biomédicaux peuvent aider les enfants. Ces traitements sont à leurs yeux coûteux, infondés, inefficaces, les seuls traitements valides demeurant l'éducation et les thérapies, tout aussi coûteuses mais unanimement respectées.
Je crois fermement en les approches éducatives et thérapeutiques et tout ce qu'elles comportent. Toutefois, il est absolument absurde d'affirmer que les approches biomédicales ne marchent pas. Ceux qui se réclament de la validité du fait scientifique pour défendre ce credo ne reconnaîtront jamais qu'ils décident moins de ne croire qu'en les faits, que de sélectionner soigneusement les faits en lesquels ils décident de croire !
Malheureusement, les usages de la médecine traditionnelle veulent que les témoignages des parents demeurent dénués de tout fondement scientifique, résultats anecdotiques d'effets placebo. Les constatations des parents sont infirmées, et la masse considérable d'informations glanées par ces observateurs en ligne de front 24 heures sur 24 que sont les parents, est gaspillée à jamais.
Les tenants de la médecine traditionnelle passent à côté de ces "changements lents ou subtils" qui ne seront jamais identifiés comme "statistiquement significatifs" dans des études en double-aveugle avec groupe de contrôle placebo, études trop courtes ou dont les outils d'évaluation classiques ne sont pas assez sensibles pour mettre en évidence que des "changements lents ou subtils", lorsqu'ils existent, sont tout aussi importants que des changements "rapides et évidents".
Lorsque la "science" exige des "changements" à la fois "flagrants" et "rapides", elle perd la capacité d'identifier les 20 à 50% d'enfants qui répondent réellement à certains traitements biomédicaux. Il s'agit là de ce que j'appelle une "science aveugle", et je considère qu'accorder à ce type de science le privilège de définir ce qu'est la vision absolue de la santé des enfants que je suis est tout simplement ridicule !
Mes collègues et moi-même recourons globalement aux mêmes traitements. En ce qui me concerne, je commence immédiatement par des injections sous-cutanées de méthyle-B12 pratiquées tous les trois jours à domicile par les parents. A l'issue d'une phase d'essai de 5 semaines, phase durant laquelle les parents ne doivent modifier aucune variable, je préconise un régime spécifique accompagné d'un certain nombre de compléments alimentaires et d'antioxydants.
La majeure partie des enfants souffrant d'un syndrome autistique présentant des troubles gastro-intestinaux, je commence par soigner les intestins. Je travaille en outre sur les infections en tous genres en recourant à des substances naturelles ainsi que, si nécessaire, à des produits pharmacologiques.
Je recherche également une éventuelle intoxication aux métaux lourds, et en présence de métaux lourds, je préconise le protocole de chélation le mieux adapté.
Les enfants atteints d'un trouble autistique présentant le plus souvent des marqueurs d'activité auto-immune et des allergies, j'essaie d'éliminer ou de juguler ces problèmes en recourant à des techniques de désensibilisation, à la naltrexone à faibles doses, à des produits tels qu'Actos pour les PPAR, ou encore des antiviraux de type Valtrex.
Chaque enfant étant unique, ces traitements ne sont ni introduits simultanément, ni appliqués à tous les enfants. Je recours aux traitements intraveineux chaque fois que nécessaire, et fais appel sans tarder à des médecins tels que le Dr Arthur Krigsman pour des examens gastro-intestinaux ou des coloscopies si je ne viens pas à bout des problèmes intestinaux par des méthodes plus classiques. Je préconise en outre l'oxygénation hyperbare pour tous mes patients".
L'oxygénation hyperbare
"N'importe quelle concentration d'oxygène, lorsqu'elle est administrée sous pression, dissout l'oxygène dans les fluides extracellulaires du corps : plasma, lymphe, liquide céphalo-rachidien. L'oxygène dissout n'étant pas confiné à la molécule d'hémoglobine, il pénètre en profondeur dans les tissus plus facilement et de manière plus systématique que jamais.
En l'absence de tests permettant de discerner clairement les enfants susceptibles de bénéficier ou non de cet apport supplémentaire d'oxygène (à ne pas confondre avec une oxygénation excessive), je laisse faire la nature en prescrivant un essai clinique à tous mes patients. Cela fait maintenant plus de deux ans que je pratique l'oxygénation hyperbare, et depuis les débuts de ce traitement "sans fondements scientifiques", je constate que les enfants réagissent pour la plupart de manière favorable, en particulier si le traitement est poursuivi assez longtemps.
Pratiquement tous les symptômes de l'autisme sont de nature à être allégés par l'oxygénation hyperbare. Certains de ces symptômes sont toutefois plus courants que d'autres, ou plus marqués. Dans ma pratique, rien ne me réjouit plus que de voir un enfant devenir non seulement "plus conscient", mais aussi ce que j'appelle "plus présent".
Par être conscient, j'entends "savoir intellectuellement". Par être présent, j'entends dépasser le stade de la simple "conscience". Lorsqu'il est "présent", l'enfant est non seulement conscient de ses désirs, mais "agit" et sollicite de l'aide pour obtenir ce qu'il désire obtenir ou faire. Il "agit" en outre pour que l'on tienne compte de lui dans le fonctionnement de la famille, la vie en général et les interactions sociales au quotidien.
Non seulement il devient conscient que le monde existe et qu'il en fait partie, mais il réalise en outre qu'il veut s'approprier ce monde tout nouveau pour lui – vous y compris, vous et vos compliments, votre affection, votre temps ! En d'autres termes, il vous veut de plus en plus dans ce nouveau monde, parce qu'il y devient beaucoup plus "présent".
Parmi les autres effets de l'oxygénation hyperbare, j'ai également pu noter :
• une amélioration du contact oculaire ;
• plus d'énergie, de souplesse, moins de difficultés pour les transitions, les changements d'habitudes ;
• une amélioration du langage, d'abord réceptif, puis expressif (par exemple, le passage de séquences simples de 2-3 mots à des séquences plus complexes de 5 à 8 mots incluant des pronoms, adjectifs, etc.) ;
• une amélioration de la relation avec la fratrie et les pairs, des capacités d'expression des émotions - pas nécessairement des émotions les plus plaisantes, ardemment souhaitées par les parents - mais des émotions qui montrent que l'enfant a maintenant sa propre personnalité qui s'exprime par plus d'indépendance et ce besoin d'affirmation de soi qui peut déboucher à 4 ans sur la fameuse crise du "non" des deux ans ;
• une amélioration surprenante et néanmoins fréquente, de la qualité des selles, avec un allègement, voire la disparition des problèmes gastro-intestinaux ;
• une amélioration de l'appétit, qui conduit l'enfant à essayer de nouveaux aliments et lui permet parfois de normaliser soudainement son poids pour la toute première fois, etc.
Pourtant, malgré tout ce que je viens de décrire, et qui correspond aux attentes de parents désireux de voir les traitements aider leur enfant, je me dois de formuler une vive mise en garde.
Durant toutes ces années qui m'ont permis d'affiner ma pratique, il m'est apparu qu'aucune compétence n'est plus cruciale que celle qui consiste à enseigner aux parents à être à la fois patients et précis dans leurs observations.
Je rappelle aux parents que plus un traitement est contraignant, coûteux ou "tendance", qu'il s'agisse d'oxygénation hyperbare ou de tout autre traitement, plus ils ont tendance à exiger des changements spectaculaires pour être convaincus que le traitement vaut la peine d'être poursuivi.
Ceci est malheureux, quel que soit le traitement. Il n'y a pas si longtemps, nous avions pu percevoir des améliorations évidentes chez un enfant de 4 ans dont le terrain autistique se normalisait progressivement en termes de contact oculaire, utilisant des séquences de 7 mots et non plus de 3 mots, sollicitant le personnel dans des situations de jeu, et dont pour la première fois de sa vie les selles devenaient formées.
Pourtant, après 40 séances d'oxygénation hyperbare, nous avions eu la surprise et la déception d'entendre les parents déclarer que l'oxygénation hyperbare était demeurée sans effet car leur enfant n'était toujours pas à même d'engager une conversation, et qu'ils ne souhaitaient donc pas poursuivre le traitement.
Interrompre ainsi un traitement qui marche alors que l'enfant continue de progresser, au prétexte qu'il ne serait pas efficace, est dramatique, tant pour l'enfant que pour tous les autres enfants qui n'en bénéficieront jamais parce que leurs parents auront entendu dire que l'oxygénation hyperbare ne marche pas.
Dernière mise en garde : il n'existe pas de "chiffre magique". Certains patients mettent du temps à réagir, et fixer d'avance un nombre de séances en disant par exemple "40 séances et c'est réglé" priverait les enfants de l'apport d'un traitement suffisamment inscrit dans la durée.
Je souhaiterais conclure en rappelant que même si nous n'avons pas encore toutes les réponses à nos questions, l'expérience nous montre que n'importe quelle concentration d'oxygène à n'importe quelle pression donne des résultats chez la majorité des enfants.
Nous sommes heureusement en train de constituer un comité d'expertise collective spécifique pour l'autisme et l'oxygénation hyperbare, afin de combattre les conceptions erronées qui abondent, communiquer ce que nous savons, ce que nous ne savons pas, et ce que nous nous efforçons actuellement de découvrir en nous appuyant sur la configuration la plus efficace à ce jour : la science, les parents et le concours de praticiens à l'esprit ouvert !"
Traduit par é.t.i.c
ELISE- Invité
OXYGENATION hyperbare
j'ai cherché parce que je ne connaissais pas, ce qui était l' oxygénation
Oxygénation hyperbare :
L’oxygénothérapie hyperbare consiste à inspirer de l’oxygène par intermittence quand on se trouve dans un environnement où la pression est plus élevée que la pression atmosphérique. En cas de paralysie cérébrale ou d’autres lésions cérébrales, l’utilisation d’oxygénation hyperbare est un «tremplin» pour les cellules cérébrales, considérées comme secondaires puisqu’elles reçoivent suffisamment d’oxygène pour exister, mais insuffisamment pour pouvoir effectuer une activité électrique appropriée. La réaction de l’oxygénothérapie hyperbare en cas de lésion cérébrale dépend du volume de cellules hypo métaboliques. Plus vite on arrivera à relancer ces cellules, meilleurs seront les résultats.
La sécurité est une priorité quand on utilise cette technologie. Un contrôle médical est essentiel et exige d’avoir une équipe expérimentée dans le domaine d’oxygénation hyperbare pour des affections neurologiques.
Cette thérapie peut être bénéfique en cas de paralysie cérébrale, de lésions cérébrales par noyade, pendaison, suite à des accidents de voiture, une apoplexie, une hémorragie, etc. On a également vu de bons résultats dans des cas d’autisme ou troubles apparentés, suite à une oxygénothérapie.
il me semble que l'on a d'autres pistes depuis :
- glutamate/gaba
- ocytocine
voir les études d'Hollander et Al
et de Allison et Al - Silbovicius
Oxygénation hyperbare :
L’oxygénothérapie hyperbare consiste à inspirer de l’oxygène par intermittence quand on se trouve dans un environnement où la pression est plus élevée que la pression atmosphérique. En cas de paralysie cérébrale ou d’autres lésions cérébrales, l’utilisation d’oxygénation hyperbare est un «tremplin» pour les cellules cérébrales, considérées comme secondaires puisqu’elles reçoivent suffisamment d’oxygène pour exister, mais insuffisamment pour pouvoir effectuer une activité électrique appropriée. La réaction de l’oxygénothérapie hyperbare en cas de lésion cérébrale dépend du volume de cellules hypo métaboliques. Plus vite on arrivera à relancer ces cellules, meilleurs seront les résultats.
La sécurité est une priorité quand on utilise cette technologie. Un contrôle médical est essentiel et exige d’avoir une équipe expérimentée dans le domaine d’oxygénation hyperbare pour des affections neurologiques.
Cette thérapie peut être bénéfique en cas de paralysie cérébrale, de lésions cérébrales par noyade, pendaison, suite à des accidents de voiture, une apoplexie, une hémorragie, etc. On a également vu de bons résultats dans des cas d’autisme ou troubles apparentés, suite à une oxygénothérapie.
il me semble que l'on a d'autres pistes depuis :
- glutamate/gaba
- ocytocine
voir les études d'Hollander et Al
et de Allison et Al - Silbovicius
clement- Invité
oxygenation hyperbare
Depuis l'âge de 3 ans mon enfant autiste aura bientôt 12 ans.
Il reçoit des traitements prescrits par des spécialistes autre que la méthode hyperbare;
Je suis satisfaite de constater les progressions de mon fils.
Ceci dit c'est bien la première fois que j'entends parler de traitements hyperbare.
Nous avons de la chance de constater l'effort des chercheurs dans ce domaine, et il reste encore beaucoup à faire.....
En ma qualité de parent, j'ai eu le plaisir d'assister à une conférence : le 8 avril 2010 à Lyon sur le thème autistique
A aucun moment je n'ai entendu le Dr CHABANE, mentionner la méthode hyperbare je suis également en contact avec d'autres parents qui ignorent l'existence de ce système.
Bien évidemment chaque parent est libre de son choix.
L'autisme est une pathologie peu connue du public et je me permets d'attirer votre attention sur le fait que les chercheurs se montrent prudents dans leurs recherches.
C'est naturel de tout essayer, en restant vigilant.
Les parents et patients cherchent une solution et nous voulons tous, le meilleur pour nos enfants et nos proches.
conférence
Première partie :
8 Avril 2010 -L’association Grenad’in, en collaboration avec le CRA Rhône-Alpes a organisé une conférence sur l’autisme et sur les troubles envahissants du développement :
thème :
Nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie, Cognitions Sociales.
Le Docteur Nadia Chabane, pédopsychiatre à l’Hôpital Robert Debré (Paris) nous a parlé des avancées de la recherche sur l’autisme et les TED.
Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.
Le cerveau social.
Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.
Les molécules actuellement à l’étude.
Seconde partie :
Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales
Mme Francine Cuny, orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris).
Elle anime depuis 1998 des groupes de communication et de socialisation pour des enfants de la classe maternelle aux adolescents en collège et lycée.
Elle nous a décrit le travail d’entraînement aux habiletés sociales, proposé à ces jeunes avec autisme ou TED.
Cette conférence était ouverte aux professionnels (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, infirmiers, éducateurs…) et également aux parents.
________________________________________
Elle s’est tenue le Jeudi 8 avril 2010 à 20h00 à la Salle des Conférences du CH St Jean de Dieu, 290 Route de Vienne à Lyon. Pour tous compléments, contacter l’association Grenadin
contacts : mail : grenadin@arhm-sjd.fr
Il reçoit des traitements prescrits par des spécialistes autre que la méthode hyperbare;
Je suis satisfaite de constater les progressions de mon fils.
Ceci dit c'est bien la première fois que j'entends parler de traitements hyperbare.
Nous avons de la chance de constater l'effort des chercheurs dans ce domaine, et il reste encore beaucoup à faire.....
En ma qualité de parent, j'ai eu le plaisir d'assister à une conférence : le 8 avril 2010 à Lyon sur le thème autistique
A aucun moment je n'ai entendu le Dr CHABANE, mentionner la méthode hyperbare je suis également en contact avec d'autres parents qui ignorent l'existence de ce système.
Bien évidemment chaque parent est libre de son choix.
L'autisme est une pathologie peu connue du public et je me permets d'attirer votre attention sur le fait que les chercheurs se montrent prudents dans leurs recherches.
C'est naturel de tout essayer, en restant vigilant.
Les parents et patients cherchent une solution et nous voulons tous, le meilleur pour nos enfants et nos proches.
conférence
Première partie :
8 Avril 2010 -L’association Grenad’in, en collaboration avec le CRA Rhône-Alpes a organisé une conférence sur l’autisme et sur les troubles envahissants du développement :
thème :
Nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie, Cognitions Sociales.
Le Docteur Nadia Chabane, pédopsychiatre à l’Hôpital Robert Debré (Paris) nous a parlé des avancées de la recherche sur l’autisme et les TED.
Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.
Le cerveau social.
Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.
Les molécules actuellement à l’étude.
Seconde partie :
Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales
Mme Francine Cuny, orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris).
Elle anime depuis 1998 des groupes de communication et de socialisation pour des enfants de la classe maternelle aux adolescents en collège et lycée.
Elle nous a décrit le travail d’entraînement aux habiletés sociales, proposé à ces jeunes avec autisme ou TED.
Cette conférence était ouverte aux professionnels (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, infirmiers, éducateurs…) et également aux parents.
________________________________________
Elle s’est tenue le Jeudi 8 avril 2010 à 20h00 à la Salle des Conférences du CH St Jean de Dieu, 290 Route de Vienne à Lyon. Pour tous compléments, contacter l’association Grenadin
contacts : mail : grenadin@arhm-sjd.fr
Clarisse- modérateur
- Messages : 6
Date d'inscription : 20/10/2009
Localisation : saone et loire
conférence
bonjour,
ma sœur est autiste, 18 ans,
et les traitements sont encore très conventionnels.
Dipipéron, et anxyolitique risperdone.
Elle est de plus en plus repliée sur elle-même.
Et on ne voit aucune amélioration.
Que propose le Dr Chabane ?
ont-ils des pistes ?
Merci
ma sœur est autiste, 18 ans,
et les traitements sont encore très conventionnels.
Dipipéron, et anxyolitique risperdone.
Elle est de plus en plus repliée sur elle-même.
Et on ne voit aucune amélioration.
Que propose le Dr Chabane ?
ont-ils des pistes ?
Merci
amélie- Invité
AUTISME ET TRAITEMENT HYPERBARE
Bonjour,
Source : AUTISM RESEARCH REVIEW INTERNATIONAL (ARRI)
Publication trimestrielle de l’Autism Reserch Institute
Volume 20, N°1, 2006
L’autisme chez l’enfant amélioré par un traitement d’oxygénation hyperbare
Daniel et Laniel Rossignol ont étudié sur des enfants autistes l’intérêt de l’oxygénation hyperbare à faible pression (HBOT, Hyperbaric Ogygenic Therapy). Nombre de patients, limités, 6 âgées de 2 à 7 ans. 40 séances administrées en moyenne.
Les critères d’échelle d’évaluation proviennent de 3 questionnaires sur le comportement remplis par les parents :
- ATEC (échelle de cotation des prises en charge de l’autisme de l’ARI)
- CARS (Childhood Austim Rating Scale)
- SRC (Social Responsiveness Scale)
Les auteurs ont montré : une amélioration des 3 échelles(22% en moyenne) et l’absence d’effets secondaires pour l’ensemble des enfants.
Selon les auteurs : l’oxygénation hyperbare à faible pression améliore l’apport en oxygène dans les tissus hypoperfusés ou hypoxiques, diminue l’inflammation et le stress oxydant (les radicaux libres entraînent des disfonctionnements cellulaires ou des lésions) et mobilise les cellules souches de la moelle.
Cependant, ils notent des conclusions contradictoires concernant l’effet de l’oxygénation hyperbare qui est proportionnellement liée à la dose d’oxygène administré. Une faible pression en dessous de 2,5 ATA est bénéfique à l’inverse de pressions supérieures qui augmentent le stress oxydant. Les enfants sont donc traités systématiquement avec des anti-oxydants.
Il existerait donc une pression HBOT optimale avec un seuil de 2,5 ATA.
Cette étude n'est pas la seule, en 2005 aux USA, deux études avaient montrés le rôle de l'oxygénation hyperbare à basse pression sur des lésions neurologiques dites irrémédiables.
Bibliographie:
"Quantification of neurocognitive changes before, during, and after hyperbaric oxygen therapy in a case of fetal alcohol syndrome (évaluation des changements neurocognitifs avant, pendant et après un traitement d'oxygénation hyperbare chez un sujet souffrant d'un syndrome alcoolique fœtal), Kenneth P. Stoller, Pediatrics, Vol. 116, No 4, octobre 2005, e586-e591
"Announcement of a new treatment protocol for autism spectrum disorders and other neurological impairments" (présentation d'un nouveau protocole thérapeutique pour les troubles du spectre autistique et autres pathologies neurologiques), Paul Harch, intervention du 6 mai 2004 au nom de l'International Hyperbaric Medical Association Foundation, auprès de la Chambre des représentants américaine dans le cadre de séances consacrées aux troubles du spectre autistique, "Autism spectrum disorders: An update of federal government initiatives and revolutionary new treatments of neurodevelopmental diseases" (mise à jour de la politique du gouvernement fédéral, et présentation de nouveaux traitements novateurs en matière de maladies neuro-développementales)".
"Stem cell mobilization by hyperbaric oxygen" (mobilisation des cellules souches par l'oxygénation hyperbare), Stephen R. Thom, Veena M. Bhopale, Omaida C. Velazquez, Lee J. Goldstein, Lynne H. Thom et Donald G. Buerk, American Journal of Physiology-Heart and Circulation Physiology, 18 novembre 2005.
"Hyperbaric oxygen treatments mobilize stem cells" (l'oxygénation hyperbare mobilise les cellules souche), article de Priya Saxena, RxPG News, 1er janvier 2006.
Il semblerait que ce mode de traitement ne reste que peu pratiqué et peu connu. Allié à d'autres techniques
il peut peut être , à condition d'être administré à basse pression être une solution pour des patients autistes sans solution et dont les critères de sélection sont à définir par l'ensemble du corps médical intervenant avec la parfaite collaboration des parents.
Source : AUTISM RESEARCH REVIEW INTERNATIONAL (ARRI)
Publication trimestrielle de l’Autism Reserch Institute
Volume 20, N°1, 2006
L’autisme chez l’enfant amélioré par un traitement d’oxygénation hyperbare
Daniel et Laniel Rossignol ont étudié sur des enfants autistes l’intérêt de l’oxygénation hyperbare à faible pression (HBOT, Hyperbaric Ogygenic Therapy). Nombre de patients, limités, 6 âgées de 2 à 7 ans. 40 séances administrées en moyenne.
Les critères d’échelle d’évaluation proviennent de 3 questionnaires sur le comportement remplis par les parents :
- ATEC (échelle de cotation des prises en charge de l’autisme de l’ARI)
- CARS (Childhood Austim Rating Scale)
- SRC (Social Responsiveness Scale)
Les auteurs ont montré : une amélioration des 3 échelles(22% en moyenne) et l’absence d’effets secondaires pour l’ensemble des enfants.
Selon les auteurs : l’oxygénation hyperbare à faible pression améliore l’apport en oxygène dans les tissus hypoperfusés ou hypoxiques, diminue l’inflammation et le stress oxydant (les radicaux libres entraînent des disfonctionnements cellulaires ou des lésions) et mobilise les cellules souches de la moelle.
Cependant, ils notent des conclusions contradictoires concernant l’effet de l’oxygénation hyperbare qui est proportionnellement liée à la dose d’oxygène administré. Une faible pression en dessous de 2,5 ATA est bénéfique à l’inverse de pressions supérieures qui augmentent le stress oxydant. Les enfants sont donc traités systématiquement avec des anti-oxydants.
Il existerait donc une pression HBOT optimale avec un seuil de 2,5 ATA.
Cette étude n'est pas la seule, en 2005 aux USA, deux études avaient montrés le rôle de l'oxygénation hyperbare à basse pression sur des lésions neurologiques dites irrémédiables.
Bibliographie:
"Quantification of neurocognitive changes before, during, and after hyperbaric oxygen therapy in a case of fetal alcohol syndrome (évaluation des changements neurocognitifs avant, pendant et après un traitement d'oxygénation hyperbare chez un sujet souffrant d'un syndrome alcoolique fœtal), Kenneth P. Stoller, Pediatrics, Vol. 116, No 4, octobre 2005, e586-e591
"Announcement of a new treatment protocol for autism spectrum disorders and other neurological impairments" (présentation d'un nouveau protocole thérapeutique pour les troubles du spectre autistique et autres pathologies neurologiques), Paul Harch, intervention du 6 mai 2004 au nom de l'International Hyperbaric Medical Association Foundation, auprès de la Chambre des représentants américaine dans le cadre de séances consacrées aux troubles du spectre autistique, "Autism spectrum disorders: An update of federal government initiatives and revolutionary new treatments of neurodevelopmental diseases" (mise à jour de la politique du gouvernement fédéral, et présentation de nouveaux traitements novateurs en matière de maladies neuro-développementales)".
"Stem cell mobilization by hyperbaric oxygen" (mobilisation des cellules souches par l'oxygénation hyperbare), Stephen R. Thom, Veena M. Bhopale, Omaida C. Velazquez, Lee J. Goldstein, Lynne H. Thom et Donald G. Buerk, American Journal of Physiology-Heart and Circulation Physiology, 18 novembre 2005.
"Hyperbaric oxygen treatments mobilize stem cells" (l'oxygénation hyperbare mobilise les cellules souche), article de Priya Saxena, RxPG News, 1er janvier 2006.
Il semblerait que ce mode de traitement ne reste que peu pratiqué et peu connu. Allié à d'autres techniques
il peut peut être , à condition d'être administré à basse pression être une solution pour des patients autistes sans solution et dont les critères de sélection sont à définir par l'ensemble du corps médical intervenant avec la parfaite collaboration des parents.
Christine- modérateur
- Messages : 16
Date d'inscription : 21/10/2009
Age : 54
Localisation : Hauts de Seine (92)
Si les associations travaillent en choeur
bonjour,
je parcourais vos échanges et c'est encourageant de voir
plusieurs points de vues.
Quelqu'un a t-il pris des informations lors de la réunion de l'ass. Grenad'in ?
il serait intéressant de savoir si des nouvelles pistes médicaments et traitements
sont exploités ;
Connaissez vous l'A.P.P.A ?
vous avez des projets similaires, l'union des associations est une force-
Vous pourriez vous compléter.
Ce n'est qu'une réflexion...
Vous trouverez des informations sur leur site
http://autisme-ambe-appa.fr/membresdubureau.aspx
et http://amis-d-mom.org/
voici leur thème de prédilection :
"Nous proposons un "programme" afin de sortir de l’ enfermement tant moral qu'administratif, notamment :
- Apporter une écoute, un soutien (psychologique, pédagogique et juridique) et rompre l’isolement de l’enfant autiste et de sa famille en détresse en France et dans les pays francophones.
- Refuser et lutter contre tout abus de violence physique, psychique, médicamenteuse et toute forme de maltraitance à leur endroit.
- Combattre leur exclusion, leur discrimination, leur exploitation, leur marginalisation, leur psychanalyse et leur enfermement.
- Défendre leurs droits sociaux et éducatifs, leur intégration sociale et la scolarisation de l’enfant par tous les moyens de droit et notamment la saisie aux fins d’injonction des juridictions compétentes.
- Lutter contre la précarité engendrée par l’autisme dans la famille.
- Donner à l’enfant autiste toutes les chances pour avancer et avoir une vie sociale, à sa famille une vie digne et sereine.
- Lutter contre les faux et mauvais diagnostics, les fausses croyances, les prises en charge inadaptées et toutes les causes responsables de la souffrance de l’enfant autiste et de sa famille.
- Lutter contre l’ignorance du monde autistique et des effets des troubles autistiques.
- Soutenir et défendre les associations, agir pour elles et à leur côté auprès des pouvoirs publics et des autorités locales.
- Agir pour le rassemblement des associations, au niveau national, par la création de l’Union Nationale Autisme (U.N.A)
- Diffuser, former et informer sur l’autisme.
- Lutter contre la désinformation sur l’autisme.
- Soutenir et défendre la recherche scientifique, les évaluations et les études des outils éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques pour l’autisme ainsi que le recensement des enfants autistes.
- Agir et faire des propositions pour l’application de la convention des droits de l’Enfant, la convention des droits de l’Homme, les législations nationales et européennes.
- Créer en France et dans les pays francophones des antennes nationales, régionales et départementales.
- Agir pour la création d’ateliers d’expressions artistiques et corporelles sous le titre AMBE Art, et des lieux de séjours de répit et de vacances pour l’enfant et sa famille.
- Promouvoir l’action culturelle, de loisirs et des nouvelles technologies pour l’autisme, les Artistes et Auteurs atteints d’autisme ou agissant pour l’autisme.
- Sensibiliser le Grand Public, les Pouvoirs Publics, les Administrations, les Institutions Médicales, les Institutions Éducatives et les Professions concernées par la petite enfance en utilisant tous les moyens de communication culturels et médiatiques qui sont offerts.
- Organiser des crèches à domicile, avec des nourrices agrées aidées d’aides psychologiques, d’éducatrices spécialisées….."
bon courage et bonne association
je parcourais vos échanges et c'est encourageant de voir
plusieurs points de vues.
Quelqu'un a t-il pris des informations lors de la réunion de l'ass. Grenad'in ?
il serait intéressant de savoir si des nouvelles pistes médicaments et traitements
sont exploités ;
Connaissez vous l'A.P.P.A ?
vous avez des projets similaires, l'union des associations est une force-
Vous pourriez vous compléter.
Ce n'est qu'une réflexion...
Vous trouverez des informations sur leur site
http://autisme-ambe-appa.fr/membresdubureau.aspx
et http://amis-d-mom.org/
voici leur thème de prédilection :
"Nous proposons un "programme" afin de sortir de l’ enfermement tant moral qu'administratif, notamment :
- Apporter une écoute, un soutien (psychologique, pédagogique et juridique) et rompre l’isolement de l’enfant autiste et de sa famille en détresse en France et dans les pays francophones.
- Refuser et lutter contre tout abus de violence physique, psychique, médicamenteuse et toute forme de maltraitance à leur endroit.
- Combattre leur exclusion, leur discrimination, leur exploitation, leur marginalisation, leur psychanalyse et leur enfermement.
- Défendre leurs droits sociaux et éducatifs, leur intégration sociale et la scolarisation de l’enfant par tous les moyens de droit et notamment la saisie aux fins d’injonction des juridictions compétentes.
- Lutter contre la précarité engendrée par l’autisme dans la famille.
- Donner à l’enfant autiste toutes les chances pour avancer et avoir une vie sociale, à sa famille une vie digne et sereine.
- Lutter contre les faux et mauvais diagnostics, les fausses croyances, les prises en charge inadaptées et toutes les causes responsables de la souffrance de l’enfant autiste et de sa famille.
- Lutter contre l’ignorance du monde autistique et des effets des troubles autistiques.
- Soutenir et défendre les associations, agir pour elles et à leur côté auprès des pouvoirs publics et des autorités locales.
- Agir pour le rassemblement des associations, au niveau national, par la création de l’Union Nationale Autisme (U.N.A)
- Diffuser, former et informer sur l’autisme.
- Lutter contre la désinformation sur l’autisme.
- Soutenir et défendre la recherche scientifique, les évaluations et les études des outils éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques pour l’autisme ainsi que le recensement des enfants autistes.
- Agir et faire des propositions pour l’application de la convention des droits de l’Enfant, la convention des droits de l’Homme, les législations nationales et européennes.
- Créer en France et dans les pays francophones des antennes nationales, régionales et départementales.
- Agir pour la création d’ateliers d’expressions artistiques et corporelles sous le titre AMBE Art, et des lieux de séjours de répit et de vacances pour l’enfant et sa famille.
- Promouvoir l’action culturelle, de loisirs et des nouvelles technologies pour l’autisme, les Artistes et Auteurs atteints d’autisme ou agissant pour l’autisme.
- Sensibiliser le Grand Public, les Pouvoirs Publics, les Administrations, les Institutions Médicales, les Institutions Éducatives et les Professions concernées par la petite enfance en utilisant tous les moyens de communication culturels et médiatiques qui sont offerts.
- Organiser des crèches à domicile, avec des nourrices agrées aidées d’aides psychologiques, d’éducatrices spécialisées….."
bon courage et bonne association
domy- Invité
résumé - approche - conférence AUTISME - 8 avril 2010 LYON
bonjour,
J'ai eu le plaisir d'assister à la conférence que vous citez :
Nous vous transmettons les premières notes et un petit résumé que nous avons collationné sur les documents reçus et les informations entendues, lors de cette conférence.
Vous trouverez les résumés détaillés et plus explicites sur les différents sites organisateurs.
résumé et notes personnelles sur Conférence du 8 Avril 2010 -
des erreurs d'interprétation mais aussi de compréhension.. peuvent se glisser dans ce résumé. N'hésitez pas à nous apporter vos observations, corrections et compléments d'informations.
fiche de présentation qui nous a été communiquée avant la conférence :
L’association Grenad’in, en collaboration avec le CRA Rhône-Alpes a organisé une conférence sur l’autisme et les troubles envahissants du développement :
Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie Cognitions Sociales
Le Docteur Nadia Chabane, pédopsychiatre à l’Hôpital Robert Debré (Paris) nous a parlé des avancées de la recherche sur l’autisme et les TED.
Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.
Le cerveau social.
Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.
Les molécules actuellement à l’étude.
Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales
Mme Francine Cuny est orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris).
Elle anime depuis 1998 des groupes de communication et de socialisation pour des enfants de la classe maternelle aux adolescents en collège et lycée.
Elle nous décrira le travail d’entraînement aux habiletés sociales proposé à ces jeunes avec autisme ou TED.
Cette conférence était ouverte aux professionnels (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, infirmiers, éducateurs…) et également aux parents.
________________________________________
Cette conférence s’est tenue le Jeudi 8 avril 2010 à 20h00 à la Salle des Conférences du C.H. St Jean de Dieu, 290 Route de Vienne à Lyon.
Pour tous compléments, contacter l’association Grenadin
mail : grenadin@arhm-sjd.fr
Conférence : Autisme et TED : Nadia Chabane
Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie Cognitions Sociales .
Francine Cuny : Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales - Francine Cuny - 8/04/10 - CH St-Jean de Dieu (Lyon)
Notes préliminaires qui n'engagent en aucune manière, que nous vous transmettons afin éventuellement de vous encourager à vous rapprocher des orthophonistes et professionnels formés à ces méthodes. :
En matière d'introduction une très belle citation à été reprise et exprimée par le Dr Chabane :
Dr Chabane : « lorsqu’il n’y a pas de guérison connue, il y a plus de 1000 traitements »
Exposé :
L’autisme se caractérise :
1- Trouble du spectre : l’attention et la focalisation de l’enfant sont différentes.
2- Le traitement de l’information est également différent.
Cela entraine différentes réflexions :
- Difficultés méthodologiques :
- Difficultés d’avoir un groupe homogène et difficultés d’évaluation de la responsabilité du traitement dans l’amélioration clinique.
1 - Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie
Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.
Voir les études Allison et Al 2000 Zilbovicius
Connectivité dans l’autisme
Liens à mettre sur un moteur de recherche
et consultation des études Zilbovicius et al. et Allison et al.
Développement :
L'imagerie cérébrale et l'autisme infantile dans les groupes d'enfants autistes et contrôles (Zilbovicius et al., 2000) ... (Allison et al., 2000). La perception sociale se réfère aux traitements des. informations ...
Etudes : intérêt de l'imagerie : suivre l’évolution des liquides fibres "azonales".
Vérifier direction donnée et orientation des fibres.
Indicateurs sur la direction des vaisseaux, zones d’intérêts : comment passe l’information : connexions synaptiques.
ce qui permettra de généraliser quand les résultats sont répliqués
Le cerveau social –
Hollander et Al. Etudes
Réduction des conduites répétitives. Amélioration de la compréhension, aspects émotionnels du langage
Les résultats des études sur l’ocytocine montrent l’intérêt de l’utilisation de cette hormone pour développer les compétences sociales des personnes avec autisme.
Il faudra cependant attendre encore un peu pour savoir si toutes les personnes avec autisme peuvent tirer bénéfice de l’inhalation d’ocytocine.
Questions :
Quels sont les mécanismes qui atténuent le taux d’ocytocine dans le cerveau et est-ce irréversible ?
Quels sont les protocoles à observer pour l’inhalation, quelle posologie, quelle durée d’action, quelle est la stabilité dans le temps des apprentissages sociaux travaillés sous ocytocine dès lors qu’on supprime le traitement, quelle est la nocivité du traitement, quelle est sa posologie, etc.
Psychopharmacologie (approche avec des notes succinctes)
Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.
Notes à améliorer – (voir avec un professionnel)
Traitements :
Psychotropes :
Traiter les troubles du comportement, hyper activité, automutilation, stéréotypes, rituels envahissants, troubles du sommeil, impact des troubles du comportement sur la vie familiale, intégration dans les structures de soins, mise en place et suivi.
DIPIPERONE : 10 mg/année d’âge
Didiperon
La rispéridone :
Agitation, impulsivité, stéréotypes.
Constante vasculaire, taux vasculaire, taux de cholestérol (diabète, hypercholesthérémie)
Trouble du langage (echolalie) sous fluoxetine
La ritaline
10 à 66 patients psychostimulants
Naltrexone
Antagonistes opiacés
AMANTADINE
MEMANTADINE
CLOZAPINE : Risques
Olanzapine : effets secondaires importants
Ariprazole : essai convaincant sur 12 sujets
Hypersérotoninemie : obsession, compulsion, T.O.C.
Psychopharmacologie et TSA
Outils traking : autisme
- traitement de l’information
- expression du regard pour l’enfant autiste
Ocytocine :
Hormone et neurotransmetteur, joue un rôle dans le comportement social, sexuel, maternel, mémoire et apprentissage.
Mélatonine :
Hormone secrétée par la glande pinéale.
Anomalie des taux de mélatonine, troubles du sommeil dans l’autisme
Petit débat :
A la question : régime sans caséine et gluten.
Réponse : pas d’indications
A la seconde question :
Cellules souches ? à suivre ??? Réponse non envisagée par ce groupe.
Neuro protection cérébrale.
La piste sur les études des effets Antibiotique n’est pas envisagée.
réponses publiques du Dr Chabane -
Sur les traitements explorés ?
Beaucoup de pré-requis sur des pseudos pistes.
Sur les molécules actuellement à l’étude ?
Nouvelles pistes :
- Système Glutamate/Gaba
Glutamate : excitateur
Augmentation du glutamate : crises épilepsie fréquentes, anomalies de la croissance et de la maturation neuronale, pic de glutamate lors de la 2ième année de la vie.
Acide valproide potentialise le GABA, atténue NMDA
Bzd : risque addictif, augmentation agression, hyperactivité
Diminution de l’action du glutamate
Diminuer la cytotoxité NMDA
2ième partie :
Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales
Mme Francine Cuny, orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris) a présenté différents tableaux et programmes.
Quelques grandes lignes (voir parution de leurs travaux quand ils seront publiés)
Aperçu du travail envisagé avec les enfants autistes :
Contact visuel : comprendre la direction du regard
Prise en compte du pointage
Geste de communications, attirer l’attention, attitudes corporelles pour écouter l’autre
Consignes collectives, (pertinence et non pertinence)
Fonctions de communication, récits, demander d’aides refus, choix, mimes, faire semblant, jeu de rôle, partager un jeu, s’intégrer dans un jeu, devinettes, initiatives.
PROGRAMME DEBUT D'ANNEE (de l'enfant autiste)
Dessiner toutes les étapes (petit croquis rapides) ex jouer au ballon
Travailler sur la flexibilité, gérer les imprévus
Les entrainer à comprendre l’information et les points d’interrogations
Modalités :
1 h ½ par semaine ou 1h à 2 h tous les deux mois avec les parents
Utilisation des glaces sans tain, caméra, films
Communication verbale et non verbale :
Objectifs déterminés par les familles en fonction de l’âge, des difficultés individuelles
Développement de groupe, profil différent, habiletés conversationnelle, habiletés sociales
Groupe de jeunes enfants
Travail sur la stabilité motrice
Pré-requis à l’échange
Donner un modèle, favoriser l’imitation utile
Diminuer les comportements socialement gênant
Diminuer les comportements d’intolérance
Développer des comportements de communications et d’échange au sein du groupe
Travail sur la théorie de l’esprit
Développer la compréhension et l’expression des émotions
Groupe des moyens :
Travail préliminaire d’explications et de réflexions sur chaque thème abordé
Fiche récapitulative
Scénarii sociaux autour du thème pour en explorer
Analyser les raisons de ce comportement
Actions : lui monter comment faire, ajustement à la situation, répertoires des indices
Travailler sur la prosodie
Offrir et recevoir un cadeau
Thèmes abordés
Se présenter, comment accueillir quelqu’un
L’ironie
Les insultes, comment réagir, répondre
Résolution des conflits : faire des compromis, accepter l’opinion des autres. Ne pas répondre agressivement, accepter des suggestions, accepter des idées des idées des autres. Ne pas se laisser déborder par une situation qu’on a souhaitée au départ.
Évitement et fin : comportement approprié et conseils pour pour l'aider à rester seul ou pour mettre fin à une interaction.
Les situations conversationnelles : écoute/attention/intérêt et partage
Réciprocité : attitude corporelle, regard, posture.
La critique appropriée/non appropriée
Comment critiquer
La tolérance
Savoir refuser, ne pas se laisser entrainer dans une situation qui nous déplait
Accepter et faire des excuses
Les compliments : faire et recevoir des compliments
Gagner/perdre dans une compétition : comportements et commentaires appropriés
Comportements appropriés quand on est gêné par le bruit, par les autres
Comportements appropriés dans les lieux publics : quai de gare, métro, files d’attente, restaurants, supermarchés
La violence : que faire/ne pas faire
Amitiés : garçon/fille
Histoires sociales
Réajustement de la situation
Activités de groupes
Comportement adapté pour s’insérer dans un jeu
Se mettre d’accord sur les règles
Les règles non écrites des relations sociales. Les personnes sont responsables de leurs propres comportements.
Les excuses
S’excuser, quand s’excuser ? Pourquoi, c’est important de faire des excuses. Pourquoi parfois on ne fait pas d’excuses
Exercices : aide l’enfant pour s’emparer des stratégies
Scénarii sociaux :
Courtes histoires, style précis
L’implicite doit être aussi expliqué : ex : ne pas faire la « queue » dans une file d’attente si on n’a pas besoin de produits.
Thèmes abordés :
Se présenter en fonction de son interlocuteur, nouer des relations amicales, s’intégrer dans un groupe, situation conversationnelle, commentaire dans une situation difficile, comment répondre aux insultes, la réciprocité émotionnelle, l’empathie, l’usage du téléphone, offrir et recevoir un cadeau, perdre et gagner au jeu, graduations des émotions, lire les signes non verbaux de communications.
Pour répondre au message précédent de Domy et Amélie.
Comme l'écris Clarisse, il faut rester prudent sur chaque information.
une citation personnelle : "Quand on est vulnérable, il en faut peu pour être influençable".
Ce que je peux écrire ce soir, c'est que nous sommes en contact avec l'association : Autisme Espoir Et Liberté. Et que nous espérons collaborer avec Chantal.
Chantal Rivet, la présidente, est prodigieuse de générosité et ne compte pas son temps pour aider les autres.
Consulter son site internet :
Dans le monde associatif comme je le répète inlassablement : il est important de «partager, pour que la vie soit humainement possible.»
merci de votre attention
P°/AMIS
E.L.
J'ai eu le plaisir d'assister à la conférence que vous citez :
Nous vous transmettons les premières notes et un petit résumé que nous avons collationné sur les documents reçus et les informations entendues, lors de cette conférence.
Vous trouverez les résumés détaillés et plus explicites sur les différents sites organisateurs.
résumé et notes personnelles sur Conférence du 8 Avril 2010 -
des erreurs d'interprétation mais aussi de compréhension.. peuvent se glisser dans ce résumé. N'hésitez pas à nous apporter vos observations, corrections et compléments d'informations.
fiche de présentation qui nous a été communiquée avant la conférence :
L’association Grenad’in, en collaboration avec le CRA Rhône-Alpes a organisé une conférence sur l’autisme et les troubles envahissants du développement :
Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie Cognitions Sociales
Le Docteur Nadia Chabane, pédopsychiatre à l’Hôpital Robert Debré (Paris) nous a parlé des avancées de la recherche sur l’autisme et les TED.
Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.
Le cerveau social.
Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.
Les molécules actuellement à l’étude.
Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales
Mme Francine Cuny est orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris).
Elle anime depuis 1998 des groupes de communication et de socialisation pour des enfants de la classe maternelle aux adolescents en collège et lycée.
Elle nous décrira le travail d’entraînement aux habiletés sociales proposé à ces jeunes avec autisme ou TED.
Cette conférence était ouverte aux professionnels (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, infirmiers, éducateurs…) et également aux parents.
________________________________________
Cette conférence s’est tenue le Jeudi 8 avril 2010 à 20h00 à la Salle des Conférences du C.H. St Jean de Dieu, 290 Route de Vienne à Lyon.
Pour tous compléments, contacter l’association Grenadin
mail : grenadin@arhm-sjd.fr
Notes préliminaires et personnelles de la conférence
Conférence : Autisme et TED : Nadia Chabane
Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie Cognitions Sociales .
Francine Cuny : Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales - Francine Cuny - 8/04/10 - CH St-Jean de Dieu (Lyon)
Notes préliminaires qui n'engagent en aucune manière, que nous vous transmettons afin éventuellement de vous encourager à vous rapprocher des orthophonistes et professionnels formés à ces méthodes. :
En matière d'introduction une très belle citation à été reprise et exprimée par le Dr Chabane :
Dr Chabane : « lorsqu’il n’y a pas de guérison connue, il y a plus de 1000 traitements »
Exposé :
L’autisme se caractérise :
1- Trouble du spectre : l’attention et la focalisation de l’enfant sont différentes.
2- Le traitement de l’information est également différent.
Cela entraine différentes réflexions :
- Difficultés méthodologiques :
- Difficultés d’avoir un groupe homogène et difficultés d’évaluation de la responsabilité du traitement dans l’amélioration clinique.
1 - Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie
Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.
Voir les études Allison et Al 2000 Zilbovicius
Connectivité dans l’autisme
Liens à mettre sur un moteur de recherche
et consultation des études Zilbovicius et al. et Allison et al.
Développement :
L'imagerie cérébrale et l'autisme infantile dans les groupes d'enfants autistes et contrôles (Zilbovicius et al., 2000) ... (Allison et al., 2000). La perception sociale se réfère aux traitements des. informations ...
Etudes : intérêt de l'imagerie : suivre l’évolution des liquides fibres "azonales".
Vérifier direction donnée et orientation des fibres.
Indicateurs sur la direction des vaisseaux, zones d’intérêts : comment passe l’information : connexions synaptiques.
ce qui permettra de généraliser quand les résultats sont répliqués
Le cerveau social –
Hollander et Al. Etudes
Réduction des conduites répétitives. Amélioration de la compréhension, aspects émotionnels du langage
Les résultats des études sur l’ocytocine montrent l’intérêt de l’utilisation de cette hormone pour développer les compétences sociales des personnes avec autisme.
Il faudra cependant attendre encore un peu pour savoir si toutes les personnes avec autisme peuvent tirer bénéfice de l’inhalation d’ocytocine.
Questions :
Quels sont les mécanismes qui atténuent le taux d’ocytocine dans le cerveau et est-ce irréversible ?
Quels sont les protocoles à observer pour l’inhalation, quelle posologie, quelle durée d’action, quelle est la stabilité dans le temps des apprentissages sociaux travaillés sous ocytocine dès lors qu’on supprime le traitement, quelle est la nocivité du traitement, quelle est sa posologie, etc.
Psychopharmacologie (approche avec des notes succinctes)
Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.
Notes à améliorer – (voir avec un professionnel)
Traitements :
Psychotropes :
Traiter les troubles du comportement, hyper activité, automutilation, stéréotypes, rituels envahissants, troubles du sommeil, impact des troubles du comportement sur la vie familiale, intégration dans les structures de soins, mise en place et suivi.
DIPIPERONE : 10 mg/année d’âge
Didiperon
La rispéridone :
Agitation, impulsivité, stéréotypes.
Constante vasculaire, taux vasculaire, taux de cholestérol (diabète, hypercholesthérémie)
Trouble du langage (echolalie) sous fluoxetine
La ritaline
10 à 66 patients psychostimulants
Naltrexone
Antagonistes opiacés
AMANTADINE
MEMANTADINE
CLOZAPINE : Risques
Olanzapine : effets secondaires importants
Ariprazole : essai convaincant sur 12 sujets
Hypersérotoninemie : obsession, compulsion, T.O.C.
Psychopharmacologie et TSA
Outils traking : autisme
- traitement de l’information
- expression du regard pour l’enfant autiste
Ocytocine :
Hormone et neurotransmetteur, joue un rôle dans le comportement social, sexuel, maternel, mémoire et apprentissage.
Mélatonine :
Hormone secrétée par la glande pinéale.
Anomalie des taux de mélatonine, troubles du sommeil dans l’autisme
Petit débat :
A la question : régime sans caséine et gluten.
Réponse : pas d’indications
A la seconde question :
Cellules souches ? à suivre ??? Réponse non envisagée par ce groupe.
Neuro protection cérébrale.
La piste sur les études des effets Antibiotique n’est pas envisagée.
réponses publiques du Dr Chabane -
Sur les traitements explorés ?
Beaucoup de pré-requis sur des pseudos pistes.
Sur les molécules actuellement à l’étude ?
Nouvelles pistes :
- Système Glutamate/Gaba
Glutamate : excitateur
Augmentation du glutamate : crises épilepsie fréquentes, anomalies de la croissance et de la maturation neuronale, pic de glutamate lors de la 2ième année de la vie.
Acide valproide potentialise le GABA, atténue NMDA
Bzd : risque addictif, augmentation agression, hyperactivité
Diminution de l’action du glutamate
Diminuer la cytotoxité NMDA
2ième partie :
Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales
Mme Francine Cuny, orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris) a présenté différents tableaux et programmes.
Quelques grandes lignes (voir parution de leurs travaux quand ils seront publiés)
Aperçu du travail envisagé avec les enfants autistes :
Contact visuel : comprendre la direction du regard
Prise en compte du pointage
Geste de communications, attirer l’attention, attitudes corporelles pour écouter l’autre
Consignes collectives, (pertinence et non pertinence)
Fonctions de communication, récits, demander d’aides refus, choix, mimes, faire semblant, jeu de rôle, partager un jeu, s’intégrer dans un jeu, devinettes, initiatives.
PROGRAMME DEBUT D'ANNEE (de l'enfant autiste)
Dessiner toutes les étapes (petit croquis rapides) ex jouer au ballon
Travailler sur la flexibilité, gérer les imprévus
Les entrainer à comprendre l’information et les points d’interrogations
Modalités :
1 h ½ par semaine ou 1h à 2 h tous les deux mois avec les parents
Utilisation des glaces sans tain, caméra, films
Communication verbale et non verbale :
Objectifs déterminés par les familles en fonction de l’âge, des difficultés individuelles
Développement de groupe, profil différent, habiletés conversationnelle, habiletés sociales
Groupe de jeunes enfants
Travail sur la stabilité motrice
Pré-requis à l’échange
Donner un modèle, favoriser l’imitation utile
Diminuer les comportements socialement gênant
Diminuer les comportements d’intolérance
Développer des comportements de communications et d’échange au sein du groupe
Travail sur la théorie de l’esprit
Développer la compréhension et l’expression des émotions
Groupe des moyens :
Travail préliminaire d’explications et de réflexions sur chaque thème abordé
Fiche récapitulative
Scénarii sociaux autour du thème pour en explorer
Analyser les raisons de ce comportement
Actions : lui monter comment faire, ajustement à la situation, répertoires des indices
Travailler sur la prosodie
Offrir et recevoir un cadeau
Thèmes abordés
Se présenter, comment accueillir quelqu’un
L’ironie
Les insultes, comment réagir, répondre
Résolution des conflits : faire des compromis, accepter l’opinion des autres. Ne pas répondre agressivement, accepter des suggestions, accepter des idées des idées des autres. Ne pas se laisser déborder par une situation qu’on a souhaitée au départ.
Évitement et fin : comportement approprié et conseils pour pour l'aider à rester seul ou pour mettre fin à une interaction.
Les situations conversationnelles : écoute/attention/intérêt et partage
Réciprocité : attitude corporelle, regard, posture.
La critique appropriée/non appropriée
Comment critiquer
La tolérance
Savoir refuser, ne pas se laisser entrainer dans une situation qui nous déplait
Accepter et faire des excuses
Les compliments : faire et recevoir des compliments
Gagner/perdre dans une compétition : comportements et commentaires appropriés
Comportements appropriés quand on est gêné par le bruit, par les autres
Comportements appropriés dans les lieux publics : quai de gare, métro, files d’attente, restaurants, supermarchés
La violence : que faire/ne pas faire
Amitiés : garçon/fille
Histoires sociales
Réajustement de la situation
Activités de groupes
Comportement adapté pour s’insérer dans un jeu
Se mettre d’accord sur les règles
Les règles non écrites des relations sociales. Les personnes sont responsables de leurs propres comportements.
Les excuses
S’excuser, quand s’excuser ? Pourquoi, c’est important de faire des excuses. Pourquoi parfois on ne fait pas d’excuses
Exercices : aide l’enfant pour s’emparer des stratégies
Scénarii sociaux :
Courtes histoires, style précis
L’implicite doit être aussi expliqué : ex : ne pas faire la « queue » dans une file d’attente si on n’a pas besoin de produits.
Thèmes abordés :
Se présenter en fonction de son interlocuteur, nouer des relations amicales, s’intégrer dans un groupe, situation conversationnelle, commentaire dans une situation difficile, comment répondre aux insultes, la réciprocité émotionnelle, l’empathie, l’usage du téléphone, offrir et recevoir un cadeau, perdre et gagner au jeu, graduations des émotions, lire les signes non verbaux de communications.
Pour répondre au message précédent de Domy et Amélie.
Comme l'écris Clarisse, il faut rester prudent sur chaque information.
une citation personnelle : "Quand on est vulnérable, il en faut peu pour être influençable".
Ce que je peux écrire ce soir, c'est que nous sommes en contact avec l'association : Autisme Espoir Et Liberté. Et que nous espérons collaborer avec Chantal.
Chantal Rivet, la présidente, est prodigieuse de générosité et ne compte pas son temps pour aider les autres.
Consulter son site internet :
Dans le monde associatif comme je le répète inlassablement : il est important de «partager, pour que la vie soit humainement possible.»
merci de votre attention
P°/AMIS
E.L.
estelle- Admin
- Messages : 83
Date d'inscription : 20/10/2009
Localisation : AIN - BOURGOGNE - RHONE ALPES
La différence ne se voit pas tout de suite
De l'extérieur on ne voit rien.
les enfants sont comme vous et moi.
les enfants sont comme vous et moi.
Dernière édition par xavier le Lun 28 Juin - 11:36, édité 1 fois
xavier- Messages : 4
Date d'inscription : 10/05/2010
Localisation : rhone alpes
L'expérience des uns et des autres
oui beaucoup Scientifiques de Médecins , Chercheurs de se penchent sur l'autisme .
L' expérience des Nations Unies et des Autres
Peut UNO éclairer sur le parcours de Nos enfants .
Nait- sur AINSI ?
Génétique EST -CE ?
Tant de questions traversent UNO .
Témoignages des Surprenant SONT .
Méningites
vaccins ?
voilà
Une histoire et un contact Découvrir des Nations Unies
% http://membres.multimania.fr/cricrila/m E9ningite % m / E9ningite.htm
L' expérience des Nations Unies et des Autres
Peut UNO éclairer sur le parcours de Nos enfants .
Nait- sur AINSI ?
Génétique EST -CE ?
Tant de questions traversent UNO .
Témoignages des Surprenant SONT .
Méningites
vaccins ?
voilà
Une histoire et un contact Découvrir des Nations Unies
% http://membres.multimania.fr/cricrila/m E9ningite % m / E9ningite.htm
Eliane- Invité
mon ami est autiste1
bonjour,
mon ami,
Il est dans son "petit monde".
moi aussi je rêve des fois.
yoan m'a touché et il m'a soulevé.
Il court, rit, crie.
quentin
mon ami,
Il est dans son "petit monde".
moi aussi je rêve des fois.
yoan m'a touché et il m'a soulevé.
Il court, rit, crie.
quentin
Quentin- Messages : 2
Date d'inscription : 27/06/2010
mon ami est autiste2
bonjour,
nous avons rencontré un super copain il nous a serré dans ses bras.
Auparavant nous n'avions jamais rencontré un copain
aussi formidable.
Il est intelligent et doué.
On est allé à la piscine avec lui.
Il ne voit pas le danger, il ne parle pas, mais ceci ne le différencie pas des autres.
Nous espérons qu'un jour il nous parlera.
Il est autiste et il a mon âge
quentin et xavier
nous avons rencontré un super copain il nous a serré dans ses bras.
Auparavant nous n'avions jamais rencontré un copain
aussi formidable.
Il est intelligent et doué.
On est allé à la piscine avec lui.
Il ne voit pas le danger, il ne parle pas, mais ceci ne le différencie pas des autres.
Nous espérons qu'un jour il nous parlera.
Il est autiste et il a mon âge
quentin et xavier
xavier- Messages : 4
Date d'inscription : 10/05/2010
Localisation : rhone alpes
Re: AUTISME - T.E.D.'S - FORUM - échanges - forum - Informations - Formations
Bonjour Quentin et Xavier ,
Je suis Très Touchée de votre formidable expérience ,
Espèrons que grâce au progrès de la science votre ami autiste Pourra communiquer Un Jour !!!!!!
Merci pour Votre Témoignage
Je suis Très Touchée de votre formidable expérience ,
Espèrons que grâce au progrès de la science votre ami autiste Pourra communiquer Un Jour !!!!!!
Merci pour Votre Témoignage
Dernière édition par Clarisse le Mer 30 Juin - 8:42, édité 1 fois
Clarisse- modérateur
- Messages : 6
Date d'inscription : 20/10/2009
Localisation : saone et loire
Re: AUTISME - T.E.D.'S - FORUM - échanges - forum - Informations - Formations
bonjour Clarisse,
Apprendre à parler, des fois c'est pas automatique.
j'ai aussi un petit frère, il a deux ans et ne parle pas non plus.
Quand j'ai entendu yoan, j'ai pensé à mon petit frère et je me suis dit que forcément,
Yoan parlera un jour !
En plus, yoan reconnait et bredouille les chiffres de 1 à 5, mon petit frère, ne les connait pas.
j'aimerai bien que yoan accepte mon amitié.
Peut-être que je le reverrai pendant les vacances.
On pourra si je le revoie faire d'autres activités.
Des jeux sur l'ordi...vélo...
Apprendre à parler, des fois c'est pas automatique.
j'ai aussi un petit frère, il a deux ans et ne parle pas non plus.
Quand j'ai entendu yoan, j'ai pensé à mon petit frère et je me suis dit que forcément,
Yoan parlera un jour !
En plus, yoan reconnait et bredouille les chiffres de 1 à 5, mon petit frère, ne les connait pas.
j'aimerai bien que yoan accepte mon amitié.
Peut-être que je le reverrai pendant les vacances.
On pourra si je le revoie faire d'autres activités.
Des jeux sur l'ordi...vélo...
xavier- Messages : 4
Date d'inscription : 10/05/2010
Localisation : rhone alpes
L'autisme - AUTISME - AUTISTE - O TISTE - OH TISME - c'est quoi
AUTISME - AUTISTE - O TISTE - OH TISME - c'est quoi ?
Connaitre et définir cette particularité me semble une grande entreprise.
C'est quoi l'Autisme ?
Les définitions sont d'une complexité et difficilement compréhensible par la plupart d'entre nous.
Est-ce :
Une personne qui entend mal ?
une personne qui apprend toute seule ?
Une personne atteinte d'une déficience mais laquelle ? (oreille, voix, cerveau, corps ?????)
Une personne qui a des réactions très curieuses,
Une personne avec plein de T.O.C. ?
Une personne gentille ou insupportable ?
Une personne méchante ou dangereuse ?
Une personne qui ne parle pas ?
......
......
......
Vous en voulez encore ???
Malgré la lecture de toute la littérature compulsée, digérée.... la compréhension n'est pas venue à moi.
Pas utile de se plonger dans toutes les revues scientifiques - la meilleure façon de comprendre
c'est de partager un moment de votre vie avec l'un(e) d'eux (d'elle)
J'ai eu cette chance et voilà
j'ai craquée
non pas comme vous pourriez le penser...
Je suis tombée sous le charme d'un enfant autiste, un enfant à la fois différent et identique aux autres.
La rencontre d'une famille ou le bonheur est souvent présent et distribué risque de me marquer pour le restant de mes jours.
A leur contact :
J'ai découvert les difficultés de l'entourage, les soucis d'organisation, de gestion, de stress collectifs, d'inquiétude, de fatigues accumulées,
de difficultés d'ajustement des traitements, d'intégration centre éducatif, de surcroît d'investissement personnels, financiers....
Et oui,
Ce n'est pas facile pour l'entourage,
car parfois, il n'y a rien à comprendre dans les réactions d'un enfant Autiste.
(qui se bat contre lui-même, contre les autres....)
Vaincre, dominer ses angoisses, ses peurs...
Les difficultés de chaque jour, semblent des montagnes à franchir, et pourtant,
communiquer avec un autiste ne me semble pas impossible.
Il me semble avec le recul que c'est lui (ou elle) qui détient les clés,
que c'est lui (ou elle) qui nous accepte ou nous rejette.
que c'est lui (ou elle) qui nous aidera à traverser le chemin qui nous sépare.
L'adolescence, l'âge adulte sont des étapes importantes et constructives.
L'amour, le respect, la tendresse, l'affection sont très importants dans ces échanges
Il ou elle, aimerait être comme les autres et ne trouve pas toujours les codes, les gestes... il (ou elle) semble souvent décalé(e) dans ses réactions et ses actions.
A ma grande surprise, quand ses crises d'auto mutilation, de cris se sont estompés,
j'ai supposé qu'il m'avait accepté et qu'il me tolérait.
Accompagner, partager des moments, des jeux, avec un enfant autiste est une belle expérience.
J'aimerai qu'il soit mon Ami(e).
Peut-être l'est-il (elle) déjà ?
Puisque qu'il (ou elle) me tire vigoureusement dans ses bras.
Si l'autorisation m'en est donnée, je vous raconterai la plus belle journée que j'ai passée avec lui (ou elle).
c'est le jour ou il m'a aligné les chiffres que je lui rabâchais depuis des mois. Et il (ou elle) n'est pas dupe, il (ou elle) voit bien si j'inverse l'ordre....il (ou elle) me reprend en me jetant un regard réprobateur et coquin.
C'était merveilleux.
estelle- Admin
- Messages : 83
Date d'inscription : 20/10/2009
Localisation : AIN - BOURGOGNE - RHONE ALPES
CONGRES DE LYON - AUTISME FRANCE - premières notes - à compléter - modifier
publication des éléments collationnés.
La date/heure actuelle est Lun 29 Nov 2010
Pour le congrès du 20/11/2010
Nous étions présents et nous avons pris quelques notes.
Résumé – extraits de notes personnelles –
à compléter, modifier ou à améliorer.
Courriel AMISDMOM : AMIS.D.MOM@GMAIL.COM
Le 20 novembre 2010, s’est tenu le 20ème Congrès sur l'autisme à la Cité Internationale de Lyon.
Ce congrès a réuni un public varié pour une journée de conférences de médecins, psychiatres, ergothérapeutes, représentants ministériels.
Cette année, le congrès a été axé sur la reconnaissance du handicap autistique.
Cette 20ième édition a été ouverte par un mot du
Maire Sénateur G. Collomb, qui a accueilli les participants.
Dans son discours, il a précisé sa fierté d’apporter son soutien à cette manifestation et à cette association.
Il a confirmé que la ville de Lyon s'était et continuera de s’investir dans la prise en charge des personnes autistes en mettant en place des actions à destination des enfants malades et du personnel soignant : subventions d'associations en lien avec l'autisme, accueil dans des crèches municipales et associatives de plus de 130 enfants handicapés, favorisant la scolarisation de ces enfants par des services médico-sociaux, dans les écoles, et mise à disposition de locaux pour les associations....
Le député J. F. Chossy a quant-à-lui, présenté les actions qu’il entreprendra auprès du gouvernement.
Mme LANGLOYS, Présidente autisme union sud-est, de l’association AUTISME France a pris la parole pour rappeler les grandes lignes de la journée et de l’association.
Elle a remercié les différentes personnes ayant organisé les protocoles et l’organisation de congrès.
Autisme France, association créée en 1989 à l’initiative de parents d’enfants autistes ou atteints de troubles envahissants du développement.
Elle lutte pour que la dignité des personnes autistes soient respectée, si possible en favorisant leur autonomie, leur épanouissement et leurs possibilités.
Autisme France intervient auprès des pouvoirs publics pour garantir l’intégration des personnes autistes en milieu ordinaire ou pour la création de places adaptées en milieu spécialisé. Elle veille également avec la plus grande vigilance à la protection des personnes autistes contre les violences physiques, psychiques, sociales ou médicamenteuses.
Le discours préparé par le ministère a été lu publiquement et conforte les actions entreprises.
Voir actions en cours pour que l’autisme soit une cause nationale pour 2011 –
voir communiqué de l’association FRANCE AUTISME–
liens
http ://www.autisme-union-sud-est.asso.fr/
Extraits et notes sur quelques présentations :
A -Génétique et autisme : Dr Sylvain Briault, C.N.R.S., Université d’Orléans.
- Rappel de l’importance de la protéine FMRP comme chef d’orchestre.
- Test de Crawley : intérêt social et cognitif.
Et travaux sur le lithium.
Autisme ?
Anomalie du développement neurologique pendant la période de maturation du cerveau. Ce syndrome apparaît au début de la vie et affecte au minimum 1 personne sur 150, les garçons étant plus touchés. La pathologie peut être associée à d’autres handicaps, tels que troubles sensoriels, moteurs, maladies génétiques, épilepsie, déficience intellectuelle.
Difficultés rencontrées :
Développement d’une communication efficace, décryptage des rapports sociaux, acquisition des outils d’intégration.
Les personnes autistiques ont une vision très spécifique du monde qui les entoure.
Trouble neuropsychiatrique génétique, altération du développement du cerveau et de son fonctionnement, infections et produits toxiques durant la grossesse… les causes semblent multiples sont encore inconnues.
Evolution – prise en charge.
1- Diagnostic précoce.
2- Méthodes éducatives globales, structurées adaptées à la personne autiste.
3- Retarder l’hospitalisation en hôpital psychiatrique par la création de structure adaptée.
4- Projet de vie personnalisé.
5- Rôle des associations
B- Epidémiologie de l’autisme – Pr Eric Fombonne, Prof. de psychiatrie, hôpital pour enfants de Montréal.
- Importance de définir la maladie et l’identifier.
- Screening dépistage, différents outils.
- Tremplin Grandin, Gunilla Gerland, Stefany Bonnot-Briey
Pour ce professeur, l’auto stimulation est vitale.
Il est primordial de demander à la personne autiste pourquoi elle fait ses auto stimulations.
Communiquer avec des mots, des images.
Une auto stimulation peut-être "organisante ou envahissante".
Exemple, une auto stimulation vestibulaire peut aboutir sur une solution : hamac-balançoire.
Base sensorielle : essais sur soi-même.
Si la tête bouge, il a transfert de poids…
Important de décortiquer les actions, cela permet de comprendre.
Ressentir corporellement est différent pour chacun de nous.
Quels sont les bénéfices possibles et chercher à comprendre : tout simplement parce qu’on gagne à l’expérimenter soi-même.
Selon leurs hypothèses de stimulation, deux axes.
Envahissant : enfant dans sa bulle, difficultés de communication et de compréhension.
Donc si la stimulation est intense, le moyen sensoriel doit être également intense.
D’après quelques témoignages et études, on a compris que le cerveau des autistes ne percevait pas toujours leur corps comme nous le percevions.
Les personnes autistes donnaient plus d’importance à certaines parties de leurs corps :
mains et bouche, sont souvent pour eux, des parties démesurées.
Autres remarques :
Accumulation de stressi (stimuli), exemple se frapper la tête de manière répétée.
Solutions proposées : exemple, port d’un casque.
Questions :
Quand est-il de la fréquence et de l’intensité ?
Est-ce une zone plus sensible du corps ?
Est-ce que le moyen suggéré pour pallier est plus handicapant que l’auto stimulation elle-même ?
Est-ce que le moyen de compensation élimine une cause organique ou une cause physique ?
Pour les stéréotypie de l’autiste : éviter de tirer des conclusions trop hâtives.
Poser la question permet d’obtenir une réponse plus adéquate.
Perspectives :
Dynamique de développements avec atouts.
L’imitation au service des enfants avec autisme, système miroir, perception,
L’exécution d’une action, cf miroir brisé de l’autisme.
Dysfonctionnement cérébral du système miroir.
L’imitation est une capacité multi mécanisme.
L’imitation est une capacité flexible.
Actions familières ou nouvelles.
Significations concrètes.
La reconnaissance d’être imité est intacte.
Importance de reconnaître que l’on est imité et que l’on peut imiter.
Ces capacités modifient positivement l’état émotionnel immédiat et c’est durable.
Observer pour apprendre, c’est une autre facette du couplage perception-action.
Difficulté dans le but de la réalisation entraine l’impossibilité de l’anticipation.
C- Pour le Pr Berthoz A. (autisme et stratégies)
Stratégies cognitives du traitement de l’espace : une théorie spatiale de l’empathie.
Importance du corps et manipulation des référentiels spatiaux.
Difficultés d’interpréter un scénario pour l’autiste.
Importance de la cohérence et de l’unité du corps.
Certaines aires du cerveau, notamment le lobe temporal intervient sur l’orientation spatiale et la perception du mouvement du corps (cortex vestibulaire, le STS, le gyrus temporal supérieur)
Ce sont des zones importantes pour la réorientation, l’empathie et la théorie de l’esprit.
Gérard Jorland a établi une esquisse sur la théorie de l’empathie.
L’empathie n’est pas l’imitation,
L’empathie n’est pas la théorie de l’esprit.
L’empathie n’est pas la sympathie.
La sympathie consiste à éprouver les émotions d’autrui sans se mettre nécessairement à sa place.
Exemple, contagion des émotions, exemple «le fou rire».
La sympathie peut être considérée comme typique.
L’empathie consiste à se mettre à la place de l’autre (avec un changement de référentiel spatial)
Paradigme
Symétrie par rotation
Etudes Berthoz, B. Thiroux, B. Jorland, M. Tramus, Bret – Brain cognition 2009
Distinction entre soi et autrui.
Reconnaissance de soi dans le miroir.
Hypothèses :
Des fonctions déficientes dans l’autisme.
Manipulation de l’espace : espaces emboités.
Différence entre les hommes et les femmes dans les stratégies de traitement de l’espace.
Rôle de l’hippocampus ,
Quand on se déplace dans un bâtiment, une rue...
et que l’on veut se souvenir du trajet, pour mémoriser le parcours,
on a tous des méthodes qui nous sont personnels. (enregistrements de détails, perceptions différentes)
Différence entre "l’égo centré et l’allo centré".
On se repère de manière différente, en se remémorant le topo kinesthésique (plan avec description sommaire) – en somme route "égo centrique"
Ou on se sert d’une carte détaillée, comme un survol soit méthode "allo centrique".
Activation des régions différentielles (voir étude de Maguire E. – 2001)
Le cortex
Rétrosplénial : translateur entre égo et allo ?
Latéralisation des mécanismes de la mémoire spatiale, l’hippocampe gauche – mémoire épisodique.
D- Témoignage de Jérôme ECOCHARD – autiste asperger – T.E.D.
(SATEDI = Spectre Autistique troubles envahissants du développement International)
C’est avec beaucoup d’humilité que cet homme raconte son parcours atypique.
Scolarité , intégration, apprentissage des règles sociales…. Un parcours du combattant.
Tout au long de son témoignage, il nous rappelle qu’il est vital pour lui que l’on accepte leurs différences.
Il rappelle qu’il a commencé à sortir de son isolement en classe de quatrième avec la découverte des équations.
Comme il le sous entend :
Avant d’arriver à une certaine maturité, âge ou avant de découvrir un centre d’intérêt, il faut vaincre d’innombrables péripéties et obstacles.
Ses affinités pour les matières scientifiques lui ont permis de sortir d’un isolement prédestiné.
Aveu :
Il éprouve encore des difficultés à dominer ses appréhensions pour les relations sociales et même si les relations avec le monde extérieur demeurent un souci constant.
Il nous raconte avec modestie, ses combats contre ses stimuli et ses angoisses.
> – voici un ressenti personnel après avoir écouté ce témoignage> Pour résumer
« Diagnostic autistique -
Oubliez les différences.
Se souvenir que l’’incompréhension
affecte davantage leur quotidien.
Laissez du temps à ces personnes.
Pour qu’il nous rejoigne.
Et qu’on les comprenne»
E- Aspects comportementaux spécifiques à l’autisme par le Pr Eric Willaye
Directeur scientifique du SUSA (université de Mons Hainaut – Belgique.)
Compléments d’informations par d’ autres présentateurs qui se sont succédés.
Rappel
Définitions sommaires
Troubles du comportement
Difficultés à comprendre les situations sociales,
à exprimer ses besoins, ses attentes, ses émotions,
difficultés d’anticipation, exemple prévoir ses occupations,
sensibilité particulière (bruits, lumière…)
F- Tableau sommaire que l’on a pu découvrir (à améliorer et à compléter…notes rapides)
Essai conversion en JPEG pour publication sur ce site (assombrir pour lecture).
G- Compléments – interlocuteurs divers qui se sont succédés pour clôturer ce congrès 2010.
Informations générales -
Évènements contextuels :
Problèmes médicaux, co-morbidité, discontinuité des programmes, des services.
Imprévisibilité organisationnelle.
Effets secondaires majeurs de la médication psychotrope.
Variation de la médication.
Quasi absence.
Pro action :
Carnet de règle – règles explicites visuelles.
Contrats de comportements
Positif avec un code tarif
Adaptation de programmes
Adéquation du niveau des activités
Organisation des tâches.
Aménagement des espaces
Aménagement de votre communication
Aménager les facteurs déclencheurs.
Apprentissage des comportements.
Communication fonctionnelle. STOP – FINI – NON
Autonomie : apprendre à s’occuper seul.
Scénario sociaux.
Apprendre à comprendre les autres
Jeux de rôles
Self management.
Pour plus d'informations
Association Autisme France
04 93 46 01 77
Dernière édition par Admin le Sam 5 Fév - 20:20, édité 1 fois
journée autisme 02 04 2011 Sanary sur Mer
... Journée de l'autisme sur le Syndrome d'Asperger et l'Autisme de Haut Niveau - Sanary-sur-Mer
www.laprovence.com
Une journée spécialisée sur le syndrome d'asperger et l'Autisme de Haut Niveau
le samedi 2 Avril 2011.
Intervenants spécialisés : 2 Neuropsychologues d'Aix-en-Provence, une ergothérapeute et une orthophoniste du Var.
http://www.laprovence.com/agenda/education-formation/journee-de-lautisme-sur-le-syndrome-dasperger-et-lautisme-de-haut-niveau
Description
De Wikipédia, l’encyclopédie libre
Asperger syndrome or Asperger's syndrome is an autism spectrum disorder that is characterized by significant difficulties in social interaction, along with restricted and repetitive patterns of behavior and interests. It differs from other autism spectrum disorders by its relative preservation of linguistic and cognitive development. Although not required for diagnosis, physical clumsiness and atypical use of language are frequently reported.
Asperger syndrome is named after the Austrian pediatrician Hans Asperger who, in 1944, described children in his practice who lacked nonverbal communication skills, demonstrated limited empathy with their peers, and were physically clumsy. Fifty years later, it was standardized as a diagnosis, but many questions remain about aspects of the disorder. For example, there is doubt about whether it is distinct from high-functioning autism (HFA); partly because of this, its prevalence is not firmly established. It has been proposed that the diagnosis of Asperger's be eliminated, to be replaced by a diagnosis of autism spectrum disorder on a severity scale.
The exact cause is unknown, although research supports the likelihood of a genetic basis; brain imaging techniques have not identified a clear common pathology. There is no single treatment, and the effectiveness of particular interventions is supported by only limited data. Intervention is aimed at improving symptoms and function. The mainstay of management is behavioral therapy, focusing on specific deficits to address poor communication skills, obsessive or repetitive routines, and physical clumsiness. Most children improve as they mature to adulthood, but social and communication difficulties may persist. Some researchers and people with Asperger's have advocated a shift in attitudes toward the view that it is a difference, rather than a disability that must be treated or cured.
www.laprovence.com
Une journée spécialisée sur le syndrome d'asperger et l'Autisme de Haut Niveau
le samedi 2 Avril 2011.
Intervenants spécialisés : 2 Neuropsychologues d'Aix-en-Provence, une ergothérapeute et une orthophoniste du Var.
http://www.laprovence.com/agenda/education-formation/journee-de-lautisme-sur-le-syndrome-dasperger-et-lautisme-de-haut-niveau
Description
De Wikipédia, l’encyclopédie libre
Asperger syndrome or Asperger's syndrome is an autism spectrum disorder that is characterized by significant difficulties in social interaction, along with restricted and repetitive patterns of behavior and interests. It differs from other autism spectrum disorders by its relative preservation of linguistic and cognitive development. Although not required for diagnosis, physical clumsiness and atypical use of language are frequently reported.
Asperger syndrome is named after the Austrian pediatrician Hans Asperger who, in 1944, described children in his practice who lacked nonverbal communication skills, demonstrated limited empathy with their peers, and were physically clumsy. Fifty years later, it was standardized as a diagnosis, but many questions remain about aspects of the disorder. For example, there is doubt about whether it is distinct from high-functioning autism (HFA); partly because of this, its prevalence is not firmly established. It has been proposed that the diagnosis of Asperger's be eliminated, to be replaced by a diagnosis of autism spectrum disorder on a severity scale.
The exact cause is unknown, although research supports the likelihood of a genetic basis; brain imaging techniques have not identified a clear common pathology. There is no single treatment, and the effectiveness of particular interventions is supported by only limited data. Intervention is aimed at improving symptoms and function. The mainstay of management is behavioral therapy, focusing on specific deficits to address poor communication skills, obsessive or repetitive routines, and physical clumsiness. Most children improve as they mature to adulthood, but social and communication difficulties may persist. Some researchers and people with Asperger's have advocated a shift in attitudes toward the view that it is a difference, rather than a disability that must be treated or cured.
Caterine- Invité
mobilison nous pour nos enfants - http://www.autistessansfrontieres.com/petition.php
Bonjour,
Rejoignez nous,
signer la pétition - S.V.P. faites suivre ce lien à vos contacts.
http://www.autistessansfrontieres.com/petition.php
Signez la pétition à l’attention du
Conseil économique, social et environnemental
sur la situation économique des personnes autistes
1. coût sanitaire (dépendance, surhandicap, durée de vie plus courte…)
2. coût social (80% de séparations chez les parents d’enfants
autistes, obligation d’arrêt de l’activité professionnelle pour beaucoup
de mères),
3. coût économique (perte d’autonomie entrainant systématiquement des
hospitalisations et placements en institutions, pertes en terme
d’impôts, car les 400 000 autistes qui n’ont pas d’emploi ne sont pas
imposables).
Nos associations de parents estiment qu’une meilleure prise en charge précoce
fera considérablement diminuer le coût économique et social de ce handicap pour la collectivité.
Nous devons être 500 000 signataires sur ce site (http://www.collectif-autisme.org/PetitionCESE)
pour que le conseil se mobilise.
Ce sera la première fois en France que les citoyens auront saisi cette
institution représentative sur un grand sujet de société
Outre le fait de pointer une situation désastreuse, cette étude
permettra de mettre en évidence les économies qui pourraient être
réalisées si la personne autiste était prise en charge assez tôt, via le
recours à des thérapies éducatives adaptées ainsi qu’à la scolarisation
et la prise en charge en milieu ordinaire. Si celles-ci peuvent sembler
coûteuses au premier abord, il est temps de démontrer, comme cela a
déjà été fait au Québec notamment, qu’elles reviennent, à terme,
beaucoup moins cher à l’Etat qu’une prise en charge en institution.
Le Collectif Autisme se mobilise ainsi pour que l’autisme, pathologie
encore trop méconnue, soit mieux pris en charge par l’Etat tout en
maitrisant les dépenses de santé.
merci de votre solidarité.
Rejoignez nous,
signer la pétition - S.V.P. faites suivre ce lien à vos contacts.
http://www.autistessansfrontieres.com/petition.php
Signez la pétition à l’attention du
Conseil économique, social et environnemental
sur la situation économique des personnes autistes
- Parce qu’il faut d’urgence apporter
des réponses sur le coût économique et social de l’autisme, sur la
nécessité de trouver des pistes de financement adaptées et sur le
redéploiement des financements actuels. - Parce que la prise en charge des 600
000 personnes autistes reste majoritairement inadaptée, inefficace et
pire encore, parce que les traitements archaïques auxquels la France a
encore recours aggravent les troubles des personnes autistes, les
excluant ainsi de la société et plongeant des milliers de familles dans
la détresse et l’impuissance. - Parce qu’il est capital de nous pencher sur le coût de la non prise en charge précoce de l’autisme :
1. coût sanitaire (dépendance, surhandicap, durée de vie plus courte…)
2. coût social (80% de séparations chez les parents d’enfants
autistes, obligation d’arrêt de l’activité professionnelle pour beaucoup
de mères),
3. coût économique (perte d’autonomie entrainant systématiquement des
hospitalisations et placements en institutions, pertes en terme
d’impôts, car les 400 000 autistes qui n’ont pas d’emploi ne sont pas
imposables).
Nos associations de parents estiment qu’une meilleure prise en charge précoce
fera considérablement diminuer le coût économique et social de ce handicap pour la collectivité.
Nous devons être 500 000 signataires sur ce site (http://www.collectif-autisme.org/PetitionCESE)
pour que le conseil se mobilise.
Ce sera la première fois en France que les citoyens auront saisi cette
institution représentative sur un grand sujet de société
Outre le fait de pointer une situation désastreuse, cette étude
permettra de mettre en évidence les économies qui pourraient être
réalisées si la personne autiste était prise en charge assez tôt, via le
recours à des thérapies éducatives adaptées ainsi qu’à la scolarisation
et la prise en charge en milieu ordinaire. Si celles-ci peuvent sembler
coûteuses au premier abord, il est temps de démontrer, comme cela a
déjà été fait au Québec notamment, qu’elles reviennent, à terme,
beaucoup moins cher à l’Etat qu’une prise en charge en institution.
Le Collectif Autisme se mobilise ainsi pour que l’autisme, pathologie
encore trop méconnue, soit mieux pris en charge par l’Etat tout en
maitrisant les dépenses de santé.
merci de votre solidarité.
françois- Invité
temoignage ASPERGER - un parcours atypique - des professionnels - Autisme - Asperger au singulier -
Bonjour,
Pas de problème pour répondre à vos questions. J'espère avoir un peu de temps d'ici quelques semaines pour participer au forum. Camille a 9 ans. Et nous venons d'apprendre en septembre 2010 qu'il avait un syndrome d'Asperger. Il n'y a pas eu de test permettant d'établir ce
diagnostic. C'est le Dr Testard qui a posé ce diagnostic après avoir vu Camille pendant 45 min. Il a aussi écouté ce que je lui racontais de Camille.
Et puis il l'avait vu en consultation 3 ou 4 fois depuis décembre 2007, date à laquelle nous sommes installés dans la région. Camille n'a pas les symptômes de manière
très aiguë. C'est peut-être la raison pour laquelle le Dr Testard n'avait pas remarqué cela auparavant. Jusqu'à présent, nous consultions ce médecin parce
que Camille avait eu un épisode épileptique (qui ne s'est pas reproduit). Et puis, comme il avait un comportement étrange à l'école, nous avons consulté une
psychomotricienne qui nous a dit qu'il était atteint de dyspraxie. Le Dr Testard a confirmé la dyspraxie.
Le Dr Testard a donc vu Camille pour un épisode épileptique, puis pour une dyspraxie. Et puis, nous nous disions : "c'est bizarre, cela n'explique pas son comportement étrange ; il y a autre chose". Et puis récemment le Dr Testard a constaté que Camille avait un syndrome d'Asperger. En nous documentant sur Asperger, nous nous sommes expliqué tout un tas de choses…Et nous avons découvert que les "Asperger" étaient fréquemment atteints de dyspraxies et qu'ils avaient des crises d’épilepsies !
Ces 2 pathologies n'étaient que des épiphénomènes d'un problème plus global pour Camille.
Ce médecin le voyait 1 fois par an environ. Nous allons déménager pour aller vivre en Belgique. Donc il n'assurera plus le suivi de Camille. Il n'y a pas de traitement médicamenteux. C'est
en thérapie de groupe dans un C.M.P.P. (Centre médico psycho pédagogique) depuis 18 mois et cela semble lui réussir. C'est un travail surtout basé sur la relation, qui est très utile puisque le problème des "Asperger" c'est d'être "handicapé" particulièrement pour les relations sociales.
Mais il n'y a pas de travail corporel dans cette thérapie. Nous nous sommes rendu compte qu'il fallait aussi que Camille pratique un travail corporel.
Camille a bénéficié de quelques séances de sophrologie avec une jeune femme très intéressante sur Ferney-Voltaire, Aurélie Milleret.
Grâce à elle, nous avons réalisé que Camille "ne ressentait pas son corps".
Elle nous a conseillé de le "corporaliser", de le masser, de lui faire éprouver des sensations physiques par le contact.
Nous avons alors compris pourquoi Camille avait eu du mal à devenir propre (la nuit surtout) et pourquoi il n'arrivait pas à faire du vélo par exemple.
Camille a fait quelques séances de rééducation dans l'eau avec un éducateur spécialisé à Genève qui pratique la méthode Halliwick, Yvan Cochard.
Cela lui apportait beaucoup.
Nous souhaitons que Camille continue à pratiquer cette méthode lorsque nous aurons déménagé en Belgique (prochainement).
Actuellement Camille va très bien. Depuis, quelques mois, il est devenu propre la nuit et le jour, grâce à l'excellent travail d'une pédiatre de l’hôpital de Thonon, le Dr Said-Menthon.
A 9 ans, il suit une scolarité normale en C.M.1 et il est plutôt bon.
Il a une très bonne mémoire et un niveau de langage très correct, même s'il a parfois de petits soucis d'élocution. Cela finit par se corriger progressivement.
Son comportement étrange avec les autres enfants a disparu (il faisait des bisous, souvent non souhaités, à tous ses camarades de classe). Il fait ses devoirs tout seul et sans qu'on lui
rappelle de le faire. Il a des copains.
Il est apprécié pour sa gentillesse, son intelligence, sa grande créativité.
Il fait de magnifiques dessins, aime la musique, le théâtre. Il récite de mémoire des textes qui lui plaisent.
Il est encore très centré sur lui, mais cela évolue. Il se préoccupe davantage des autres. Il prenait tout en premier degré et ne comprenait pas la plaisanterie. Maintenant il a de plus en plus d'humour. Il a encore parfois des réactions violentes, il a des crises, alors que nous constatons que ce sont pour des sujets anodins.
Exemple : si je fais de la soupe mixée, il crie "pitié, pitié" d'une voix mélodramatique.
Il a encore du mal à supporter certaines situations d'échec ou des remarques du style "tu ne dois pas bavarder en classe". Cela peut le conduire à faire une colère, à
taper dans les portes devant ses camarades. J'ai réalisé que Camille avait beaucoup de mal à supporter la cantine, à cause du bruit et du brassage.
Il a besoin d'un retour au calme pendant la pause de midi.
Depuis janvier 2009, il ne va plus à la cantine et nous l'avons vu s'épanouir de manière significative.
Comme nous avons compris son problème et que nous savons maintenant réagir en conséquence, il se sent plus écouté, il est moins anxieux. Il met en place ses stratégies pour se sortir des situations difficiles. Son papa et moi, nous sommes moins angoissés par sa pathologie, maintenant que nous avons pu mettre des mots.
Il sent cette confiance retrouvée et s'épanouit à vue d'œil. Il a un petit frère de 3 ans, Sylvain. Ils s'adorent tous les deux et partagent plein de choses ensemble.
Nous avons lu que la meilleure chose à faire avec un enfant Asperger est de lui faire suivre une scolarité normale. C'est ce que nous avons toujours fait. Les Asperger imitent beaucoup ce qu'ils voient.
Si on les met avec des enfants qui ont un comportement pathologique, ils vont développer le même genre de comportement. Au contraire, s'ils suivent une scolarité normale, ils se conforment petit à petit au groupe. Il y a quelques années, Camille ne chantait pas au cours de musique.
Désormais, il chante avec les autres. Concernant les aides à la vie scolaire, nous nous sommes toujours dit que c'était à double tranchant.
]En C.P., la maitresse avait suggéré qu'on sollicite le soutien une A.V.S. (auxiliaire de Vie Scolaire). Le Dr Testard et nous, les parents, avons toujours refusé. Cela l'aurait singularisé encore plus aux yeux des autres et il n'aurait plus rien fait. "Je suis malade, j'ai besoin d'être aidé." etc… Notre stratégie a porté ses fruits. De même, il a eu quelques difficultés pour apprendre à écrire. Certains professeurs ont suggéré que j'écrive à sa place pour faire les devoirs. Nous avons limité ce conseil.
Je l'ai aidé quelques fois quand il y avait beaucoup de choses à rédiger. Maintenant, il écrit très bien, et plus vite que certains autres élèves.
Attention, c'est l'histoire de Camille ! c'est la sienne - les enfants sont différents.
Certains enfants auront besoin d'une A.V.S., d'autres d'un ordinateur pour réduire le travail de copie, qui est parfois cauchemardesque pour les dyspraxiques par exemple.
Voilà, j'espère encore une fois que mon témoignage pourra être utile.
Chaque histoire est tellement particulière ! Je peux communiquer les coordonnées des personnes (médecins ou para-médicaux) que nous avons rencontrés.
https://amis-d-mom.forums-actifs.com/t79-listes-medecins-specialistes-recenses-neuropediatrie-neurologie
Pas de problème pour répondre à vos questions. J'espère avoir un peu de temps d'ici quelques semaines pour participer au forum. Camille a 9 ans. Et nous venons d'apprendre en septembre 2010 qu'il avait un syndrome d'Asperger. Il n'y a pas eu de test permettant d'établir ce
diagnostic. C'est le Dr Testard qui a posé ce diagnostic après avoir vu Camille pendant 45 min. Il a aussi écouté ce que je lui racontais de Camille.
Et puis il l'avait vu en consultation 3 ou 4 fois depuis décembre 2007, date à laquelle nous sommes installés dans la région. Camille n'a pas les symptômes de manière
très aiguë. C'est peut-être la raison pour laquelle le Dr Testard n'avait pas remarqué cela auparavant. Jusqu'à présent, nous consultions ce médecin parce
que Camille avait eu un épisode épileptique (qui ne s'est pas reproduit). Et puis, comme il avait un comportement étrange à l'école, nous avons consulté une
psychomotricienne qui nous a dit qu'il était atteint de dyspraxie. Le Dr Testard a confirmé la dyspraxie.
Le Dr Testard a donc vu Camille pour un épisode épileptique, puis pour une dyspraxie. Et puis, nous nous disions : "c'est bizarre, cela n'explique pas son comportement étrange ; il y a autre chose". Et puis récemment le Dr Testard a constaté que Camille avait un syndrome d'Asperger. En nous documentant sur Asperger, nous nous sommes expliqué tout un tas de choses…Et nous avons découvert que les "Asperger" étaient fréquemment atteints de dyspraxies et qu'ils avaient des crises d’épilepsies !
Ces 2 pathologies n'étaient que des épiphénomènes d'un problème plus global pour Camille.
Ce médecin le voyait 1 fois par an environ. Nous allons déménager pour aller vivre en Belgique. Donc il n'assurera plus le suivi de Camille. Il n'y a pas de traitement médicamenteux. C'est
en thérapie de groupe dans un C.M.P.P. (Centre médico psycho pédagogique) depuis 18 mois et cela semble lui réussir. C'est un travail surtout basé sur la relation, qui est très utile puisque le problème des "Asperger" c'est d'être "handicapé" particulièrement pour les relations sociales.
Mais il n'y a pas de travail corporel dans cette thérapie. Nous nous sommes rendu compte qu'il fallait aussi que Camille pratique un travail corporel.
Camille a bénéficié de quelques séances de sophrologie avec une jeune femme très intéressante sur Ferney-Voltaire, Aurélie Milleret.
Grâce à elle, nous avons réalisé que Camille "ne ressentait pas son corps".
Elle nous a conseillé de le "corporaliser", de le masser, de lui faire éprouver des sensations physiques par le contact.
Nous avons alors compris pourquoi Camille avait eu du mal à devenir propre (la nuit surtout) et pourquoi il n'arrivait pas à faire du vélo par exemple.
Camille a fait quelques séances de rééducation dans l'eau avec un éducateur spécialisé à Genève qui pratique la méthode Halliwick, Yvan Cochard.
Cela lui apportait beaucoup.
Nous souhaitons que Camille continue à pratiquer cette méthode lorsque nous aurons déménagé en Belgique (prochainement).
Actuellement Camille va très bien. Depuis, quelques mois, il est devenu propre la nuit et le jour, grâce à l'excellent travail d'une pédiatre de l’hôpital de Thonon, le Dr Said-Menthon.
A 9 ans, il suit une scolarité normale en C.M.1 et il est plutôt bon.
Il a une très bonne mémoire et un niveau de langage très correct, même s'il a parfois de petits soucis d'élocution. Cela finit par se corriger progressivement.
Son comportement étrange avec les autres enfants a disparu (il faisait des bisous, souvent non souhaités, à tous ses camarades de classe). Il fait ses devoirs tout seul et sans qu'on lui
rappelle de le faire. Il a des copains.
Il est apprécié pour sa gentillesse, son intelligence, sa grande créativité.
Il fait de magnifiques dessins, aime la musique, le théâtre. Il récite de mémoire des textes qui lui plaisent.
Il est encore très centré sur lui, mais cela évolue. Il se préoccupe davantage des autres. Il prenait tout en premier degré et ne comprenait pas la plaisanterie. Maintenant il a de plus en plus d'humour. Il a encore parfois des réactions violentes, il a des crises, alors que nous constatons que ce sont pour des sujets anodins.
Exemple : si je fais de la soupe mixée, il crie "pitié, pitié" d'une voix mélodramatique.
Il a encore du mal à supporter certaines situations d'échec ou des remarques du style "tu ne dois pas bavarder en classe". Cela peut le conduire à faire une colère, à
taper dans les portes devant ses camarades. J'ai réalisé que Camille avait beaucoup de mal à supporter la cantine, à cause du bruit et du brassage.
Il a besoin d'un retour au calme pendant la pause de midi.
Depuis janvier 2009, il ne va plus à la cantine et nous l'avons vu s'épanouir de manière significative.
Comme nous avons compris son problème et que nous savons maintenant réagir en conséquence, il se sent plus écouté, il est moins anxieux. Il met en place ses stratégies pour se sortir des situations difficiles. Son papa et moi, nous sommes moins angoissés par sa pathologie, maintenant que nous avons pu mettre des mots.
Il sent cette confiance retrouvée et s'épanouit à vue d'œil. Il a un petit frère de 3 ans, Sylvain. Ils s'adorent tous les deux et partagent plein de choses ensemble.
Nous avons lu que la meilleure chose à faire avec un enfant Asperger est de lui faire suivre une scolarité normale. C'est ce que nous avons toujours fait. Les Asperger imitent beaucoup ce qu'ils voient.
Si on les met avec des enfants qui ont un comportement pathologique, ils vont développer le même genre de comportement. Au contraire, s'ils suivent une scolarité normale, ils se conforment petit à petit au groupe. Il y a quelques années, Camille ne chantait pas au cours de musique.
Désormais, il chante avec les autres. Concernant les aides à la vie scolaire, nous nous sommes toujours dit que c'était à double tranchant.
]En C.P., la maitresse avait suggéré qu'on sollicite le soutien une A.V.S. (auxiliaire de Vie Scolaire). Le Dr Testard et nous, les parents, avons toujours refusé. Cela l'aurait singularisé encore plus aux yeux des autres et il n'aurait plus rien fait. "Je suis malade, j'ai besoin d'être aidé." etc… Notre stratégie a porté ses fruits. De même, il a eu quelques difficultés pour apprendre à écrire. Certains professeurs ont suggéré que j'écrive à sa place pour faire les devoirs. Nous avons limité ce conseil.
Je l'ai aidé quelques fois quand il y avait beaucoup de choses à rédiger. Maintenant, il écrit très bien, et plus vite que certains autres élèves.
Attention, c'est l'histoire de Camille ! c'est la sienne - les enfants sont différents.
Certains enfants auront besoin d'une A.V.S., d'autres d'un ordinateur pour réduire le travail de copie, qui est parfois cauchemardesque pour les dyspraxiques par exemple.
Voilà, j'espère encore une fois que mon témoignage pourra être utile.
Chaque histoire est tellement particulière ! Je peux communiquer les coordonnées des personnes (médecins ou para-médicaux) que nous avons rencontrés.
https://amis-d-mom.forums-actifs.com/t79-listes-medecins-specialistes-recenses-neuropediatrie-neurologie
grepolis- Invité
liens divers - échanges entre différentes associations
bonjour,
Liens intéressants à partager :
http://enseignant-ados-autistes.over-blog.com/article-les-emotions-65839922.html
http://www.autistessansfrontieres.com/sos_parents.php#1
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/l-autisme/autisme-la-piste-magnesium-et-vitamine-b6.html
http://www.siwadam.com/hmm/a3.htm
Coucou si jamais tu veux mettre le lien de ton groupe dans mon groupe il y a pas de soucis.
Merci
Liens intéressants à partager :
http://enseignant-ados-autistes.over-blog.com/article-les-emotions-65839922.html
http://www.autistessansfrontieres.com/sos_parents.php#1
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/l-autisme/autisme-la-piste-magnesium-et-vitamine-b6.html
http://www.siwadam.com/hmm/a3.htm
Merci
pascale- Invité
dyslexie - autisme - T.E.D. - Asperger - nos différences en musique et documentaires
bonjour,
voulez vous poster les liens suivant.
Ce sont différentes informations, musique, informations, conférences à
diffuser. Pour ne plus rester seul - la solidarité est efficace quand
elle se partage.
merci pour ce que vous faites.
liens validés ()
http://autismeinfantile.com/observation/reflexion-sur-lautisme/reactions-de-professionnels-et-personnes-autistes-sur-le-documentaire-le-mur-et-sur-le-packing/
https://www.youtube.com/watch?v=-KNlsAbIg7M&feature=share
http://www.creativedyslexics.org/
Jeux
http://socialited.over-blog.com/pages/SYNDROME_DASPERGER_ET_JEUX_DE_SOCIETE-5980359.html
émission Radio
http://tarotdanslanuit.free.fr/AUTISMEASPERGER11NOV2011.html
conférences
http://www.awares.org/conferences/
http://tarotdanslanuit.free.fr/AUTISMEASPERGER11NOV2011.html
https://www.facebook.com/notes/fed-enfanceeducation/services-educatifs-a-lecole-avec-laide-des-parents-etudiants-retraites/258179200885779
https://www.facebook.com/notes/fed-enfanceeducation/services-educatifs-a-lecole-avec-laide-des-parents-etudiants-retraites/258179200885779
voulez vous poster les liens suivant.
Ce sont différentes informations, musique, informations, conférences à
diffuser. Pour ne plus rester seul - la solidarité est efficace quand
elle se partage.
merci pour ce que vous faites.
liens validés ()
http://autismeinfantile.com/observation/reflexion-sur-lautisme/reactions-de-professionnels-et-personnes-autistes-sur-le-documentaire-le-mur-et-sur-le-packing/
https://www.youtube.com/watch?v=-KNlsAbIg7M&feature=share
http://www.creativedyslexics.org/
Jeux
http://socialited.over-blog.com/pages/SYNDROME_DASPERGER_ET_JEUX_DE_SOCIETE-5980359.html
émission Radio
http://tarotdanslanuit.free.fr/AUTISMEASPERGER11NOV2011.html
conférences
http://www.awares.org/conferences/
http://tarotdanslanuit.free.fr/AUTISMEASPERGER11NOV2011.html
https://www.facebook.com/notes/fed-enfanceeducation/services-educatifs-a-lecole-avec-laide-des-parents-etudiants-retraites/258179200885779
https://www.facebook.com/notes/fed-enfanceeducation/services-educatifs-a-lecole-avec-laide-des-parents-etudiants-retraites/258179200885779
Asperger- Invité
demande conseils Aidant/Autiste
bonjour, je viens de me réorienter professionnellement et j'ai fait un stage auprès d'une structure accueillant des enfants autistes.
Je me demandais ce que l'aidant vivait au fil des années? la patience me fera t-elle défaut?
Je me demandais ce que l'aidant vivait au fil des années? la patience me fera t-elle défaut?
bonjour,
bravo pour vos projets de reconversion, effectivement, il est nécessaire d'avoir beaucoup de patience. L'expérience est une chose et la formation en est une autre, il existe des formations et un nouveau titre pour ceux qui se lancent dans cette aventure.
Rapprochez vous des centre de recherche autisme, ils vous communiqueront les informations et indications des formations.
Bonne continuation, je partagerai bien volontiers ma petite et humble expérience sur M.P. ou si vous le voulez bien de vives voix.
C'est aussi, une aventure unique.
A bientôt
noxial- Invité
conference avril 2012 - Lyon - autisme - T.E.D.
Bjr
pouvez vous diffuser l'information sur la prochaine conférence.
Elle est prévue sur la région Rhône Alpes, elle concerne
le sujet Autisme et troubles du comportement.
merci
Liens en P.J. à débloquer
pouvez vous diffuser l'information sur la prochaine conférence.
Elle est prévue sur la région Rhône Alpes, elle concerne
le sujet Autisme et troubles du comportement.
merci
Liens en P.J. à débloquer
a a écrit:
bonjour, reçu différents liens et messages.
certains ne s'ouvrent pas.
pour la conférence de
on tente un essai pour insérer un lien:
Essai diffusion par copie-collé de l'information principale :
"L’association Autisme Rhône organise une conférence sur le thème des Troubles du Comportement chez la personne autiste.
Elle se tiendra le mardi 3 avril 2012 à 20h30 à la Mairie du 8ème arrondissement de Lyon, 12 avenue Jean Mermoz. (Tramway ligne T2 arrêt le Bachut Parking à proximité)
Elle sera animée par Gloria Laxer, Docteur en linguistique et en communication, Directrice de recherches, Auteure de nombreux ouvrages sur l’autisme.
Tarifs :
10 euros
5 euros pour les étudiants
Informations complémentaires : 06 21 02 28 54"
voilà c'est fait - si on peut télécharger l'affiche - on publiera sur d'autres rubriques ou sur le site.
- bonne journée
Lien reformaté pour LE SITE AMIS D MOM
Cliquer sur la ligne ci-dessous.
conference AUTISME TED AVRIL 2012 LYON
Moteur de recherche
http://www.cra-rhone-alpes.org/spip.php?article2387
babou- Invité
danger association phenobarbital et autres médicaments
bonjour,
nous avons accepté un traitement pour les convulsions et les troubles du sommeil de notre enfant de 22 ans, reconnu autiste, T.E.D.
on se demande si on a bien fait d'accepter ce traitement.
Depuis la prescription et la prise de phénobarbital, il a perdu beaucoup de kilos, ses muscles se sont atrophiés, son activité est ralenti, nous avons décidé de stopper le traitement. Mais nous sommes consternés, des effets secondaires importants sont survenus:
troubles neurologiques, respiratoires, endocriniens et sanguins.
comment peut-on l'aider, il s'est replié sur lui-même, ses membres se sont atrophiés, le sommeil ne s'est pas régularisé.
c'est très difficile de retrouver un équilibre et on se sent impuissant devant les effets secondaires apparus depuis ces changements.
y aurait-il d'autres cas ?
depuis, nous avons refusé par la suite, tous les traitements, notamment à base de mélatonine,
alors que les nuits sont de plus en plus difficiles.
on n'a plus la force de se fier à des paroles.
on est épuisé de ne pas arriver à aider notre enfant.
comment font les autres parents ?
merci d'avance
nous avons accepté un traitement pour les convulsions et les troubles du sommeil de notre enfant de 22 ans, reconnu autiste, T.E.D.
on se demande si on a bien fait d'accepter ce traitement.
Depuis la prescription et la prise de phénobarbital, il a perdu beaucoup de kilos, ses muscles se sont atrophiés, son activité est ralenti, nous avons décidé de stopper le traitement. Mais nous sommes consternés, des effets secondaires importants sont survenus:
troubles neurologiques, respiratoires, endocriniens et sanguins.
comment peut-on l'aider, il s'est replié sur lui-même, ses membres se sont atrophiés, le sommeil ne s'est pas régularisé.
c'est très difficile de retrouver un équilibre et on se sent impuissant devant les effets secondaires apparus depuis ces changements.
y aurait-il d'autres cas ?
depuis, nous avons refusé par la suite, tous les traitements, notamment à base de mélatonine,
alors que les nuits sont de plus en plus difficiles.
on n'a plus la force de se fier à des paroles.
on est épuisé de ne pas arriver à aider notre enfant.
comment font les autres parents ?
merci d'avance
siam- Invité
copie collé informations phenobarbital
bjr,
il y a un lien ou on trouve tous les effets indésirables du pms-Phenobarbital
(phénobarbital)
(si vous voulez l'insérer ou lire le copié collé)
"Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires.
Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament
lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave,
temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les
effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires
peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître
d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets
secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait
être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si
ces effets secondaires apparaissaient :
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent
pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves
problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament."
bonne lecture
il y a un lien ou on trouve tous les effets indésirables du pms-Phenobarbital
(phénobarbital)
(si vous voulez l'insérer ou lire le copié collé)
"Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires.
Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament
lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave,
temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les
effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires
peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître
d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets
secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait
être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si
ces effets secondaires apparaissaient :
- de l'anxiété ou un état de nervosité ;
- des cauchemars ou des troubles du sommeil ;
- de la constipation ;
- des étourdissements ou une sensation de tête légère ;
- de l'irritabilité ;
- de la maladresse ou une démarche instable ;
- des maux de tête ;
- de la nausée ou des vomissements ;
- une sensation de faiblesse ou de tête légère ;
- une sensation de « gueule de bois » ;
- une somnolence.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent
pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves
problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- de la confusion ;
- un état dépressif ;
- une excitation inaccoutumée ;
- une fatigue ou une faiblesse inaccoutumée ;
- des hallucinations ;
- saignements inhabituels ou ecchymoses (bleus)
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- une douleur musculaire ou articulaire ;
- une douleur thoracique ;
- une enflure des paupières, du visage ou des lèvres ;
- une éruption cutanée ou de l'urticaire ;
- une fatigue sévère ou de la difficulté à respirer ;
- une fièvre ;
- un mal de gorge ou une fièvre ;
- une peau rouge, épaissie ou écailleuse ;
- une respiration sifflante ou une oppression thoracique ;
- des ulcérations qui saignent sur les lèvres ;
- des ulcérations ou lésions, ou des points blancs (douloureux) dans la bouche.
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament."
bonne lecture
bonjour,
merci, oui on va essayer d'insérer le lien reçu,
effets indésirables phenobartital
ou
http://santecheznous.com/drug_info_details.asp?channel_id=0&relation_id=0&brand_name_id=4761&page_no=2
N.B. Consultez votre médecin, votre neurologue etc....; il est votre interlocuteur privilégié et de vous renseigner et de vous orienter.
Bonne journée
speedy2- Invité
hyper activite
bjr
j'aimerai avoir des conseils pour canaliser l'hyper activité de notre enfant TED;
merci de tous vos conseils.
j'aimerai avoir des conseils pour canaliser l'hyper activité de notre enfant TED;
merci de tous vos conseils.
La date/heure actuelle est Jeu 13 Déc 2012 - 12:40
Bjr,
pouvez nous nous joindre sur la M.P. ainsi nous pourrions vous mettre en relation avec de nombreux professionnels ou parents.
A bientôt
coccinel- Invité
neurones miroirs
bonjour,
j'ai cherché des informations sur les neurones miroirs, mon demi-frère est autiste.
Comment peut-on compenser ce qui n'existe pas ?
j'ai cherché des informations sur les neurones miroirs, mon demi-frère est autiste.
Comment peut-on compenser ce qui n'existe pas ?
La date/heure actuelle est Jeu 7 Mar 2013 - 15:15
bonjour,
Chaque personne autiste est différente et représente un cas à elle toute-seule.
Pour ma part, je travaille auprès d'un jeune adolescent autiste depuis bientôt 5 ans.
Et je fais régulièrement appel à l'apprentissage par le biais du cognitifs, l'imitation et des exercices différents que j'ai développé avec lui.
Les améliorations sont notoires, elles sont longues à acquérir et une très grande patience est nécessaire.
Je peux vous transmettre mes fiches de travail (copies) si vous souhaitez aider et accompagner votre demi-frère dans un travail régulier et constant.
Coordonnés et M.P. à votre disposition.
arcil- Invité
Formation langage TED'S AUTISTE 13 AVRIL 2013 SAONE ET LOIRE
Relayer pour informer et multiplier les partenariats.
Informations diffusées par
>> contact@lesteds.fr
>> www.lesteds.fr
détails informations courriel -
Bonjour,
je me permets de vous rappeler la venue d'Albane Plateau chez
nous le 13 avril afin de travailler le développement du langage. Albane
utilise l'ABA VB, la pédagogie Montessori, l'éducation structurée.
Le village où se trouve la formation est à 10 km de la sortie 8 de l'A39.
Savigny en Revermont 71 Saône et Loire - tarifs : 30 euros/journée.
horaire de 9 à 17 h.
Le repas se fait sur place "tiré du sac".
Nous contacter si vous êtes intéressés, laisser votre adresse courriel sur la M.P.
amis.d.mom@gmail.com
les fichiers d'inscription vous seront envoyés directement.
Informations diffusées par
>> contact@lesteds.fr
>> www.lesteds.fr
détails informations courriel -
Bonjour,
je me permets de vous rappeler la venue d'Albane Plateau chez
nous le 13 avril afin de travailler le développement du langage. Albane
utilise l'ABA VB, la pédagogie Montessori, l'éducation structurée.
Le village où se trouve la formation est à 10 km de la sortie 8 de l'A39.
Savigny en Revermont 71 Saône et Loire - tarifs : 30 euros/journée.
horaire de 9 à 17 h.
Le repas se fait sur place "tiré du sac".
Nous contacter si vous êtes intéressés, laisser votre adresse courriel sur la M.P.
amis.d.mom@gmail.com
les fichiers d'inscription vous seront envoyés directement.
angeyan1- Invité
Formation lecture Autistes-T.E.D. CHALON SUR SAONE SAMEDI 28 09 2013
Relayer pour informer et multiplier les partenariats.
Informations diffusées par
>> contact@lesteds.fr
>> www.lesteds.fr
détails
AUTISME 71 GEPAP organise une formation
Samedi 28 septembre 2013
à Chalon sur Saône (71)
« L’apprentissage de la lecture : outils et pratiques. » animé par Agnès Woimant
Cette formation s'adresse aux A.V.S., aux parents et aux professionnels : orthophonistes, ergothérapeutes, éducateurs, enseignants, qui souhaitent
mettre en place des stratégies adaptées, pour aider les personnes ou enfants avec une forme d’autisme (TED), à apprendre à lire, qu’ils soient verbaux ou non.
Agnès Woimant est Vice Présidente d’Autisme France et intervient depuis des années, auprès de professionnels (enseignants, éducateurs), à la demande de l’Education Nationale et de l’Education Spécialisée (cf site INSHEA).
Elle a collaboré également à la réalisation de 3 films sur le parcours scolaire d’un élève autiste.
Agnès Woimant est mère d’un garçon autiste de 15 ans, elle a construit de nombreux outils pédagogiques (voir son site http://autisme-apprentissages.org), qui seront présentés et pourront être consultés le jour de la formation.
Cette formation de qualité aura lieu :
à la maison des Syndicats de Chalon sur Saône - 2, rue du parc
Samedi 28/09/2013 de 9h30 à 12h30 et de 14 h à 17 h.
Tarif : 25 euros et 15 euros pour les A.V.S./E.V.S. et
les adhérents de l’association AUTISME 71 GEPAP
à la maison des Syndicats de Chalon sur Saône - 2, rue du parc
Samedi 28/09/2013 de 9h30 à 12h30 et de 14 h à 17 h.
Tarif : 25 euros et 15 euros pour les A.V.S./E.V.S. et
les adhérents de l’association AUTISME 71 GEPAP
Vous trouverez dans l’affichette ci-jointe le programme de la journée et le bulletin d’inscription, à joindre à votre règlement.
Merci de faire circuler cette information, auprès de votre entourage, des A.V.S., enseignants, professionnels de l'autisme.
anniel2- Invité
rôles des neurones miroirs - neurosciences ? philosophies de l'esprit ? sciences sociales ? représentation de l'action ? entrelacements perceptif et cognitif ? Intersubjectivité ?
bonjour,
je m'intéresse aux théories et en parcourant différents forums, je suis tombée sur le sujet : neurones miroirs.
Il est précisé sommairement que
Quel rôle devraient avoir ces neurones en s'activant ?
je m'intéresse aux théories et en parcourant différents forums, je suis tombée sur le sujet : neurones miroirs.
Il est précisé sommairement que
mais j'en suis venue à la question typique :
"...lorsque nous exécutons une tâche, les neurones sont activés. Si nous observons une personne faire cette même tâche,
les mêmes neurones sont activés. Le dysfonctionnement serait là chez les autistes ; les neurones ne s'activent pas s'ils observent une personne
faire quelque chose."
Quel rôle devraient avoir ces neurones en s'activant ?
La date/heure actuelle est Mar 14 Mai 2013 - 9:03
Bonjour L.,
Quel rôle devraient avoir ces neurones en s'activant ?
Mhum....., je ne suis pas une spécialiste...Toutefois, forte de mon expérience sur le terrain :
assistance auprès de jeunes autistes (...) et d'autres types de personnes affectées "d'handicap ou pathologies différentes"
Précisions personnelles :
je suis autodidacte et mon parcours s'appuie sur des rencontres et échanges régulières avec des jeunes ou personnes autistes ou assimilées.
Contexte :
dans le cadre de ma reconversion professionnelle mûrement réfléchie.
- 5 années de recul et d'expériences - (ex-collaboratrice d'arch.).
Si je peux me le permettre, je créditerai sous entendu avec beaucoup d'espoir, ces théories :
dysfonctionnement des neurones miroirs. (et tout comme beaucoup d'entre vous, je cherche à comprendre, à stimuler, et faire évoluer cette théorie.)
Applications personnelles.
J'ai principalement accentuée mes travaux de soutien sur le mimétisme, le cognitif...(N.B. Je suis moi-même affectée du syndrome d'Arnold Chiari de type 1-travail régulier sur l'empathie-réapprentissage, maintien des acquis, restructuration...mise à niveau.....S.F.T. en 2008).
Constatations :
Après beaucoup d'exercices, d'échanges, d'investigations....d'obstinations, de persévérances, de joies mais aussi de fatigue.
Au terme d'une première année de travail, de répétitions, de mise en confiance...
euréka : La compréhension des actes pour un jeune adolescent autiste-hyper actif, m'a semblé enfin, possible d’où possible activation de ses neurones (miroirs),
Médicalement-biologiquement, ça je ne peux le confirmer.
Langage-verbalisation
Toutefois, personnellement, je n'ai pas résolue l’énigme et je ne suis pas parvenue à l'aider à surmonter, la difficulté d'arriver à lui faire prononcer ou l'aider à retranscrire correctement toutes les consonnes :
"R" , est une véritable épreuve.
Alors, et s'il y aurait un problème technique-anatomique ? langue trop courte ??? (suppositions....voir un spécialiste de la parole....HELP).
N.B. Ce jeune adolescent est suivi par une orthophoniste qui déploie beaucoup d'ingéniosités et de patience...
Pour revenir au sujet.
De manière générale, si j'essayais de résumer : Activation des neurones miroirs
(pures spéculations ou interprétations, je le rappelle, je ne suis pas une spécialiste...) :
rappel de base - les neurones, ce ne sont pas les nerfs ! Cf sujet https://amis-d-mom.forums-actifs.com/t10p5-autisme-ted-s-forum-echanges-forum-informations-formations#124
En s'activant, ils nous permettent de ressentir et de comprendre ce qu'il se passe devant nous (vue).
Par exemple, une personne se prend un coup dans le bras, certains neurones vont s'activer (nos neurones miroirs nous indiquent que la personne a du avoir mal à cet endroit). Et l'empathie serait ainsi "active" (existante-et en service....).
Bien évidemment, il y a plusieurs interprétations possibles et les investigations se multiplieront.
Il serait bien de les mettre en commun, si possible en œuvre et d'approfondir... non ? qu'en pensez-vous ? S.V.P. lancez vous ! Thanks very much.
Autre exemple, ces neurones miroirs auraient aussi un rôle dans la théorie de l'esprit.
Ce serait avec l'activation de ces neurones que l'on pourrait prédire les intentions d'une personne, ses actions, etc.
Alors différences ou dysfonctionnements des neurones miroirs chez les autistes, T.E.D.S etc.... ?
Réponse ?????
C'est encore et malheureusement un peu, voir énormément "indéfinissable"
mais, ne dit-on pas, que l'espoir fait vivre, alors patientons.
Quoiqu'il en soit, rien ne nous interdit d'exploiter cette piste ou théorie et développer ou de réfléchir à de nouvelles méthodes permettant l'acquisition du langage, l'apprentissage de la lecture (public autistes, T.E.D'S.....) ?Les orthophonistes, les enseignants, les A.V.S., les parents, les différents professionnels....
ont probablement des éléments qui intéresseraient les scientifiques.
Mais réunir les uns et les autres, encourager leurs propres neurones miroirs à une collaboration.
?
Cet entrelacement existera t-il un jour ?
Bon, primo
Que dire ou écrire, succinctement sur les Neurones miroirs ?
Je me lance, j'active mes cases mémorisations, pensées, réflexions, leçons retenues, résumés de lecture et j'espère pour ceux qui ne liront pas le lien proposé ou le "copie-collé" que les phrases clés, déclinées ci-dessous, recèleront d'informations qui vous parleront :
- entrelacement entre deux niveaux, le perceptif et le cognitif ;
- capacités à se représenter l’action ;
- imitation-reproduction de l'acte- (mimétisme) ;
- empathie ; capacités ;
- émetteurs-récepteurs ;
- intersubjectivité ;
- rôle multifonctionnel ;
Bien naturellement, il serait intéressant de "se plonger" dans la littérature scientifique....les publications des recherches....
décoder, localiser, voir comprendre les dysfonctionnements, n'est-ce pas une des premières démarches qu'il faudrait envisager ?
Plusieurs ouvrages ou études ont été menées et publiées :
confère textes, études, propos, conférences......
Pr Ramachandran, Rizzolatti, (conférence donnée à l’Académie des sciences, déc. 2006), Corrado Sinigaglia, Simon De Keukelaere, R. Girard, Hegel...(listes non exhaustives)...
Voici un "copié-collé" (cliquer sur le lien reporté ci-dessous) pour ceux qui ne peuvent pas l'ouvrir, voici une partie de l'article qui vous permettra de saisir la finesse du rôle des neurones miroirs ? Cet article est l'un, me semble t-il, des plus complets...
Mais, comme souvent, il y a un "hic" : dommage que ces études ne semblent pas intéresser les spécialistes ? et qu'on ne sache pas encore quoi faire de ces découvertes ou informations !
LIENS
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/neurones-miroirs-i-une-decouverte-48805
".....1. Découvertes des neurones miroirs.
Évoquer les neurones miroirs en un seul billet risque de laisser de côté nombre d’implications scientifiques mais aussi philosophiques. Ce sujet mérite à lui seul un ouvrage, ce que fit Rizzolatti dont le livre co-écrit avec Corrado Sinigaglia, philosophe des science, a été traduit en français en 2008 chez Odile Jacob. Pour l’instant, cette découverte concerne les neurosciences mais comme on le verra, elle pourrait avoir des conséquences plus larges, en philosophie de l’esprit et en sciences sociales.
Rappel des faits. Rizzolatti et son équipe ont découvert par hasard que des neurones placés dans la zone F5 du cortex moteur, activés quand le macaque exécute une action, sont également activés chez un autre macaque qui observe son congénère. Sans pour autant effectuer l’action. Ce constat a fait dire à Rizzolatti que ces neurones servent à projeter une représentation de l’action, que celle-ci ait lieu ou non. Autrement dit, pour comprendre ce que fait l’autre, un sujet doit activer ses propres neurones moteurs qui en situation d’agir, seraient activés pour réaliser la même action que celle déployée par l’individu observé.
« Les neurones miroirs constituent une classe particulière de neurones initialement identifiés dans le cortex pré central du macaque. Leur caractéristique principale est de s’activer aussi bien lorsque le singe effectue une action spécifique ou lorsqu’il observe un autre individu en train d’exécuter la même action. Ainsi un tel neurone s’active quand le singe saisit un objet donné, ou lorsqu’il voit l’expérimentateur saisir le même objet. Certains de ces neurones sont très spécifiques, ne s’activant que si les deux mouvements, saisie observée et saisie exécutée, sont réalisés de la même façon (…)
Quel est le rôle fonctionnel des neurones miroirs ?
Diverses hypothèses ont été avancées.
En fait, leur fonction n’est pas unique. Leur propriété est de constituer un mécanisme qui projette une description de l’action, élaborée dans les aires visuelles complexes, vers les zones motrices. Ce mécanisme de transfert comporte toute une variété d’opérations. Une de leurs fonctions essentielles est la compréhension de l’action. Il peut paraître bizarre que, pour reconnaître ce que l’autre est en train de faire, on doive activer son propre système moteur. En fait, cela n’est pas tellement surprenant. Car la seule observation visuelle, sans implication du système moteur, ne donne qu’une description des aspects visibles du mouvement, sans informer sur ce que signifie réellement cette action. Cette information ne peut être obtenue que si l’action observée est transcrite dans le système moteur de l’observateur. L’activation du circuit miroir est ainsi essentielle pour donner à l’observateur une compréhension réelle et "expérientielle" de l’action qu’il voit » (Rizzolatti, conférence donnée à l’Académie des sciences, déc. 2006)
Depuis 1996, la présence des neurones miroirs a été confirmée par nombres d’études ouvrant la voie vers une compréhension des mécanismes perceptifs ainsi que des processus cognitifs essentiels comme l’interprétation des actions perçues. Les neurones miroirs sont spécifiques et réagissent sélectivement. Par exemple, lorsqu’un singe voit une action assortie d’un bruit, des neurones sont activés et réagissent aussi lorsqu’on soumet ce singe à un même bruit, sans que l’action soit visualisée. Le plus intéressant, c’est certainement cet entrelacement entre les deux niveaux, le perceptif et le cognitif. Selon Rizzolatti, deux classes d’informations sont articulées, celles portant sur ce que fait un individu et sur la finalité associée à cette action, autrement dit, le pourquoi. Par exemple, lorsque nous voyons une dame se saisir d’une pomme, nous identifions ce geste à partir de notre répertoire de « perceptions sémantisées », mais nous pouvons en savoir
plus, notamment sur l’intention liée à cette action. Cette dame va-t-elle mettre la pomme dans un panier ou bien la manger. La finesse de notre système d’interprétation est telle que nous saisissons l’intention avant que l’exécution de l’action ne laisse planer aucun doute. Autrement dit, lorsque nous constatons que la pomme est entre les dents ou bien dans le panier. L’imagerie IRM a confirmée dans certain cas cette perception de l’intention liée à l’activation de neurones miroirs chez les singes auxquels on a appris à effectuer des actes intentionnés.
Chez l’homme, on a observé la présence des neurones miroirs dans le cerveau encore immature du jeune enfant. Et chez l’adulte, ces réseaux miroirs apparaissent comme bien plus développés que chez les autres primates. Ce détail semble anodin et couler de source puisque le cerveau de l’homme est bien plus gros que celui des singes. Mais le fait que les neurones miroirs y soient très développés n’est pas fortuit. Car tout dispositif naturel possède une contrepartie fonctionnelle et si ces neurones sont présents en nombre, c’est sans doute parce qu’ils ont un lien avec ce qui sépare l’homme de l’animal. La raison et le langage aurait dit Aristote. Et plus généralement, l’intersubjectivité.
2. Mystère épistémologique. Une découverte qui n’est pas entrée dans le domaine public
Aussi étrange que cela puisse paraître, cette découverte, saluée par quelques gens du sérail cognitiviste et neuroscientifique comme étant gigantesque, n’est pas entrée dans le domaine public comme par exemple le gène ou la physique quantique. Un épistémologue averti trouverait cette situation assez étrange, cocasse, pour ne pas dire incompréhensible. Sans doute, plusieurs facteurs expliquent le peu d’engouement pour les neurones miroirs.
D’abord, cette découverte n’a pas d’applications techniques directes. Nous sommes dans de la recherche la plus fondamentale qui soit. Et si innovation il y a, celle-ci porte une compréhension nouvelle des processus cognitifs avec des perspectives intéressantes mais qui ne peuvent encore être évaluées.
Voici ce que déclare Robert Sylvester, écrivain des sciences « La découverte des neurones miroirs est absolument renversante. C’est aussi la découverte la plus
importante et elle est pratiquement négligée parce qu’elle est si monumentale que nul ne sait qu’en faire » Monumentale, c’est possible, mais pour l’instant, les monuments scientifiques et autres châteaux d’idées restent à l’état de fondations et encore, qui sait si, pour parler comme Strauss, nous n’avons pas affaire au toit de l’édifice. Écoutons ce qu’en ditV.S. Ramachandran, directeur du Center for Brain and Cognition « La découverte des neurones miroirs est la plus importante nouvelle non-transmise de la décennie. Je prédis que les neurones miroirs feront pour la psychologie ce que la DNA a fait pour la biologie. Elles vont fournir un cadre unifiant et aider à expliquer une quantité de dispositions mentales qui jusqu’à maintenant restaient mystérieuses et inaccessibles à l’empirisme » L’affaire se précise. Les neurones miroirs auraient dans le champ des sciences cognitives et sociales un rôle aussi important à jouer que celui exercé par l’ADN dans le domaine de la biologie.
Dans un article détaillé (Automates Intelligents, mars 2005) Simon De Keukelaere offre quelques pistes de réflexion intéressantes. Il faut dire que nous avons affaire à un spécialiste de l’œuvre de René Girard. Et bien évidemment, comment ne pas déceler le mimétisme en œuvre dans les mécanismes de miroir neuronal. Il est évident que l’activation du processus miroir rend compte des phénomènes d’imitation. Et que la saisie des intentions par un processus miroir constitue une confirmation et un champ d’étude permettant de corroborer la thèse de Girard selon lequel le mimétisme en œuvre dans les sociétés ne se résume pas à une simple mimesis formelle (celle du peintre) mais à une mimesis des intentions, et donc des désirs. L’auteur expose intelligemment les résultats d’expérience sur les enfants, montrant que très tôt, ceux-ci penchent vers une imitation des adultes, tout en se détournant de leurres artificiels. Plus précisément, les jeunes enfants se concentrent sur les intentions et buts qu’ils parviennent à déceler en observant les adultes. Et quelques théoriciens audacieux vont jusqu’à proposer que chez l’homme, l’imitation se fait sur les buts et intentions. Quoi qu’il en soit, la mimesis paraît bien constituer l’une des essences de l’homme, comme la volonté. Et si le
cortex moteur est l’instrument de la volonté, alors les neurones miroirs sont les instruments de l’imitation. Plus exactement, ces neurones sont non seulement le support cellulaire des représentations d’intentions, actes et buts, mais aussi l’articulation entre représentation et action.
De Keukelaere ne croit pas si bien dire en plaidant pour une rencontre entre les sciences humaines et les sciences du cerveau, afin de donner aux neurones miroirs
une place éminente dans le champ transdisciplinaire. Il ne s’est pas privé en allant enquêter du côté de Platon et surtout, de Girard. Le neurone miroir est en fait multifonctionnel. Et semble fonctionner selon trois modes, le négatif, suscitant l’aversion et donc, porteur de différenciation ; puis le neutre, disons la cognition empathique, détachée de force attractive ou répulsive ; enfin le positif, lieu où le désir se fait mimétique et où le danger de conflit se dessine. C’est d’ailleurs Rizzolatti qui dans un entretien récent, évoquait le danger de l’imitation chez les singes, tout en soulignant que l’imitation n’est que très peu pratiquée chez nos
congénères primates non humains. Par contre, le désir mimétique apparaît comme essentiel chez l’homme et si pour un sociologue comme Tarde, le mimétisme était source de stabilité sociale (et on peut ajouter, de conformisme), il en va tout autrement pour Girard qui y voit les mécanismes de violence se dessiner. Autrement dit, nous si nous imitons des intentions bien plus que des représentations, alors nous sommes le siège de désirs identiques et ce désirs peut conduire à des rivalités, d’où le danger, que Girard a décelé dans les Evangiles interprétées comme des textes visant à prévenir l’homme de ses penchants, envie, désir, orgueil.
Il existe une sorte de mécanique, voire de dialectique des miroirs. En fait, un processus de renforcement, de surenchère, que Bateson avait du reste découvert dans les conflits et que Girard voit d’une clarté toute biblique dans les Écritures. En imitant son désir, je ne fais que renforcer celui de mon rival pour sa chose ou son être désiré. Et parfois, je lui redonne le désir de son épouse qu’il avait délaissée depuis longtemps (Girard, Je vois Satan tomber comme l’éclair, Livre de Poche) Laissons à Girard les développements de cette thèse du désir mimétique comme schéma universel en œuvre dans les sociétés. Pour mettre l’accent sur une dimension importante. S’il y a désir mimétique, c’est qu’un processus cognitif est en œuvre dans le sujet. Il faut en effet une précision, une finesse cognitive bien développée pour identifier les désirs et les intentions. On sait maintenant que ce sont les neurones miroirs qui en assurent la fonction. Des neurones trouvés chez les singes mais qu’on pourra soupçonner chez d’autres mammifères, eux aussi soumis aux désirs mimétiques, tels deux cerfs en rut se faisant front et se combattant pour une femelle. Et les oiseaux ? N’avons nous pas un mécanisme de ce type lorsque deux moineaux se disputent une miette de pain ? Et aussi dans la genèse des langages que ces subtils animaux ont pu déployer pour communiquer à travers le champ. Ce qui nous ramène à l’homme et une question sur l’origine du langage. Selon Rizzolatti, les mécanismes miroirs font que des actions deviennent des messages sans médiation cognitive (sous entendu, rationnelle) Si bien que le mécanisme miroir pourrait être à l’origine de la genèse du langage. En permettant notamment qu’un message émis devienne pertinent pour son récepteur.
En un mot, le mécanisme miroir renvoie à la compréhension de la relation avec l’autre et même la connaissance de l’Autre. Et surtout à l’intersubjectivité, au partage des émotions, désirs, aversion, à l’empathie et qui sait, à l’intersubjectivité dans la littérature et l’art. Que de perspectives. Même Hegel se loge dans le mécanisme miroir (et réciproquement) lorsqu’on lit avec attention la première partie de la Phénoménologie et le fameux passage sur la force sollicitée qui devient sollicitante. Et nous ne sommes pas au bout des surprises car le mécanisme miroir pourrait bien éclairer nombre de textes venant de l’Antiquité, ceux de Platon, Aristote, Plotin. Et… ?....."
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Alors théories ou pistes d'investigations ?
C'est souvent difficile de comprendre des textes aussi élaborés
et si on redevenait des enfants ?
Pourquoi, ne dirions nous pas tout simplement.
Alors "Dis... on fait comment pour associer le cognitif et les neurones miroirs ???"
Riche de toutes ces informations, dialectiques, théories...... et comme personne ne sait que faire de cette découverte !!
Est ce que des familles ont pu mener des essais ou développer des méthodes spécifiques...d'apprentissage avec leur proche autistique ? (apprentissage lecture, langage, empathie....) ?
dernière question
Avez vous remarqué que certaines personnes autistes, T.E.D.S. mais aussi d'autres pathologies.... écrivaient ou reproduisaient ou reconnaissaient parfois ce qu'elles visionnaient à l'envers ?
Ce qui m'a amené à penser que le miroir ne nous a pas encore tout dit !
A suivre
cordialement
estelle
La date/heure actuelle est Mar 14 Mai 2013 - 10:27
OK - on peut se lancer
Et si on faisait un jeu en s'appuyant tout bonnement sur le terme littéral "miroir" !
je propose un test tout simple :
Exercice :
Essai de reproduction des lettres et puis de ....se rapprocher d'une orthophoniste pour l'interprétation.
Tenir compte de l'âge, des bases acquises (cognitives, apprentissages, aptitudes, intérêts....)
Vous trouverez ci-dessous un support de l'alphabet inversé - vous pouvez masquer et utiliser cette base de plusieurs façons.
sur un fond clairFond noirVous pouvez poster vos croquis, vos essais...les réflexions communes sont souvent très intéressantes, s'entrelacent et qui sait, permettront de gommer un jour prochain, l'étain du miroir et réaliseront l'entrelacement du perceptif et du cognitif ?
question et réponse à conserver pour l'orthophoniste.
si vous parvenez à lui suggérer ses deux essais (inversé) et
l'essai écriture des lettres.
questions
sur quel document, reconnait-il rapidement, la voiture (écriture) ?
Vérifier quel modèle a t-il choisi pour écrire;
Liaison ou non des lettres ?
Consonnes ? facilités....difficultés
s'il est capable de le réaliser à l'envers ?
comment procède t-il ?
a t-il été aidé pour compléter les cases ?
facilités ? difficultés rencontrées ?
a t-il compris que son test avait été inversé ?
lequel préfère t-il reproduire ?
living- Invité
methode pour aider la représentation de l'acte
bonsoir,
ma méthode pour aider mon enfant autiste, à se représenter les actes est simple, j'utilise une caméra et je filme des lieux, des actes et mon enfant les visualisent.
Il visionne les prises sur son ordinateur, il lui arrive régulièrement ou en permanence d'inverser les images et de modifier les paramètres d'affichage de l'écran de son ordinateur.
ma méthode pour aider mon enfant autiste, à se représenter les actes est simple, j'utilise une caméra et je filme des lieux, des actes et mon enfant les visualisent.
Il visionne les prises sur son ordinateur, il lui arrive régulièrement ou en permanence d'inverser les images et de modifier les paramètres d'affichage de l'écran de son ordinateur.
CARTrie- Invité
autiste mais a t-il un problème d'astigmatie de photophobie sensibilité lumiere, fond blanc
bonjour,
je lisais la réponse précédente et je me disais que la personne autiste peut également être atteinte d'astigmatie ou de photosensibilité - lumière, blanc.
je ne suis pas une pro de l'informatique et on doit pouvoir reproduire ces tests avec des calques transparents. - miroir- inversion possible.
je lisais la réponse précédente et je me disais que la personne autiste peut également être atteinte d'astigmatie ou de photosensibilité - lumière, blanc.
je ne suis pas une pro de l'informatique et on doit pouvoir reproduire ces tests avec des calques transparents. - miroir- inversion possible.
astig- Invité
La méthode d'apprentissage - travaux d'une maman très investie auprès de son jeune adolescent.
Bonjour,
Avec l'accord de l’intéressée et faisant suite à la rencontre d'Anne et Estelle de ces derniers jours.
Il nous a paru très enrichissant de vous donner la possibilité de partager les notes et les travaux d'Anne S. (71).
Son travail auprès de son enfant nous semble élogieux et très intéressant.
Puis-t-il servir à d'autres parents.
Notes à demander par messagerie électronique : contact@lesteds.fr
Avec l'accord de l’intéressée et faisant suite à la rencontre d'Anne et Estelle de ces derniers jours.
Il nous a paru très enrichissant de vous donner la possibilité de partager les notes et les travaux d'Anne S. (71).
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Puis-t-il servir à d'autres parents.
Notes à demander par messagerie électronique : contact@lesteds.fr
passion1- Invité
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